SEANCE DU 15 JANVIER 2002


ERRATA
au compte rendu intégral de la séance du 18 décembre 2001
RESSOURCES PROPRES
DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES

Page 7118, 1re colonne, 1er alinéa, 1re ligne :
Au lieu de : « 29 novembre »,
Lire : « 29 septembre ».

au compte rendu intégral de la séance du 19 décembre 2001
SÉCURITÉ DES INFRASTRUCTURES
ET SYSTÈMES DE TRANSPORT

Page 7162, 1re colonne, 6e alinéa (art. 8 bis ), 1re ligne :
Au lieu de : « chapitre Ier »,
Lire : « du titre Ier ».
Page 7163, 1re colonne, 5e alinéa, 4e ligne :
Au lieu de : « transport et »,
Lire : « transport, ».

ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT
établi par le Sénat dans sa séance du mardi 15 janvier 2002
à la suite des conclusions de la conférence des présidents

Mercredi 16 janvier 2002, à 15 heures et le soir :

Ordre du jour prioritaire

Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la démocratie de proximité (n° 415, 2000-2001).
Jeudi 17 janvier 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30 :
1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la démocratie de proximité (n° 415, 2000-2001).
A 15 heures et le soir :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)
3° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 22 janvier 2002 :
A 9 h 30 :
1° Dix-huit questions orales (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 1208 de M. Dominique Leclerc à M. le ministre délégué à la santé (Revendications des internes en pharmacie) ;

- n° 1213 de M. Denis Badré à M. le ministre de l'éducation nationale (Affectation du « pavillon de Valois » situé dans le parc de Saint-Cloud) ;

- n° 1214 de M. Xavier Darcos à M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat (Inégalités de traitement dans le cadre de la filière sportive territoriale) ;

- n° 1220 de Mme Gisèle Gautier à M. le ministre de l'intérieur (Aggravation de la violence et de l'insécurité) ;

- n° 1221 de M. Didier Boulaud à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Prolongement de l'axe autoroutier A 77) ;

- n° 1223 de M. Marcel-Pierre Cléach à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Situation financière de l'union départementale des associations familiales de la Sarthe) ;

- n° 1225 de M. Jean-Claude Peyronnet à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Mise en oeuvre de la programmation FSE 2000-2006) ;

- n° 1226 de M. Jean-François Picheral à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice (Rénovation du tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence) ;

- n° 1227 de M. Bernard Cazeau à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Diminution des effectifs aux ateliers SNCF de Chamiers en Dordogne) ;

- n° 1228 de M. Raymond Courrière à M. le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (Réglementation applicable aux décharges ou installations de stockage de déchets ménagers) ;

- n° 1229 de M. Georges Mouly à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Difficultés des associations s'occupant d'incapables majeurs) ;

- n° 1230 de M. Gérard Bailly à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Tracé des branches sud et est du TGV Rhin-Rhône) ;

- n° 1231 de Mme Annie David à M. le ministre délégué à la santé (Conséquences de la pollution à la dioxine provenant de l'usine de Gilly-sur-Isère) ;

- n° 1232 de M. François Zoccheto à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Aménagement du temps de travail dans le secteur des transports sanitaires) ;

- n° 1233 de M. Rodolphe Désiré à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Soutien à l'investissement outre-mer) ;

- n° 1235 de M. Serge Franchis à M. le ministre délégué à la santé (Maintien des pharmacies en zones rurales) ;

- n° 1240 de M. Gérard Delfau à M. le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (Décharge du Thot) ;

- n° 1246 de M. Jean-Jacques Hyest à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice (Réforme de l'aide juridictionnelle).

A 16 heures et le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relative au régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle (n° 138, 2001-2002).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 21 janvier 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif aux droits des malades et à la qualité du système de santé (n° 4, 2001-2002).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 22 janvier 2002, à 12 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ;

- à cinq heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe ;

- l'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 21 janvier 2002.)

Mercredi 23 janvier 2002, à 15 heures et le soir :

Ordre du jour prioritaire

Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif aux droits des malades et à la qualité du système de santé (n° 4, 2001-2002).
Jeudi 24 janvier 2002, à 9 h 30, à 15 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

Suite du projet de loi adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif aux droits des malades et à la qualité du système de santé (n° 4, 2001-2002).

