M. le président. Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 32 :
Nombre de votants | 343 |
Nombre de suffrages exprimés | 330 |
Pour l’adoption | 176 |
Contre | 154 |
Le Sénat a adopté.
En conséquence, l’article 13 est supprimé.
En outre, les amendements nos I-768 rectifié bis, I-1144 rectifié, I-767 rectifié bis, I-821, I-690 rectifié et I-540 rectifié, les amendements identiques nos I-542 rectifié et I-822 et les amendements identiques nos I-541 rectifié et I-820, ainsi que l’amendement n° I-1246 n’ont plus d’objet.
Mes chers collègues, nous allons interrompre nos travaux pour quelques instants.
La séance est suspendue.
(La séance, suspendue à dix-sept heures, est reprise à dix-sept heures cinq.)
M. le président. L’amendement n° I-7 rectifié, présenté par Mme Lavarde, MM. Longuet, J.B. Blanc, Charon et Cambon, Mme Noël, M. Mouiller, Mme Deroche, M. Cuypers, Mme Delmont-Koropoulis, M. Mandelli, Mme Deromedi, M. de Legge, Mmes M. Mercier et Chauvin, MM. Pellevat, Sautarel et Savary, Mme Garriaud-Maylam, MM. Saury et Brisson, Mmes Di Folco et Gruny, MM. Piednoir et E. Blanc, Mme Malet, MM. Genet, Le Gleut, Favreau et D. Laurent, Mme Estrosi Sassone, MM. Rapin, Regnard et B. Fournier, Mme Dumas, MM. Meurant et Savin, Mmes Berthet, Lassarade, Procaccia et Primas et M. Pointereau, est ainsi libellé :
Après l’article 13
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code des douanes est ainsi modifié :
1° La première phrase du premier alinéa du 2 de l’article 266 quinquies est ainsi modifiée :
a) Les mots : « la facturation » par les mots : « son encaissement » ;
b) Les mots : « , ou au moment des encaissements si ceux-ci interviennent avant le fait générateur ou la facturation » sont supprimés ;
2° Le 2 de l’article 266 quinquies C est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« La taxe qui a été perçue est imputée ou remboursée lorsque ces ventes ou services sont par la suite résiliés ou annulés ou lorsque les créances correspondantes sont devenues définitivement irrecouvrables. Toutefois, l’imputation ou le remboursement de la taxe peuvent être effectués dès la date de la décision de justice qui prononce la liquidation judiciaire. »
II. – Le présent article en application à compter du 1er janvier 2021.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
La parole est à Mme Christine Lavarde.
Mme Christine Lavarde. Cet amendement vise à aligner le régime de la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN) et de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) sur celui applicable à la TVA, lorsque des consommations d’électricité ou de gaz sont livrées à un consommateur, mais que ce dernier ne règle pas sa facture. En l’état actuel du droit, le fournisseur est tenu d’acquitter la taxe, dès lors que l’énergie est livrée, en sorte que, si la facture est impayée, la charge reste dans ses comptes, ce qui n’est pas le cas pour la TVA.
L’alignement que nous proposons a été recommandé par notre assemblée dans le cadre de la feuille de route issue des travaux menés par la commission des affaires économiques sur le secteur de l’énergie, à la fin du premier confinement ; l’Assemblée nationale a fait une recommandation du même type au mois de juin dernier.
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Il est proposé de rendre la TICGN et la TICFE exigibles uniquement au moment de l’encaissement. Aujourd’hui, ces taxes sont exigibles à la livraison du produit : en cas d’impayé du client, la taxe est tout de même payée aux douanes, alors même qu’elle n’a pas été encaissée par le fournisseur.
Je comprends l’objectif, mais je m’interroge sur la compatibilité du dispositif proposé avec le droit européen. Le Gouvernement peut-il nous éclairer à cet égard ?
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
Mme Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée. Le droit européen prévoit que l’accise applicable au gaz naturel est due, dès lors que la fourniture de gaz naturel à un utilisateur final est intervenue, qu’elle ait été payée ou non. La mesure proposée est donc contraire au droit européen. Avis défavorable.
M. le président. Quel est donc l’avis de la commission ?
M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Demande de retrait.
Mme Christine Lavarde. L’amendement est retiré.
M. le président. L’amendement n° I-7 rectifié est retiré.
L’amendement n° I-686 rectifié, présenté par M. Gremillet, Mmes Primas et Delmont-Koropoulis, MM. Cambon, Meurant, Duplomb, Cuypers et D. Laurent, Mme Estrosi Sassone, M. Laménie, Mme Deromedi, M. Chatillon, Mmes Joseph et Dumas, M. Paccaud, Mme Berthet, M. Brisson, Mmes Richer et Puissat, MM. de Nicolaÿ et Daubresse, Mmes Noël et Thomas, M. Piednoir, Mmes Jacques, L. Darcos, Garriaud-Maylam, Boulay-Espéronnier et Férat, MM. Pointereau, Bonhomme, Perrin et Rietmann, Mmes Raimond-Pavero et Lassarade, MM. Moga, Chauvet, Vogel, Mouiller et Savary, Mme Malet, MM. Houpert et Darnaud, Mme M. Mercier et MM. de Legge, Lefèvre et Menonville, est ainsi libellé :
Après l’article 13
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Après le 1° du 4 de l’article 266 quinquies C du code des douanes, il est inséré un 1° … ainsi rédigé :
« 1° …. Lorsqu’elle est utilisée dans des dispositifs de stockage définis par arrêté conjoint du ministre chargé de l’énergie et du ministre chargé de l’économie. Le bénéfice de la présente mesure ne s’applique pas aux quantités d’électricité utilisées pour des besoins autres que ceux de ces dispositifs ; ».
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
La parole est à M. Pierre Cuypers.
M. Pierre Cuypers. Cet amendement tend à exonérer les dispositifs de stockage de l’électricité, dont les batteries, de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité. Recommandée par la Commission de régulation de l’énergie, cette mesure a déjà été adoptée par notre assemblée, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative de juillet dernier.
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Pour la raison qui vient d’être indiquée, je donne un avis de sagesse.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. le président. En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi de finances, après l’article 13.