Mardi 29 janvier 2002 :

Ordre du jour réservé

A 10 heures :
1° Question orale avec débat n° 40 de M. Alain Lambert à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les modalités et les conséquences du passage aux 35 heures dans les trois fonctions publiques.
(En application des premier et deuxième alinéas de l'article 82 du règlement, la conférence des présidents a fixé à deux heures la durée globale du temps dont disposeront dans le débat les orateurs des groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe ; l'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 28 janvier 2002).
A 16 heures et, éventuellement, le soir :
2° Conclusions de la commission des affaires culturelles sur la proposition de loi de M. Nicolas About autorisant la restitution par la France de la dépouille mortelle de Saartjie Baartman, dite « Vénus hottentote », à l'Afrique du Sud (n° 114, 2002-2002).
(La conférence des présidents a décidé de fixer au lundi 28 janvier 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Conclusions de la commission des lois sur la proposition de loi de M. Hubert Haenel, aménageant la loi renforçant la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes (n° 101, 2001-2002).
(La conférence des présidents a décidé de fixer au lundi 28 janvier 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Mercredi 30 janvier 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
1° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, portant réforme des tribunaux de commerce (n° 239, 2000-2001).
2° Projet de loi organique, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, modifiant l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature et instituant le recrutement de conseillers de cour d'appel exerçant à titre temporaire (n° 241, 2000-2001).
3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, modifiant la loi n° 85-99 du 25 janvier 1985 relative aux administrateurs judiciaires, mandataires judiciaires à la liquidation des entreprises et experts en diagnostics d'entreprises (n° 243, 2000-2001).
(La conférence des présidents a décidé de fixer au mardi 29 janvier 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ces trois textes.)

Jeudi 31 janvier 2002

A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Suite des projets de loi inscrits l'ordre du jour du mercredi 30 janvier 2002.
A 15 heures :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)
3° Dépôt du rapport annuel de la Cour des comptes par M. François Logerot, premier président de la Cour des comptes.

Ordre du jour prioritaire

4° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 5 février 2002 :
A 9 h 30 :
1° Six questions orales (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 1184 de M. René-Pierre Signé à M. le ministre de l'éducation nationale (Difficultés du centre d'information et d'orientation de Nevers) ;

- n° 1222 de M. Jean-Paul Amoudry à M. le ministre de l'intérieur (Attribution des aides du Fonds national pour le développement des adductions d'eau) ;

- n° 1243 de M. André Trillard à M. le ministre délégué à la santé (Fusion des centres d'appels d'urgence de Nantes et de Saint-Nazaire) ;

- n° 1244 de Mme Marie-Claude Beaudeau à Mme le secrétaire d'Etat au logement (Déconventionnement de 60 000 logements) ;

- n° 1245 de Mme Valéri Létard à Mme le secrétaire d'Etat au logement (Contributions des communes en matière de logement social) ;

- n° 1247 de M. André Vantomme à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Réduction du temps de travail dans les hôpitaux).

A 16 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Suite des projets de loi inscrits à l'ordre du jour du jeudi 31 janvier 2002.
Mercredi 6 février 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
1° Sous réserve de sa transmission, projet de loi modifiant la loi n° 77-808 du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion.
(La conférence des présidents a décidé de fixer au mardi 5 février 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, relative au nom patronymique (n° 225, 2000-2001).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 5 février 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ;

- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 5 février 2002.)
3° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, portant réforme du divorce (n° 17, 2001-2002).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 5 février 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ;

- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 5 février 2002.)
Jeudi 7 février 2002 :
A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Suite de l'ordre du jour de la veille.
A 15 heures et, éventuellement, le soir :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance, avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Suite de l'ordre du jour du matin.

*
* *

Mercredi 20 février 2002 :
A 15 heures :
Séance exceptionnelle pour le bicentenaire de la naissance de Victor Hugo, sénateur de la IIIe République.
Au cours de cette séance interviendront le président du Sénat, un orateur par groupe (dix minutes), ainsi qu'un représentant du Gouvernement.