Article 14
I. – La première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifiée :
1° Au second alinéa de l’article 213, les mots : « de la taxe visée à » sont remplacés par les mots : « des taxes annuelles prévues au 1° de » ;
2° L’article 302 decies est ainsi modifié :
a) La référence : « 299 » est remplacée par la référence : « 300 » ;
b) Après la référence : « 302 bis ZN, », est insérée la référence : « 1010 sexies, » ;
3° L’article 1007 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du 2°, les mots : « dans la présente section » sont supprimés ;
b) Le 3° est ainsi rédigé :
« 3° La première immatriculation d’un véhicule s’entend de la première autorisation pour la mise en circulation routière de ce véhicule. Elle est réputée intervenir en France lorsqu’elle est délivrée par les autorités françaises, à titre permanent ou dans le cadre d’un transit temporaire ; »
c) Le 4° est ainsi modifié :
– après les mots : « catégories M1, M2, N1 et N2 », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « répondant aux deux conditions cumulatives suivantes : » ;
– au début du a, les mots : « Ceux pour lesquels les émissions de dioxyde de carbone n’ont pas » sont remplacés par les mots : « Les émissions de dioxyde de carbone ont » ;
– le même a est complété par les mots : « , ou conformément à une méthode équivalente définie par arrêté du ministre chargé des transports » ;
– le b est ainsi rédigé :
« b) La date de première immatriculation en France est déterminée en fonction des caractéristiques du véhicule à cette date conformément au tableau ci-dessous :
« |
Caractéristiques du véhicule |
Date de première immatriculation en France |
|
1. Véhicules des catégories M1 et N1 complets dont la première immatriculation intervient en France, autres que les véhicules à usage spécial |
à partir du 1ermars 2020 |
||
2. Véhicules des catégories M1 et N1 complets à usage spécial dont la première immatriculation intervient en France, autres que les véhicules accessibles en fauteuil roulant |
à partir du 1er juillet 2020 |
||
3. Véhicules des catégories M1 et N1 complets ayant préalablement fait l’objet d’une immatriculation hors de France, autres que les véhicules accessibles en fauteuil roulant |
à partir du 1er janvier 2021 |
||
4. Véhicules complétés, véhicules accessibles en fauteuil roulant et véhicules des catégories M2 et N2 |
à partir de dates fixées par décret, au plus tard le 1er janvier 2024 |
» ; |
d) Après le 5°, il est inséré un 5° bis ainsi rédigé :
« 5° bis Les véhicules de collection s’entendent des véhicules présentant, en France, un intérêt historique au sens du 7 de l’article 3 de la directive 2014/45/UE du Parlement européen et du Conseil du 3 avril 2014 relative au contrôle technique périodique des véhicules à moteur et de leurs remorques, et abrogeant la directive 2009/40/CE ; »
e) Il est ajouté un 8° ainsi rédigé :
« 8° Les entreprises et les activités économiques s’entendent respectivement des assujettis et des activités définis à l’article 256 A. » ;
4° Après le mot : « à », la fin du second alinéa du I de l’article 1007 bis est ainsi rédigée : « la méthode équivalente mentionnée au a du 4° de l’article 1007. » ;
5° Le I bis de l’article 1010 est ainsi modifié :
a) Le a est ainsi rédigé :
« a) Pour les véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation, le tarif applicable est déterminé dans les conditions suivantes :
« – lorsque les émissions sont inférieures à 21 grammes par kilomètre, le tarif est nul ;
« – lorsque les émissions sont supérieures ou égales à 21 grammes par kilomètre et inférieures ou égales à 269 grammes par kilomètre, le tarif est déterminé par le barème suivant :
« |
Émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) |
Tarif par véhicule (en euros) |
|
21 |
17 |
||
22 |
18 |
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23 |
18 |
||
24 |
19 |
||
25 |
20 |
||
26 |
21 |
||
27 |
22 |
||
28 |
22 |
||
29 |
23 |
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30 |
24 |
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31 |
25 |
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32 |
26 |
||
33 |
26 |
||
34 |
27 |
||
35 |
28 |
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36 |
29 |
||
37 |
30 |
||
38 |
30 |
||
39 |
31 |
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40 |
32 |
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41 |
33 |
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42 |
34 |
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43 |
34 |
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44 |
35 |
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45 |
36 |
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46 |
37 |
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47 |
38 |
||
48 |
38 |
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49 |
39 |
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50 |
40 |
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51 |
41 |
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52 |
42 |
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53 |
42 |
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54 |
43 |
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55 |
44 |
||
56 |
45 |
||
57 |
46 |
||
58 |
46 |
||
59 |
47 |
||
60 |
48 |
||
61 |
49 |
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62 |
50 |
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63 |
50 |
||
64 |
51 |
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65 |
52 |
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66 |
53 |
||
67 |
54 |
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68 |
54 |
||
69 |
55 |
||
70 |
56 |
||
71 |
57 |
||
72 |
58 |
||
73 |
58 |
||
74 |
59 |
||
75 |
60 |
||
76 |
61 |
||
77 |
62 |
||
78 |
117 |
||
79 |
119 |
||
80 |
120 |
||
81 |
122 |
||
82 |
123 |
||
83 |
125 |
||
84 |
126 |
||
85 |
128 |
||
86 |
129 |
||
87 |
131 |
||
88 |
132 |
||
89 |
134 |
||
90 |
135 |
||
91 |
137 |
||
92 |
138 |
||
93 |
140 |
||
94 |
141 |
||
95 |
143 |
||
96 |
144 |
||
97 |
146 |
||
98 |
147 |
||
99 |
149 |
||
100 |
150 |
||
101 |
162 |
||
102 |
163 |
||
103 |
165 |
||
104 |
166 |
||
105 |
168 |
||
106 |
170 |
||
107 |
171 |
||
108 |
173 |
||
109 |
174 |
||
110 |
176 |
||
111 |
178 |
||
112 |
179 |
||
113 |
181 |
||
114 |
182 |
||
115 |
184 |
||
116 |
186 |
||
117 |
187 |
||
118 |
189 |
||
119 |
190 |
||
120 |
192 |
||
121 |
194 |
||
122 |
195 |
||
123 |
197 |
||
124 |
198 |
||
125 |
200 |
||
126 |
202 |
||
127 |
203 |
||
128 |
218 |
||
129 |
232 |
||
130 |
247 |
||
131 |
249 |
||
132 |
264 |
||
133 |
266 |
||
134 |
295 |
||
135 |
311 |
||
136 |
326 |
||
137 |
343 |
||
138 |
359 |
||
139 |
375 |
||
140 |
392 |
||
141 |
409 |
||
142 |
426 |
||
143 |
443 |
||
144 |
461 |
||
145 |
479 |
||
146 |
482 |
||
147 |
500 |
||
148 |
518 |
||
149 |
551 |
||
150 |
600 |
||
151 |
664 |
||
152 |
730 |
||
153 |
796 |
||
154 |
847 |
||
155 |
899 |
||
156 |
952 |
||
157 |
1 005 |
||
158 |
1 059 |
||
159 |
1 113 |
||
160 |
1 168 |
||
161 |
1 224 |
||
162 |
1 280 |
||
163 |
1 337 |
||
164 |
1 394 |
||
165 |
1 452 |
||
166 |
1 511 |
||
167 |
1 570 |
||
168 |
1 630 |
||
169 |
1 690 |
||
170 |
1 751 |
||
171 |
1 813 |
||
172 |
1 875 |
||
173 |
1 938 |
||
174 |
2 001 |
||
175 |
2 065 |
||
176 |
2 130 |
||
177 |
2 195 |
||
178 |
2 261 |
||
179 |
2 327 |
||
180 |
2 394 |
||
181 |
2 480 |
||
182 |
2 548 |
||
183 |
2 617 |
||
184 |
2 686 |
||
185 |
2 757 |
||
186 |
2 827 |
||
187 |
2 899 |
||
188 |
2 970 |
||
189 |
3 043 |
||
190 |
3 116 |
||
191 |
3 190 |
||
192 |
3 264 |
||
193 |
3 300 |
||
194 |
3 337 |
||
195 |
3 374 |
||
196 |
3 410 |
||
197 |
3 448 |
||
198 |
3 485 |
||
199 |
3 522 |
||
200 |
3 580 |
||
201 |
3 618 |
||
202 |
3 676 |
||
203 |
3 735 |
||
204 |
3 774 |
||
205 |
3 813 |
||
206 |
3 852 |
||
207 |
3 892 |
||
208 |
3 952 |
||
209 |
3 992 |
||
210 |
4 032 |
||
211 |
4 072 |
||
212 |
4 113 |
||
213 |
4 175 |
||
214 |
4 216 |
||
215 |
4 257 |
||
216 |
4 298 |
||
217 |
4 340 |
||
218 |
4 404 |
||
219 |
4 446 |
||
220 |
4 488 |
||
221 |
4 531 |
||
222 |
4 573 |
||
223 |
4 638 |
||
224 |
4 682 |
||
225 |
4 725 |
||
226 |
4 769 |
||
227 |
4 812 |
||
228 |
4 880 |
||
229 |
4 924 |
||
230 |
4 968 |
||
231 |
5 036 |
||
232 |
5 081 |
||
233 |
5 150 |
||
234 |
5 218 |
||
235 |
5 288 |
||
236 |
5 334 |
||
237 |
5 404 |
||
238 |
5 474 |
||
239 |
5 521 |
||
240 |
5 592 |
||
241 |
5 664 |
||
242 |
5 735 |
||
243 |
5 783 |
||
244 |
5 856 |
||
245 |
5 929 |
||
246 |
6 002 |
||
247 |
6 052 |
||
248 |
6 126 |
||
249 |
6 200 |
||
250 |
6 250 |
||
251 |
6 325 |
||
252 |
6 401 |
||
253 |
6 477 |
||
254 |
6 528 |
||
255 |
6 605 |
||
256 |
6 682 |
||
257 |
6 733 |
||
258 |
6 811 |
||
259 |
6 889 |
||
260 |
6 968 |
||
261 |
7 047 |
||
262 |
7 126 |
||
263 |
7 206 |
||
264 |
7 286 |
||
265 |
7 367 |
||
266 |
7 448 |
||
267 |
7 529 |
||
268 |
7 638 |
||
269 |
7 747 |
; |
« – lorsque les émissions sont supérieures à 269 grammes par kilomètre, le tarif est égal au produit entre les émissions et 29 € par gramme par kilomètre. » ;
b) (nouveau) Les quatrième et avant-dernier alinéas du c sont ainsi rédigés :
« – soit, d’une part, l’électricité ou l’hydrogène et, d’autre part, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié, l’essence ou le superéthanol E85 ;
« – soit, d’une part, le gaz naturel ou le gaz de pétrole liquéfié et, d’autre part, l’essence ou le superéthanol E85. » ;
c) (nouveau) Le dernier alinéa du d est ainsi rédigé :
« Ce tarif ne s’applique pas aux véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux. » ;
6° Le II de la section III du chapitre III du titre IV est ainsi rédigé :
« II. – Taxes à l’utilisation
« Art. 1010. – Les véhicules utilisés en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques font l’objet :
« 1° Pour les véhicules de tourisme :
« a) D’une taxe annuelle sur les émissions de dioxyde de carbone, dont le tarif est fixé à l’article 1010 septies ;
« b) D’une taxe annuelle relative aux émissions de polluants atmosphériques, dont le tarif est fixé à l’article 1010 octies ;
« 2° Pour les véhicules lourds de transport de marchandises, d’une taxe annuelle à l’essieu, dont le tarif est fixé à l’article 1010 nonies.
« Les taxes mentionnées au 1° du présent article ne sont pas déductibles de l’impôt sur les sociétés.
« 1° : Règles communes de fonctionnement
« Art. 1010 bis. – I. – Le fait générateur des taxes mentionnées à l’article 1010 est constitué par l’utilisation du véhicule en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques.
« II. – Les véhicules sont utilisés en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques lorsque l’une des conditions suivantes est remplie :
« 1° Ils sont immatriculés en France, ou temporairement autorisés à la circulation en France, et ils sont détenus par une entreprise ou font l’objet d’une formule locative de longue durée au bénéfice d’une entreprise ;
« 2° Ils circulent sur les voies ouvertes à la circulation publique du territoire national et une entreprise prend à sa charge, totalement ou partiellement, les frais engagés par une personne physique pour son acquisition ou son utilisation, quelle que soit la forme de cette prise en charge ;
« 3° Dans les cas autres que ceux mentionnés aux 1° et 2° du présent II, ils circulent sur les voies ouvertes à la circulation publique du territoire national pour les besoins de la réalisation d’une activité économique.
« III. – Par dérogation aux I et II, sont réputés ne pas être utilisés :
« 1° Les véhicules qui ne sont pas autorisés à la circulation ainsi que ceux qui, à la demande des pouvoirs publics, sont immobilisés ou mis en fourrière ;
« 2° Les véhicules qui répondent aux deux conditions cumulatives suivantes :
« a) Ils sont autorisés à circuler sur la base d’un certificat d’immatriculation délivré spécifiquement pour les besoins de la construction, de la commercialisation, de la réparation ou du contrôle technique automobiles ;
« b) Ils ne réalisent effectivement aucune opération de transport autre que celle strictement nécessaire pour les besoins mentionnés au a du présent 2°.
« Art. 1010 ter. – I. – Le redevable des taxes mentionnées à l’article 1010 est l’utilisateur du véhicule.
« II. – L’utilisateur du véhicule s’entend :
« 1° Du propriétaire, sauf dans les cas mentionnés aux 2° à 4° ;
« 2° Du preneur, lorsque le véhicule fait l’objet d’une formule locative de longue durée, sauf dans les cas mentionnés aux 3° et 4° ;
« 3° Pour les véhicules de tourisme, de la personne qui dispose du véhicule autrement que dans le cadre d’une formule locative de longue durée, sauf dans le cas mentionné au 4° ;
« 4° Pour les véhicules mentionnés au 2° du II de l’article 1010 bis, de l’entreprise mentionnée au même 2°.
« Art. 1010 quater. – Les taxes deviennent exigibles lors de l’intervention du fait générateur.
« Art. 1010 quinquies. – I. – Le montant des taxes mentionnées à l’article 1010 est égal, pour chaque véhicule, au produit entre, d’une part, la proportion annuelle d’utilisation définie au II du présent article et, d’autre part, un tarif fixé dans les conditions prévues au III.
« Le montant cumulé des deux taxes annuelles prévues au 1° de l’article 1010 devenues exigibles au titre des véhicules mentionnés au 2° du II de l’article 1010 bis fait l’objet d’un abattement de 15 000 €.
« II. – A. – La proportion annuelle d’utilisation du véhicule est égale au quotient entre, d’une part, le nombre de jours où le redevable est utilisateur du véhicule, au sens du II de l’article 1010 ter, et, d’autre part, le nombre de jours de l’année.
« Le changement d’utilisateur est pris en compte à compter du jour où il intervient.
« B. – 1. Par dérogation au A du présent II, le redevable peut opter, au plus tard au moment de la déclaration de la taxe, pour un calcul forfaitaire de la proportion annuelle d’utilisation sur une base trimestrielle.
« L’option est exercée séparément pour chaque taxe et s’applique à l’ensemble des véhicules utilisés par le redevable. Toutefois, si elle est exercée pour l’une des taxes mentionnées au 1° de l’article 1010, elle l’est également pour l’autre taxe mentionnée au même 1°.
« 2. En cas de recours à l’option mentionnée au 1 du présent B, la proportion annuelle d’utilisation d’un véhicule est égale au produit entre, d’une part, 25 % et, d’autre part, le nombre :
« 1° De trimestres civils au premier jour desquels le redevable utilise le véhicule, au sens des 1° et 2° du II de l’article 1010 ter ;
« 2° Et de trimestres civils, ou périodes de quatre-vingt-dix jours consécutifs, au premier jour desquels le redevable utilise le véhicule, au sens des 3° et 4° du II du même article 1010 ter. Si une telle période s’achève l’année suivante, les utilisations réalisées au cours de cette période sont réputées être intervenues lors de l’année où débute cette période.
« 3. Par dérogation au 2 du présent B, ne sont pas pris en compte les trimestres civils, ou périodes de quatre-vingt-dix jours consécutifs, au cours de l’intégralité desquels les conditions d’une exonération sont remplies.
« 4. Lorsqu’au cours d’un trimestre civil ou d’une période de quatre-vingt-dix jours consécutifs, un véhicule vient en remplacement d’un véhicule dont le redevable peut démontrer qu’il est utilisé pour le même usage, ces deux utilisations sont, sur l’ensemble des deux périodes d’utilisation successives, assimilées à l’utilisation d’un véhicule unique.
« C. – Pour les véhicules mentionnés au 2° du II de l’article 1010 bis, lorsque les frais que l’entreprise prend à sa charge sont déterminés en fonction de la distance parcourue par le véhicule pour les déplacements professionnels, la proportion résultant du A du présent II est multipliée par un pourcentage déterminé en fonction de cette distance, exprimée en kilomètres sur une année, à partir du barème suivant :
« |
Distance annuelle parcourue (en kilomètres) |
Pourcentage |
De 0 à 15 000 |
0 % |
|
De 15 001 à 25 000 |
25 % |
|
De 25 001 à 35 000 |
50 % |
|
De 35 001 à 45 000 |
75 % |
|
Supérieur à 45 000 |
100 % |
« Lorsqu’une même personne physique recourt successivement à plusieurs véhicules au cours d’une même année civile, le pourcentage est déterminé, pour chacun de ces véhicules, à partir de la somme des distances relatives à tous ces véhicules.
« En cas de recours à l’option mentionnée au B du présent II, lorsqu’une même personne physique recourt successivement à plusieurs véhicules au cours d’un même trimestre civil ou d’une même période de quatre-vingt-dix jours consécutifs, l’entreprise est réputée n’avoir utilisé que celui pour lequel la distance prise en charge au titre de ce trimestre ou de cette période est la plus élevée.