A N N E X E 1
Questions orales inscrites à l'ordre du jour
du mardi 22 janvier 2002

N° 1208. - M. Dominique Leclerc attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les revendications des internes en pharmacie. Ceux-ci souhaitent obtenir une amélioration de leur statut. Ils demandent à cet effet une application immédiate du repos de sécurité en leur faveur, que leur temps de travail soit réduit et aménagé conformément à la loi relative à la réduction du temps de travail. Enfin, ils aspirent à ce que les gardes et astreintes soient revalorisées. Il lui serait reconnaissant de bien vouloir lui faire savoir s'il envisage de donner satisfaction à ces revendications qui lui paraissent justifiées.
N° 1213. - M. Denis Badré attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur son arrêté du 10 septembre 2001, signé conjointement avec le secrétaire d'Etat au budget, qui attribue à l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de l'académie de Versailles un ensemble immobilier dans le parc de Saint-Cloud, allée de la Carrière, qui semble correspondre au « pavillon de Valois », seul reste encore en élévation du palais détruit pendant la guerre de 1870. A plusieurs reprises, pourtant, à l'occasion du « comité de liaison » associant les représentants du ministère de la culture et les maires des communes riveraines du parc de Saint-Cloud, l'éventualité d'une réaffectation de ce bâtiment au domaine a été évoquée. Il a été proposé d'y aménager un musée historique dédié au château démoli et au parc. Le départ programmé de l'Ecole nationale supérieure (ENS), précédent occupant du pavillon, semblait favoriser cette opportunité, qui paraissait à beaucoup fondamentale pour la valorisation et l'animation de ce parc historique majeur d'Ile-de-France, aux portes de Paris. Il souhaiterait savoir si le projet de création d'un musée du domaine de Saint-Cloud dans le pavillon de Valois pourra être concilié avec l'installation de l'IUFM. L'abandon du projet de création d'un musée apparaîtrait particulièrement dommageable aux yeux de tous les riverains du parc et des défenseurs de notre patrimoine. D'autant plus que le départ de l'Ecole normale supérieure a également rendus disponibles d'autres locaux. Ainsi, près de la manufacture de Sèvres, plusieurs bâtiments dont l'emplacement est moins stratégique et l'histoire moins prestigieuse pourraient également être utilisés par l'IUFM.
N° 1214. - M. Xavier Darcos attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat sur les inégalités de traitement constatées dans la filière sportive territoriale. Les avantages consentis dans d'autres filières ne s'appliquent pas aux conseillers territoriaux des activités physiques et sportives, notamment en ce qui concerne : l'indemnité d'exercice attribuée aux fonctionnaires du service du cadre national des préfectures (décret n° 97-1223 du 26 décembre 1997 portant création d'une indemnité d'exercice de missions des préfectures) ; la nouvelle bonification indiciaire prise en compte pour le calcul des retraites applicable à de nombreux cadres territoriaux (décret n° 91-711 du 24 juillet 1991 portant attribution de la nouvelle bonification indiciaire à certains personnels de la fonction publique territoriale). S'agissant d'une inégalité de traitement portant sur des rémunérations complémentaires justifiées par le degré des responsabilités exercées, il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour que les conseillers territoriaux des activités physiques soient, suite à une omission de caractère réglementaire, rétablis équitablement dans leurs droits.