« III. – Les tarifs de chaque taxe sont fixés, pour chaque véhicule, en fonction de ses caractéristiques techniques à la date d’utilisation, dans les conditions prévues aux articles 1010 septies à 1010 nonies.
« En cas de recours à l’option mentionnée au B du II du présent article, lorsque, pour un même véhicule et une même taxe, plusieurs tarifs sont susceptibles de s’appliquer au cours d’un même trimestre ou d’une même période de quatre-vingt-dix jours consécutifs, le tarif le plus élevé est retenu.
« Art. 1010 sexies. – I. – Les taxes mentionnées à l’article 1010 sont déclarées et liquidées par le redevable dans les conditions suivantes :
« 1° Pour les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée soumis au régime normal d’imposition mentionné au 2 de l’article 287, sur l’annexe à la déclaration mentionnée au 1 du même article 287 déposée au titre du mois de décembre ou du quatrième trimestre de l’année au cours de laquelle la taxe est devenue exigible ;
« 2° Pour les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée soumis au régime réel simplifié d’imposition prévu à l’article 302 septies A, sur la déclaration annuelle mentionnée au 3 de l’article 287 déposée au titre de l’exercice au cours duquel la taxe est devenue exigible ;
« 3° Dans tous les autres cas, sur l’annexe à la déclaration prévue au 1 du même article 287, déposée auprès du service de recouvrement dont relève le siège ou le principal établissement du redevable, au plus tard le 25 janvier de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.
« Toutefois, aucune déclaration n’est requise lorsque le montant de taxe dû est nul.
« II. – Les taxes sont recouvrées et contrôlées selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes.
« III. – En cas de cessation d’activité du redevable, le montant des taxes devenues exigibles lors de l’année de cessation est établi immédiatement. Les taxes sont déclarées, acquittées et, le cas échéant, régularisées selon les modalités prévues pour la taxe sur la valeur ajoutée dont il est redevable ou, à défaut, dans les soixante jours suivant la cessation d’activité.
« IV. – Toute entreprise tient, pour chacune des taxes prévues à l’article 1010 dont elle est redevable, un état récapitulatif trimestriel des véhicules qu’elle utilise et qui sont dans le champ de la taxe.
« Cet état récapitulatif fait apparaître, pour chaque véhicule, les paramètres techniques intervenant dans la fixation du tarif, la date de première immatriculation et la date de première immatriculation en France, le mode d’utilisation, au sens du II de l’article 1010 bis, ainsi que la période d’utilisation. Les véhicules exonérés sont présentés distinctement par motif d’exonération.
« L’état récapitulatif est à jour au plus tard à la date de la déclaration. Il est tenu à la disposition de l’administration et lui est communiqué à première demande.
« V. – Lorsque le redevable n’est pas établi dans un État membre de l’Union européenne ni dans tout autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement de l’impôt, il fait accréditer auprès du service des impôts compétent un représentant assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée établi en France, qui s’engage, le cas échéant, à remplir les formalités au nom et pour le compte du représenté et à acquitter la taxe à sa place.
« 2° : Tarifs et règles particulières
« Art. 1010 septies. – I. – Le tarif de la taxe annuelle sur les émissions de dioxyde de carbone prévue au a du 1° de l’article 1010 est égal :
« 1° Pour les véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation, au montant déterminé en fonction des émissions de dioxyde de carbone, exprimées en grammes par kilomètre, dans les conditions suivantes :
« a) Lorsque les émissions sont inférieures à 21 grammes par kilomètre, le tarif est nul ;
« b) Lorsque les émissions sont supérieures ou égales à 21 grammes par kilomètre et inférieures ou égales à 269 grammes par kilomètre, le tarif est déterminé par le barème suivant :
« |
Émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) |
Tarif par véhicule (en euros) |
|
21 |
17 |
||
22 |
18 |
||
23 |
18 |
||
24 |
19 |
||
25 |
20 |
||
26 |
21 |
||
27 |
22 |
||
28 |
22 |
||
29 |
23 |
||
30 |
24 |
||
31 |
25 |
||
32 |
26 |
||
33 |
26 |
||
34 |
27 |
||
35 |
28 |
||
36 |
29 |
||
37 |
30 |
||
38 |
30 |
||
39 |
31 |
||
40 |
32 |
||
41 |
33 |
||
42 |
34 |
||
43 |
34 |
||
44 |
35 |
||
45 |
36 |
||
46 |
37 |
||
47 |
38 |
||
48 |
38 |
||
49 |
39 |
||
50 |
40 |
||
51 |
41 |
||
52 |
42 |
||
53 |
42 |
||
54 |
43 |
||
55 |
44 |
||
56 |
45 |
||
57 |
46 |
||
58 |
46 |
||
59 |
47 |
||
60 |
48 |
||
61 |
49 |
||
62 |
50 |
||
63 |
50 |
||
64 |
51 |
||
65 |
52 |
||
66 |
53 |
||
67 |
54 |
||
68 |
54 |
||
69 |
55 |
||
70 |
56 |
||
71 |
57 |
||
72 |
58 |
||
73 |
58 |
||
74 |
59 |
||
75 |
60 |
||
76 |
61 |
||
77 |
62 |
||
78 |
117 |
||
79 |
119 |
||
80 |
120 |
||
81 |
122 |
||
82 |
123 |
||
83 |
125 |
||
84 |
126 |
||
85 |
128 |
||
86 |
129 |
||
87 |
131 |
||
88 |
132 |
||
89 |
134 |
||
90 |
135 |
||
91 |
137 |
||
92 |
138 |
||
93 |
140 |
||
94 |
141 |
||
95 |
143 |
||
96 |
144 |
||
97 |
146 |
||
98 |
147 |
||
99 |
149 |
||
100 |
150 |
||
101 |
162 |
||
102 |
163 |
||
103 |
165 |
||
104 |
166 |
||
105 |
168 |
||
106 |
170 |
||
107 |
171 |
||
108 |
173 |
||
109 |
174 |
||
110 |
176 |
||
111 |
178 |
||
112 |
179 |
||
113 |
181 |
||
114 |
182 |
||
115 |
184 |
||
116 |
186 |
||
117 |
187 |
||
118 |
189 |
||
119 |
190 |
||
120 |
192 |
||
121 |
194 |
||
122 |
195 |
||
123 |
197 |
||
124 |
198 |
||
125 |
200 |
||
126 |
202 |
||
127 |
203 |
||
128 |
218 |
||
129 |
232 |
||
130 |
247 |
||
131 |
249 |
||
132 |
264 |
||
133 |
266 |
||
134 |
295 |
||
135 |
311 |
||
136 |
326 |
||
137 |
343 |
||
138 |
359 |
||
139 |
375 |
||
140 |
392 |
||
141 |
409 |
||
142 |
426 |
||
143 |
443 |
||
144 |
461 |
||
145 |
479 |
||
146 |
482 |
||
147 |
500 |
||
148 |
518 |
||
149 |
551 |
||
150 |
600 |
||
151 |
664 |
||
152 |
730 |
||
153 |
796 |
||
154 |
847 |
||
155 |
899 |
||
156 |
952 |
||
157 |
1 005 |
||
158 |
1 059 |
||
159 |
1 113 |
||
160 |
1 168 |
||
161 |
1 224 |
||
162 |
1 280 |
||
163 |
1 337 |
||
164 |
1 394 |
||
165 |
1 452 |
||
166 |
1 511 |
||
167 |
1 570 |
||
168 |
1 630 |
||
169 |
1 690 |
||
170 |
1 751 |
||
171 |
1 813 |
||
172 |
1 875 |
||
173 |
1 938 |
||
174 |
2 001 |
||
175 |
2 065 |
||
176 |
2 130 |
||
177 |
2 195 |
||
178 |
2 261 |
||
179 |
2 327 |
||
180 |
2 394 |
||
181 |
2 480 |
||
182 |
2 548 |
||
183 |
2 617 |
||
184 |
2 686 |
||
185 |
2 757 |
||
186 |
2 827 |
||
187 |
2 899 |
||
188 |
2 970 |
||
189 |
3 043 |
||
190 |
3 116 |
||
191 |
3 190 |
||
192 |
3 264 |
||
193 |
3 300 |
||
194 |
3 337 |
||
195 |
3 374 |
||
196 |
3 410 |
||
197 |
3 448 |
||
198 |
3 485 |
||
199 |
3 522 |
||
200 |
3 580 |
||
201 |
3 618 |
||
202 |
3 676 |
||
203 |
3 735 |
||
204 |
3 774 |
||
205 |
3 813 |
||
206 |
3 852 |
||
207 |
3 892 |
||