N° 1220. - Mme Gisèle Gautier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur l'aggravation de la violence et de l'insécurité dans notre pays. La ville d'Orvault en Loire-Atlantique n'échappe pas aux violences urbaines. Depuis un an, on constate une montée en puissance de ce phénomène dans différents quartiers de la commune. Les faits suivants en sont une preuve tangible : un hold-up dans divers magasins avec parfois des prises d'otages, agressions physiques avec menaces de mort sur des agents municipaux chargés de mission de gardiennage ou de surveillance, incendies de bâtiments publics, de véhicules _ cinquante-cinq depuis le début de l'année _ provoquant parfois un début d'incendie dans des maisons d'habitation. Elle souligne que les récentes séries d'incendies dont les médias se sont largement fait l'écho ont créé un climat de psychose et d'insécurité parmi la population. Les conditions de vie deviennent de plus en plus insupportables dans certains quartiers. Elle lui expose que la municipalité a créé un véritable dispositif de prévention et de traitement de la délinquance, en étroite concertation avec l'office des centres sociaux et l'ensemble des partenaires concernés. Elle lui indique que, malgré l'importance du plan mis en place par le maire de la commune, il convient aujourd'hui d'en admettre les limites. L'impression d'impunité doit cesser. Aussi, il est urgent de tout mettre en oeuvre pour éviter des actions d'autodéfense. C'est pourquoi elle lui demande de lui indiquer s'il prévoit d'augmenter les moyens des forces de police et ceux de la justice afin qu'elles puissent agir rapidement et si le Gouvernement entend procéder à une réforme de notre législation, celle concernant en particulier les mineurs délinquants. Enfin, elle lui demande de l'informer sur les moyens qui peuvent être déployés au plan local en faveur de la commune d'Orvault.
N° 1221. - M. Didier Boulaud attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le projet actuel de prolongement de l'axe autoroutier A 77, dans le département de la Nièvre, qui débuterait à la côte de Plagny, à la sortie de l'agglomération de Nevers, et s'arrêterait juste avant le hameau de Moiry, sur la commune de Saint-Parize-le-Châtel. Bon nombre de Nivernais, et plus particulièrement les habitants du hameau de Moiry, sont inquiets. L'actuel tracé implique la traversée très dangereuse de Moiry. Plusieurs accidents mortels s'y sont produits. Ce hameau n'est absolument pas adapté au flot accru de circulation en provenance du nouveau tronçon d'A 77. Pour des raisons de sécurité évidentes, il lui demande dans quelle mesure il est possible d'inscrire le prolongement de l'A 77 dans la première phase de travaux afin que le raccordement à la route nationale 7 ait lieu au lieudit Les Carrières et non plus à l'emplacement actuellement prévu. Le village serait ainsi évité.
N° 1223. - M. Marcel-Pierre Cléach appelle avec une très grande insistance l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation financière gravissime dans laquelle se trouve l'union départementale des associations familiales (UDAF) sarthoise, gestionnaire des services de tutelle d'Etat. Les mesures de protection juridique concernent 1 % de la population française et, depuis dix ans, le nombre de personnes protégées est en constante progression. Les associations, qui ont accepté d'assurer pour l'Etat, par délégation, l'exercice de ces mesures de protection, assument une réelle fonction de régulateur social auprès d'un public en difficulté, souvent très isolé et démuni face à la complexité de notre organisation sociale. Ce service est-il reconnu ? L'Etat se souvient-il avoir sollicité les associations pour accepter ces délégations ? Il semble que non puisqu'au-delà de la réforme, préconisée par plus de trois rapports depuis 1997, annoncée à maintes reprises et jamais réalisée, l'Etat n'honore pas les engagements financiers contractés. Au total, pour l'exercice des tutelles et curatelles d'Etat en Sarthe, au titre des années 1998, 2000 et 2001, l'Etat doit 2 579 245 francs. L'UDAF de la Sarthe n'a pas de réserves de trésorerie lui permettant de faire face à de tels déficits. Actuellement, en Sarthe, chaque délégué à la tutelle gère en moyenne 65 majeurs protégés pour 35 heures de travail par semaine. L'équilibre du budget nécessiterait le licenciement de deux personnes, ce qui conduirait à accroître encore la charge de travail déjà très supérieure à celle fixée, à titre indicatif, par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS). Le Gouvernement va-t-il prendre la mesure des difficultés rencontrées par les services tutélaires ? S'engage-t-il à apporter très rapidement des réponses à ceux qui, comme en Sarthe, se trouvent en situation critique ou doit-on en arriver à une situation de mise en liquidation judiciaire ? Pour assurer la pérennité des services de tutelles d'Etat, il est indispensable : que l'Etat paie ses dettes ; que les UDAF n'aient plus à faire l'avance de trésorerie ; que les mandats spéciaux soient financés à l'identique des mesures d'Etat ; que soit fixé un prix de mois-tutelle qui corresponde au service rendu ; que l'enveloppe accordée à chaque UDAF soit connue dès le début de l'année. Compte tenu de la situation d'urgence dans laquelle se trouve aujourd'hui l'UDAF sarthoise, il lui demande instamment de débloquer l'enveloppe nécessaire au règlement des sommes dues par l'Etat au titre des tutelles.