208 |
3 952 |
||
209 |
3 992 |
||
210 |
4 032 |
||
211 |
4 072 |
||
212 |
4 113 |
||
213 |
4 175 |
||
214 |
4 216 |
||
215 |
4 257 |
||
216 |
4 298 |
||
217 |
4 340 |
||
218 |
4 404 |
||
219 |
4 446 |
||
220 |
4 488 |
||
221 |
4 531 |
||
222 |
4 573 |
||
223 |
4 638 |
||
224 |
4 682 |
||
225 |
4 725 |
||
226 |
4 769 |
||
227 |
4 812 |
||
228 |
4 880 |
||
229 |
4 924 |
||
230 |
4 968 |
||
231 |
5 036 |
||
232 |
5 081 |
||
233 |
5 150 |
||
234 |
5 218 |
||
235 |
5 288 |
||
236 |
5 334 |
||
237 |
5 404 |
||
238 |
5 474 |
||
239 |
5 521 |
||
240 |
5 592 |
||
241 |
5 664 |
||
242 |
5 735 |
||
243 |
5 783 |
||
244 |
5 856 |
||
245 |
5 929 |
||
246 |
6 002 |
||
247 |
6 052 |
||
248 |
6 126 |
||
249 |
6 200 |
||
250 |
6 250 |
||
251 |
6 325 |
||
252 |
6 401 |
||
253 |
6 477 |
||
254 |
6 528 |
||
255 |
6 605 |
||
256 |
6 682 |
||
257 |
6 733 |
||
258 |
6 811 |
||
259 |
6 889 |
||
260 |
6 968 |
||
261 |
7 047 |
||
262 |
7 126 |
||
263 |
7 206 |
||
264 |
7 286 |
||
265 |
7 367 |
||
266 |
7 448 |
||
267 |
7 529 |
||
268 |
7 638 |
||
269 |
7 747 |
; |
« c) Lorsque les émissions sont supérieures à 269 grammes par kilomètre, le tarif est égal au produit entre les émissions et 29 € par gramme par kilomètre ;
« 2° Pour les véhicules ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation, ayant fait l’objet d’une réception européenne, immatriculés pour la première fois à compter du 1er juin 2004 et qui n’étaient pas utilisés par le redevable avant le 1er janvier 2006, au produit entre les émissions de dioxyde de carbone, exprimées en grammes par kilomètre, et un tarif unitaire, exprimé en euros par gramme par kilomètre, déterminé en fonction de ces mêmes émissions à partir du barème suivant :
« |
Émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) |
Tarif unitaire (en euros par gramme par kilomètre) |
|
inférieures ou égales à 20 |
0 |
||
de 21 à 60 |
1 |
||
de 61 à 100 |
2 |
||
de 101 à 120 |
4,5 |
||
de 121 à 140 |
6,5 |
||
de 141 à 160 |
13 |
||
de 161 à 200 |
19,5 |
||
de 201 à 250 |
23,5 |
||
supérieures ou égales à 251 |
29 |
; |
« 3° Pour les véhicules autres que ceux mentionnés aux 1° ou 2° du présent I, au montant déterminé en fonction de la puissance administrative, exprimée en chevaux administratifs, à partir du barème suivant :
« |
Puissance administrative (en CV) |
Tarif par véhicule (en euros) |
inférieure ou égale à 3 |
750 |
|
de 4 à 6 |
1 400 |
|
de 7 à 10 |
3 000 |
|
de 11 à 15 |
3 600 |
|
supérieure ou égale à 16 |
4 500 |
« II. – Sont exonérés de la taxe annuelle sur les émissions de dioxyde de carbone :
« 1° Les véhicules accessibles en fauteuil roulant ;
« 2° Les véhicules exclusivement affectés par le redevable à la location ;
« 3° Les véhicules pris en location par le redevable sur une période d’au plus un mois civil ou trente jours consécutifs ;
« 4° Les véhicules exclusivement affectés par le redevable à la mise à disposition gratuite et temporaire de ses clients en remplacement de leur véhicule immobilisé ;
« 5° Les véhicules utilisés pour le transport public de personnes ;
« 6° Les véhicules utilisés pour les besoins des activités agricoles ou forestières ;
« 7° Les véhicules utilisés pour l’enseignement de la conduite ;
« 8° Les véhicules utilisés pour l’enseignement du pilotage ou les compétitions sportives ;
« 9° Les véhicules utilisés pour les besoins des opérations mentionnées au 9° du 4 et au 7 de l’article 261 ;
« 10° Les véhicules utilisés par les personnes exerçant leur activité dans les conditions mentionnées à l’article L. 526-5-1 du code de commerce ;
« 11° Les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux ;
« 12° Les véhicules qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :
« a) La source d’énergie combine :
« – soit, d’une part, l’électricité ou l’hydrogène et, d’autre part, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié, l’essence ou le superéthanol E85 ;
« – soit, d’une part, le gaz naturel ou le gaz de pétrole liquéfié et, d’autre part, l’essence ou le superéthanol E85 ;
« b) L’une des deux conditions suivantes est remplie :
« – pour les véhicules mentionnés au 1° du I du présent article, les émissions de dioxyde de carbone n’excèdent pas 60 grammes par kilomètre ; pour les véhicules mentionnés au 2° du même I, elles n’excèdent pas 50 grammes par kilomètre ; pour ceux mentionnés au 3° dudit I, la puissance administrative n’excède pas 3 chevaux administratifs ;
« – les émissions de dioxyde de carbone ou la puissance administrative n’excèdent pas le double des seuils mentionnés au deuxième alinéa du présent b et l’ancienneté du véhicule, déterminée à partir de sa date de première immatriculation, n’excède pas trois années.
« Art. 1010 octies. – I. – A. – Le tarif de la taxe annuelle relative aux émissions de polluants atmosphériques prévue au b du 1° de l’article 1010 est déterminé, en fonction de l’année de la première immatriculation du véhicule et de sa source d’énergie, à partir du barème suivant :
« |
Année de première immatriculation du véhicule |
Tarif lorsque la source d’énergie est exclusivement le gazole (en euros) |
Tarif pour les autres sources d’énergie (en euros) |
à partir de 2015 |
40 |
20 |
|
de 2011 à 2014 |
100 |
45 |
|
de 2006 à 2010 |
300 |
45 |
|
de 2001 à 2005 |
400 |
45 |
|
jusqu’à 2000 |
600 |
70 |
« B. – Relèvent du tarif prévu pour les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement le gazole les véhicules dont la source d’énergie combine le gazole et un autre produit lorsque :
« 1° Pour les véhicules mentionnés au 1° du I de l’article 1010 septies, les émissions de dioxyde de carbone excèdent 120 grammes par kilomètre ;
« 2° Pour les véhicules mentionnés au 2° du même I, les émissions de dioxyde de carbone excèdent 100 grammes par kilomètre ;
« 3° Pour les véhicules mentionnés au 3° dudit I, lorsque la puissance administrative excède 6 chevaux administratifs.
« II. – Sont exonérés de la taxe annuelle relative aux émissions de polluants atmosphériques les véhicules mentionnés aux 1° à 11° du II de l’article 1010 septies.
« Art. 1010 nonies. – I. – A. – La taxe annuelle à l’essieu prévue au 2° de l’article 1010 s’applique aux véhicules suivants, lorsque le poids total autorisé en charge est au moins égal à 12 tonnes :
« 1° Véhicules des catégories N2 et N3 dont la conception permet le transport de marchandises sans remorque ou semi-remorque ;
« 2° Remorques de la catégorie O4 d’un poids total autorisé en charge au moins égal à 16 tonnes, lorsqu’elles sont tractées par un véhicule relevant du 1° du présent A ou un ensemble de véhicules relevant du 3° ;
« 3° Ensembles constitués d’un véhicule de catégorie N2 ou N3 couplé à une semi-remorque de la catégorie O ;
« 4° Tout autre véhicule ou ensemble de véhicules utilisé pour réaliser des opérations de transport de marchandises analogues à celles pour lesquelles les véhicules mentionnés aux 1° à 3° sont conçus.