N° 1225. - M. Jean-Claude Peyronnet attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les nouvelles règles applicables dans le cadre de la mise en oeuvre de la programmation FSE 2000-2006. En effet, à compter de 2001 les départements ne peuvent mobiliser des crédits FSE objectif 3 - axe 2 - programmes départementaux d'insertion (sous-mesure 2) qu'à la condition que les crédits d'insertion inscrits au budget départemental soient totalement consommés ou engagés, ce qui, même pour les départements les plus volontaristes, est impossible, notamment pour des raisons techniques. Cette règle mise en avant par les directions régionales du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle conduit à pénaliser lourdement les entreprises d'insertion. Cette nouvelle interprétation leur est d'autant plus préjudiciable que ces entreprises n'ont pas pu déposer de demande sur la ligne objectif 3 - axe 2 - initiative locale (sous-mesure 3) dans la mesure où elles sont inscrites au programme départemental d'insertion. Ainsi, et en prenant comme exemple le département de la Haute-Vienne, le dispositif antérieur permettait un financement de 20 000 francs par poste ETP répartis en 10 000 francs sur crédits départementaux et 10 000 francs sur crédits FSE. La nouvelle règle ne permet dorénavant à ces entreprises de ne bénéficier que des crédits départementaux. Cette situation n'est cependant pas propre à la Haute-Vienne puisqu'elle est partagée par de nombreux départements. Or, cette règle ne correspond pas à l'esprit du règlement communautaire relatif aux fonds structurels et notamment à la règle de l'additionnalité. En effet, si cette règle prévoit que les crédits européens ne doivent pas conduire à un désengagement des Etats membres, elle ne doit pas non plus être interprétée comme faisant des crédits européens des crédits subsidiaires employés uniquement en cas d'épuisement des crédits départementaux. En conséquence, il souhaiterait savoir quelles dispositions le Gouvernement entend prendre afin que cette situation préjudiciable aux entreprises d'insertion, et à travers elles aux personnes en grande difficulté, ne perdure pas.
N° 1226. - M. Jean-François Picheral appelle l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, sur les travaux à engager en vue de la rénovation du tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence. Il y a huit ans, la cour d'appel d'Aix-en-Provence, la deuxième de France après celle de Paris, en activité et en effectif, faisait l'objet d'une profonde restructuration mariant ainsi l'ancien édifice aux fonctionnalités nécessaires d'aujourd'hui. Le pari a été réussi : le palais Monclar est désormais une réussite exemplaire, dont chacun se félicite. A ce titre, il souligne l'effort extraordinaire fait depuis une dizaine d'années pour l'amélioration du patrimoine immobilier judiciaire. Il salue également la politique continue et l'efficacité de l'équipe de professionnels que constitue la direction générale au programme pluriannuel d'équipement (DGPPE). Il rappelle que la rénovation du tribunal de grande instance est envisagée depuis quinze ans. Septième de France, cette juridiction voit son action se dérouler dans une ancienne clinique et sa chapelle. En raison de l'arrivée de nouveaux magistrats nommés en renfort, cet établissement vétuste, inauguré il y a plus de vingt-cinq ans, est en situation difficile car il ne peut les accueillir convenablement et rend leur travail quotidien des plus difficiles. En vue de son agrandissement, il avait donc été accepté de lancer une étude à partir des terrains attenants au site et, pour ce faire, il avait été demandé à la municipalité aixoise d'envisager de faire valoir le droit de préemption sur les parcelles mitoyennes. Quant aux modalités d'agrandissement du palais, la rénovation des locaux préexistants semble être la meilleure option. En effet, le souci de laisser les bâtiments judiciaires dans le centre-ville, au moins lorsqu'ils y ont une présence inscrite dans l'histoire, n'est maintenant contesté par personne. La solution évidente du regroupement au centre de la ville semble aujourd'hui s'imposer pour les juridictions de première instance que sont le tribunal de grande instance et le tribunal d'instance d'Aix-en-Provence. Il lui rappelle que ses services ont lancé des études de définition sur l'ancien palais et lui demande l'état d'avancement du dossier.