« B. – La taxe annuelle à l’essieu n’est pas applicable :
« 1° Aux véhicules immatriculés dans un autre État membre de l’Union européenne ;
« 2° Aux ensembles de véhicules dont l’un des éléments est immatriculé dans un autre État membre de l’Union européenne, lorsque cet ensemble a été soumis, dans cet État membre, à la taxe mentionnée à l’article 3 de la directive 1999/62/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 1999 relative à la taxation des poids lourds pour l’utilisation de certaines infrastructures ;
« 3° Aux véhicules immatriculés dans un État tiers avec lequel la France a conclu un accord d’exonération réciproque, ou aux ensembles de véhicules dont l’un des éléments est immatriculé dans un tel État ;
« 4° Aux véhicules situés dans les territoires des collectivités relevant de l’article 73 de la Constitution.
« II. – Pour l’application du présent article et des articles 1010 bis et 1010 ter aux ensembles de véhicules :
« 1° Les remorques de la catégorie O4 qui les composent sont considérées comme des véhicules indépendants ;
« 2° Les tracteurs et semi-remorques composant l’ensemble sont considérés comme un véhicule unique dont l’utilisateur est celui du véhicule tracteur, dont le poids total autorisé en charge est égal au poids total roulant autorisé et dont le nombre d’essieux est celui de la seule semi-remorque.
« Par dérogation au 2° du présent II, les différents utilisateurs des véhicules composant l’ensemble peuvent conjointement désigner parmi eux, pour tout ou partie de la période d’utilisation de cet ensemble, un redevable autre que l’utilisateur du véhicule tracteur. À cette fin, ils établissent une attestation datée au plus tard à la fin du trimestre civil qui suit l’échéance de cette période, et au plus tard le 15 janvier de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible. L’attestation reprend l’identification et les caractéristiques des véhicules composant l’ensemble, la dénomination des utilisateurs et du redevable désigné ainsi que la période concernée. L’ensemble des utilisateurs sont alors solidaires du paiement de la taxe.
« III – A. – Le tarif de la taxe annuelle à l’essieu est déterminé en fonction du nombre d’essieux, du poids total autorisé en charge, exprimé en tonnes, et de la présence ou non d’un système de suspension pneumatique :
« |
Type de véhicule |
Nombre d’essieux |
Poids total autorisé en charge du véhicule ou de l’ensemble (en tonnes) |
Tarif en présence d’un système de suspension pneumatique (en euros) |
Tarif en l’absence d’un système de suspension pneumatique (en euros) |
2 |
supérieur ou égal à 12 |
124 |
276 |
||
Véhicule à moteur isolé |
3 |
supérieur ou égal à 12 |
224 |
348 |
|
4 et plus |
supérieur ou égal à 12 et inférieur à 27 |
148 |
228 |
||
supérieur ou égal à 27 |
364 |
540 |
|||
Remorque de la catégorie O4 |
- |
supérieur ou égal à 16 |
120 |
120 |
|
1 |
supérieur ou égal à 12 et inférieur à 20 |
16 |
32 |
||
supérieur ou égal à 20 |
176 |
308 |
|||
supérieur ou égal à 12 et inférieur à 27 |
116 |
172 |
|||
Ensemble articulé constitué d’un tracteur et d’une ou de plusieurs semi-remorques |
2 |
supérieur ou égal à 27 et inférieur à 33 |
336 |
468 |
|
supérieur ou égal à 33 et inférieur à 39 |
468 |
708 |
|||
supérieur ou égal à 39 |
628 |
932 |
|||
3 et plus |
supérieur ou égal à 12 et inférieur à 38 |
372 |
516 |
||
supérieur ou égal à 38 |
516 |
700 |
« B. – Relèvent du tarif prévu en cas de présence d’un système de suspension pneumatique les véhicules pour lesquels l’essieu moteur dispose d’une suspension reconnue comme équivalente dans les conditions définies à l’annexe III au règlement (UE) n° 1230/2012 de la Commission du 12 décembre 2012 portant application du règlement (CE) n° 661/2009 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les prescriptions pour la réception par type relatives aux masses et dimensions des véhicules à moteur et de leurs remorques et modifiant la directive 2007/46/CE du Parlement européen et du Conseil.
« C. – Pour les véhicules acheminés en transport combiné, au sens de l’article 1er de la directive 92/106/CEE du Conseil du 7 décembre 1992 relative à l’établissement de règles communes pour certains transports combinés de marchandises entre États, le tarif applicable est égal à 25 % de celui mentionné au A du présent III.
« IV. – Sont exonérés de la taxe annuelle à l’essieu :
« 1° Les véhicules utilisés pour les besoins de la défense nationale, de la protection civile, des services de lutte contre les incendies, des services publics de secours et des forces responsables du maintien de l’ordre ;
« 2° Les véhicules utilisés pour l’entretien des voies de circulation ;
« 3° Les véhicules affectés aux transports intérieurs aux enceintes des chantiers ou des entreprises, même si ces transports impliquent de traverser les voies ouvertes à la circulation publique ;
« 4° Les véhicules constitués d’un châssis routier sur lesquels sont installés à demeure, dans le cadre de travaux publics et industriels en France, les équipements suivants et qui sont exclusivement utilisés pour le transport de ces équipements :
« a) Engins de levage et de manutention ;
« b) Pompes et stations de pompage ;
« c) Groupes moto-compresseurs mobiles ;
« d) Bétonnières et pompes à béton, à l’exception des bétonnières à tambour utilisées pour le transport de béton ;
« e) Groupes générateurs mobiles ;
« f) Engins de forage mobiles ;
« 5° Les véhicules de collection ;
« 6° Les véhicules utilisés pour le transport des marchandises des cirques ainsi que pour la restauration et le logement des personnels des cirques ;
« 7° Les véhicules utilisés pour le transport des jeux, manèges forains et autres marchandises utilisées au sein des fêtes foraines ;
« 8° Les véhicules utilisés par les centres équestres ;
« 9° Les véhicules utilisés par les exploitants agricoles pour le transport de leurs récoltes. » ;
7° Les articles 1010-0 A et 1010 B sont abrogés ;
8° L’article 1012 ter est ainsi modifié :
a) Le II est complété par un C ainsi rédigé :
« C. – Pour les véhicules dont la première immatriculation est intervenue à compter du 1er janvier 2022, le tarif résultant des A et B est limité à 50 % du prix d’acquisition du véhicule. » ;
a bis) (nouveau) Le III est ainsi rédigé :
« III. – A. – Le barème en émissions de dioxyde de carbone du malus à compter du 1er janvier 2022 est fixé comme suit :
« 1° Lorsque les émissions sont inférieures à 128 grammes par kilomètre, le tarif est nul ;
« 2° Lorsque les émissions sont supérieures ou égales à 128 grammes par kilomètre et inférieures ou égales à 223 grammes par kilomètre, le barème est le suivant :
« |
Émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) |
Tarif par véhicule (en euros) |
|
128 |
50 |
||
129 |
75 |
||
130 |
100 |
||
131 |
125 |
||
132 |
150 |
||
133 |
170 |
||
134 |
190 |
||
135 |
210 |
||
136 |
230 |
||
137 |
240 |
||
138 |
260 |
||
139 |
280 |
||
140 |
310 |
||
141 |
330 |
||
142 |
360 |
||
143 |
400 |
||
144 |
450 |
||
145 |
540 |
||
146 |
650 |
||
147 |
740 |
||
148 |
818 |
||
149 |
898 |
||
150 |
983 |
||
151 |
1 074 |
||
152 |
1 172 |
||
153 |
1 276 |
||
154 |
1 386 |
||
155 |
1 504 |
||
156 |
1 629 |
||
157 |
1 761 |
||
158 |
1 901 |
||
159 |
2 049 |
||
160 |
2 205 |
||
161 |
2 370 |
||
162 |
2 544 |
||
163 |
2 726 |
||
164 |
2 918 |
||
165 |
3 119 |
||
166 |
3 331 |
||
167 |
3 552 |
||
168 |
3 784 |
||
169 |
4 026 |
||
170 |
4 279 |
||
171 |
4 543 |
||
172 |
4 818 |
||
173 |
5 105 |
||
174 |
5 404 |
||
175 |
5 715 |
||
176 |
6 039 |
||
177 |
6 375 |
||
178 |
6 724 |
||
179 |
7 086 |
||
180 |
7 462 |
||
181 |
7 851 |
||
182 |
8 254 |
||
183 |
8 671 |
||
184 |
9 103 |
||
185 |
9 550 |
||
186 |
10 011 |
||
187 |
10 488 |
||
188 |
10 980 |
||
189 |
11 488 |
||
190 |
12 012 |
||
191 |
12 552 |
||
192 |
13 109 |
||
193 |
13 109 |
||
194 |
14 273 |
||
195 |
14 881 |
||
196 |
15 506 |
||
197 |
16 149 |
||
198 |
16 810 |
||
199 |
17 490 |
||
200 |
18 188 |
||
201 |
18 905 |
||
202 |
19 641 |
||
203 |
20 396 |
||
204 |
21 171 |
||
205 |
21 966 |
||
206 |
22 781 |
||
207 |
23 616 |
||
208 |
24 472 |
||
209 |
25 349 |
||
210 |
26 247 |
||
211 |
27 166 |
||
212 |
28 107 |
||
213 |
29 070 |
||
214 |
30 056 |
||
215 |
31 063 |
||
216 |
32 094 |
||
217 |
33 147 |
||
218 |
34 224 |
||
219 |
35 324 |
||
220 |
36 447 |
||
221 |
37 595 |
||
222 |
38 767 |
||
223 |
39 964 |
; |
« 3° Lorsque les émissions excèdent 223 grammes par kilomètre, le tarif est fixé à 40 000 €.
« B. – Le barème en puissance administrative du malus à compter du 1er janvier 2022 est fixé comme suit :
« |
Puissance administrative (en CV) |
Montant de la taxe (en euros) |
|
jusqu’à 4 |
0 |
||
5 |
1 000 |
||
6 |
3 000 |
||
7 |
4 000 |
||
8 |
6 000 |
||
9 |
7 000 |
||
10 |
9 250 |
||
11 |
10 500 |
||
12 |
12 500 |
||
13 |
13 500 |
||
14 |
15 625 |
||
15 |
16 500 |
||
16 |
19 250 |
||
17 |
21 000 |
||
18 |
23 500 |
||
19 |
26 000 |
||
20 |
28 500 |
||
21 |
31 000 |
||
22 |
33 500 |
||
23 |
36 000 |
||
24 |
38 500 |
||
à partir de 25 |
40 000 |
» ; |
b) Le même III est ainsi rédigé :
« III. – A. – Le barème en émissions de dioxyde de carbone du malus à compter du 1er janvier 2023 est fixé comme suit :
« 1° Lorsque les émissions sont inférieures à 123 grammes par kilomètre, le tarif est nul ;
« 2° Lorsque les émissions sont supérieures ou égales à 123 grammes par kilomètre et inférieures ou égales à 225 grammes par kilomètre, le barème est le suivant :
« |
Émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) |
Tarif par véhicule (en euros) |
|
123 |
50 |
||
124 |
75 |
||
125 |
100 |
||
126 |
125 |
||
127 |
150 |
||
128 |
170 |
||
129 |
190 |
||
130 |
210 |
||
131 |
230 |
||
132 |
240 |
||
133 |
260 |
||
134 |
280 |
||
135 |
310 |
||
136 |
330 |
||
137 |
360 |
||
138 |
400 |
||
139 |
450 |
||
140 |
540 |
||
141 |
650 |
||
142 |
740 |
||
143 |
818 |
||
144 |
898 |
||
145 |
983 |
||
146 |
1 074 |
||
147 |
1 172 |
||
148 |
1 276 |
||
149 |
1 386 |
||
150 |
1 504 |
||
151 |
1 629 |
||
152 |
1 761 |
||
153 |
1 901 |
||
154 |
2 049 |
||
155 |
2 205 |
||
156 |
2 370 |
||
157 |
2 544 |
||
158 |
2 726 |
||
159 |
2 918 |
||
160 |
3 119 |
||
161 |
3 331 |
||
162 |
3 552 |
||
163 |
3 784 |
||
164 |
4 026 |
||
165 |
4 279 |
||
166 |
4 543 |
||
167 |
4 818 |
||
168 |
5 105 |
||
169 |
5 404 |
||
170 |
5 715 |
||
171 |
6 039 |
||
172 |
6 375 |
||
173 |
6 724 |
||
174 |
7 086 |
||
175 |
7 462 |
||
176 |
7 851 |
||
177 |
8 254 |
||
178 |
8 671 |
||
179 |
9 103 |
||
180 |
9 550 |
||
181 |
10 011 |
||
182 |
10 488 |
||
183 |
10 980 |
||
184 |
11 488 |
||
185 |
12 012 |
||
186 |
12 552 |
||
187 |
13 109 |
||
188 |
13 682 |
||
189 |
14 273 |
||
190 |
14 881 |
||
191 |
15 506 |
||
192 |
16 149 |
||
193 |
16 810 |
||
194 |
17 490 |
||
195 |
18 188 |
||
196 |
18 905 |
||
197 |
19 641 |
||
198 |
20 396 |
||
199 |
21 171 |
||
200 |
21 966 |
||
201 |
22 781 |
||
202 |
23 616 |
||
203 |
24 472 |
||
204 |
25 349 |
||
205 |
26 247 |
||
206 |
27 166 |
||
207 |
28 107 |
||
208 |
29 070 |
||
209 |
30 056 |
||
210 |
31 063 |
||
211 |
32 094 |
||
212 |
33 147 |
||
213 |
34 224 |
||
214 |
35 324 |
||
215 |
36 447 |
||
216 |
37 595 |
||
217 |
38 767 |
||
218 |
39 964 |
||
219 |
41 185 |
||
220 |
42 431 |
||
221 |
43 703 |
||
222 |
45 000 |
||
223 |
46 323 |
||
224 |
47 672 |
||
225 |
49 047 |
; |
« 3° Lorsque les émissions excèdent 225 grammes par kilomètre, le tarif est fixé à 50 000 €.
« B. – Le barème en puissance administrative du malus à compter du 1er janvier 2023 est fixé comme suit :
« |
Puissance administrative (en CV) |
Montant de la taxe (en euros) |
|
jusqu’à 3 |
0 |
||
4 |
500 |
||
5 |
2 250 |
||
6 |
3 500 |
||
7 |
4 750 |
||
8 |
6 500 |
||
9 |
8 000 |
||
10 |
9 500 |
||
11 |
11 500 |
||
12 |
12 750 |
||
13 |
14 500 |
||
14 |
16 000 |
||
15 |
18 750 |
||
16 |
20 500 |
||
17 |
23 000 |
||
18 |
25 500 |
||
19 |
28 000 |
||
20 |
30 500 |
||
21 |
33 000 |
||
22 |
35 500 |
||
23 |
38 000 |
||
24 |
40 000 |
||
25 |
42 500 |
||
26 |
45 000 |
||
27 |
47 500 |
||
28 et au-delà |
50 000 |
» |
II. – Le code des douanes est ainsi modifié :
1° À la fin du premier alinéa de l’article 265 septies, les mots : « titulaires des contrats cités à l’article 284 bis A » sont remplacés par les mots : « preneurs d’une formule locative de longue durée, au sens du 7° de l’article 1007 du code général des impôts » ;
2° Les articles 284 bis à 284 sexies sont abrogés.
III. – À compter de la date prévue au A du V, au 2° de l’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale, les mots : « de la taxe mentionnée à » sont remplacés par les mots : « des taxes annuelles prévues au 1° de ».
IV. – Le III de la section III du chapitre III du titre IV de la première partie du livre Ier du code général des impôts, dans sa rédaction résultant de l’article 69 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, est ainsi modifié :
1° L’article 1012 ter est ainsi modifié :
a) Les II et III sont ainsi rédigés :
« II. – A. – Le tarif du malus, en euros, est déterminé à partir des émissions de dioxyde de carbone, en gramme par kilomètre, ou à partir de la puissance administrative, en chevaux administratifs, au moyen des barèmes suivants :
« |
Type de véhicule (nature du barème) |
Date de première immatriculation du véhicule |
Dispositions relatives au barème applicable |
Véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation (barème CO2 - WLTP) |
à compter du 1er janvier 2021 |
A du III du présent article, dans sa rédaction en vigueur à la date de première immatriculation du véhicule |
|
jusqu’au 31 décembre 2020 |
deuxième alinéa du a du III de l’article 1011 bis, dans sa rédaction en vigueur au 1er mars 2020 |
||
Véhicules réceptionnés UE et ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation (barème CO2 - NEDC) |
à compter du 1er janvier 2020 |
deuxième alinéa du a du III de l’article 1011 bis, dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2020 |
|
jusqu’au 31 décembre 2019 |
deuxième alinéa du a du III de l’article 1011 bis, dans sa rédaction en vigueur à la date de première immatriculation du véhicule |
||
Véhicules non réceptionnés UE et ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation (barème en puissance administrative) |
à compter du 1er janvier 2021 |
B du III du présent article, dans sa rédaction en vigueur à la date de première immatriculation du véhicule |
|
jusqu’au 31 décembre 2020 |
deuxième alinéa du b du III de l’article 1011 bis, dans sa rédaction en vigueur à la date de première immatriculation du véhicule |
« B. – Pour les véhicules ayant fait l’objet d’une immatriculation au moins six mois avant celle donnant lieu au malus, le montant résultant du barème déterminé conformément au A du présent II fait l’objet d’une réfaction de 10 % pour chaque période de douze mois entamée depuis la date de première immatriculation.
« III. – A. – Le barème en émissions de dioxyde de carbone du malus à compter du 1er janvier 2021 est fixé comme suit :
« 1° Lorsque les émissions sont inférieures à 133 grammes par kilomètre, le tarif est nul ;
« 2° Lorsque les émissions sont supérieures ou égales à 133 grammes par kilomètre et inférieures ou égales à 225 grammes par kilomètre, le barème est le suivant :
« |
Émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) |
Tarif par véhicule (en euros) |
|
133 |
50 |
||
134 |
75 |
||
135 |
100 |
||
136 |
125 |
||
137 |
150 |
||
138 |
170 |
||
139 |
190 |
||
140 |
210 |
||
141 |
230 |
||
142 |
240 |
||
143 |
260 |
||
144 |
280 |
||
145 |
310 |
||
146 |
330 |
||
147 |
360 |
||
148 |
400 |
||
149 |
450 |
||
150 |
540 |
||
151 |
650 |
||
152 |
740 |
||
153 |
818 |
||
154 |
898 |
||
155 |
983 |
||
156 |
1 074 |
||
157 |
1 172 |
||
158 |
1 276 |
||
159 |
1 386 |
||
160 |
1 504 |
||
161 |
1 629 |
||
162 |
1 761 |
||
163 |
1 901 |
||
164 |
2 049 |
||
165 |
2 205 |
||
166 |
2 370 |
||
167 |
2 544 |
||
168 |
2 726 |
||
169 |
2 918 |
||
170 |
3 119 |
||
171 |
3 331 |
||
172 |
3 552 |
||
173 |
3 784 |
||
174 |
4 026 |
||
175 |
4 279 |
||
176 |
4 543 |
||
177 |
4 818 |
||
178 |
5 105 |
||
179 |
5 404 |
||
180 |
5 715 |
||
181 |
6 039 |
||
182 |
6 375 |
||
183 |
6 724 |
||
184 |
7 086 |
||
185 |
7 462 |
||
186 |
7 851 |
||
187 |
8 254 |
||
188 |
8 671 |
||
189 |
9 103 |
||
190 |
9 550 |
||
191 |
10 011 |
||
192 |
10 488 |
||
193 |
10 980 |
||
194 |
11 488 |
||
195 |
12 012 |
||
196 |
12 552 |
||
197 |
13 109 |
||
198 |
13 682 |
||
199 |
14 273 |
||
200 |
14 881 |
||
201 |
15 506 |
||
202 |
16 149 |
||
203 |
16 810 |
||
204 |
17 490 |
||
205 |
18 188 |
||
206 |
18 905 |
||
207 |
19 641 |
||
208 |
20 396 |
||
209 |
21 171 |
||
210 |
21 966 |
||
211 |
22 781 |
||
212 |
23 616 |
||
213 |
24 472 |
||
214 |
25 349 |
||
215 |
26 247 |
||
216 |
27 166 |
||
217 |
28 107 |
||
218 |
29 070 |
; |
« 3° Lorsque les émissions sont supérieures à 218 grammes, le tarif est fixé à 30 000 €.
« B. – Le barème en puissance administrative du malus à compter du 1er janvier 2021 est fixé comme suit :
« |
Puissance administrative (en CV) |
Montant de la taxe (en euros) |
|
jusqu’à 4 |
0 |
||
5 |
250 |
||
6 |
2 825 |
||
7 |
3 425 |
||
8 |
5 950 |
||
9 |
6 550 |
||
10 |
9 075 |
||
11 |
9 675 |
||
12 |
12 200 |
||
13 |
12 800 |
||
14 |
15 325 |
||
15 |
15 925 |
||
16 |
18 450 |
||
17 |
19 150 |
||
18 |
22 500 |
||
19 |
25 000 |
||
20 |
27 500 |
||
à partir de 21 |
30 000 |
» ; |
b) Le IV est ainsi modifié :
– au 1°, le sigle : « CV » est remplacé par les mots : « cheval administratif » ;
– au 2°, le sigle : « CV » est remplacé, deux fois, par les mots : « chevaux administratifs » ;
– après le même 2°, il est inséré un 3° ainsi rédigé :
« 3° Lorsque le véhicule est acquis par une personne morale et comporte au moins huit places assises, 80 grammes par kilomètre. » ;
c) Le V est ainsi modifié :
– à la première phrase du 2°, les mots : « cette carte » sont remplacés par les mots : « l’une de ces cartes » ;
– il est ajouté un 3° ainsi rédigé :
« 3° Les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux » ;
2° Après la première occurrence du mot : « véhicules », la fin du III de l’article 1012 quater est ainsi rédigée : « de collection. »
V. – A. – Le 1°, le b du 2°, les 6° et 7° et les a et a bis du 8° du I ainsi que le III entrent en vigueur le 1er janvier 2022.
Le b du 8° du I entre en vigueur le 1er janvier 2023.
B. – Par dérogation, l’article 302 decies du code général des impôts, dans sa rédaction résultant du b du 2° du I du présent article, ainsi que le 2° de l’article 1010, les articles 1010 bis à 1010 sexies et l’article 1010 nonies du code général des impôts, dans leur rédaction résultant du 6° du I du présent article, sont applicables aux utilisations de véhicules mentionnés au A du I de l’article 1010 nonies du code général des impôts intervenant à compter du 1er janvier 2021.
Toutefois, la taxe annuelle à l’essieu s’applique, sans exonération, aux véhicules suivants lorsqu’ils ne sont pas couverts par un accord de la Commission européenne mentionné au b du 2 de l’article 6 de la directive 1999/62/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 1999 relative à la taxation des poids lourds pour l’utilisation de certaines infrastructures :
1° Véhicules qui ne sont pas utilisés par des entreprises pour les besoins de la réalisation d’une activité économique, au sens du 8° de l’article 1007 du code général des impôts ;
2° Véhicules mentionnés au 2° du III de l’article 1010 bis du même code et au 3° du IV de l’article 1010 nonies dudit code.
C. – Le c du 3° du I est applicable pour les taxes dont le fait générateur intervient à compter du 1er mars 2020.
VI (nouveau). – Avant le 1er octobre 2021, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’évaluation de la fiscalité automobile en France.