N° 1227. - M. Bernard Cazeau souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur la forte diminution d'effectifs que connaissent les ateliers SNCF de Chamiers, situés dans le département de la Dordogne. Pour la seule année 2001, neuf départs en retraite n'ont pas été compensés par des embauches, ce qui, pour un effectif total de 186 salariés, représente une chute des effectifs employés de l'ordre de 5 %. Si cette pratique de non-renouvellement des postes des salariés partant en retraite devait se poursuivre, le taux de décroissance de l'emploi sur le site atteindrait sur la période 2001-2003 le chiffre alarmant de 12 %, puisque ce sont 22 départs en retraite supplémentaires qui sont envisagés d'ici là. Cette tendance inquiète considérablement les cheminots en activité sur le site qui craignent pour l'avenir de ce dernier et de leurs emplois. Ces peurs sont d'autant plus accentuées que l'activité du site a connu une profonde réduction lors de l'arrêt récent des chantiers de soudage de rail, arrêt qu'aucun substitut d'activité n'est venu atténuer. Car le projet, alors envisagé, de construire sept voitures d'hébergement du personnel afin d'amoindrir la baisse de l'activité n'a que très partiellement vu le jour, d'où une appréhension bien compréhensible émanant des salariés, de leurs familles et des élus locaux. Il faut préciser que, sans les ateliers SNCF de Chamiers, le potentiel ferroviaire périgourdin se trouverait mortellement amputé. Cela n'irait pas sans de lourdes conséquences dans un département rural comme la Dordogne, où les perspectives d'accroissement de l'emploi industriel sont réduites et où la tradition cheminote est très vivace. Alors que la modernisation du réseau ferroviaire est affichée comme une priorité par Réseau ferré de France (RFF) et que le ferroutage prend une importance économique non négligeable, une certaine incompréhension se développe parmi les salariés de Chamiers qui voient leur avenir s'obscurcir. Il lui demande par conséquent de bien vouloir préciser, dans la mesure des informations dont il dispose, les choix de gestion de l'activité et des effectifs programmés sur le site par la SNCF.
N° 1228. - M. Raymond Courrière rappelle à M. le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement que l'article 9 de l'arrêté ministériel du 9 septembre 1997 relatif aux décharges existantes et aux nouvelles installations de stockage de déchets ménagers et assimilés impose à l'exploitant que ladite installation soit à plus de 200 mètres de la limite de propriété, sauf si ce dernier apporte des garanties équivalentes en terme d'isolement par rapport aux tiers sous forme de contrats, de conventions ou servitudes couvrant la totalité de la durée d'exploitation et de la période de suivi du site. Il lui rappelle également que l'article 9 du guide technique relatif à cet arrêté précise « qu'en tout état de cause la zone à exploiter doit être située à plus de 200 mètres de tout immeuble habité ou occupé par des tiers, terrains de sports, camping, etc. ». Il lui demande, d'une part, si la distance d'isolement de 200 mètres doit aussi être appliquée de part et d'autre d'un chemin, inconstructible par essence et, d'autre part, s'il est admis que le site d'exploitation puisse être traversé par un chemin dans la mesure où l'exploitant en respecte scrupuleusement l'assiette et assure l'isolement dudit chemin par le biais de clôtures implantées en bordure de ce dernier.
N° 1229. - M. Georges Mouly attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les difficultés de fonctionnement que rencontrent les associations assumant les mesures de protection des majeurs incapables. En l'absence de mesures spécifiques dans le projet de loi rénovant l'action sociale et médico-sociale, il lui demande s'il peut être envisagé de donner une suite au rapport d'enquête « Favard », et d'engager, en concertation avec les acteurs de terrain, une réforme du dispositif des tutelles.
N° 1230. - M. Gérard Bailly souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le problème du tracé des branches Sud et Est du TGV Rhin-Rhône. La région Franche-Comté a récemment demandé aux quatre départements qui la composent de participer, à hauteur de 30 %, au financement de la première tranche de la branche Est. En ce qui le concerne, le conseil général du Jura se voit contraint de refuser cette proposition, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, force est de constater que le tracé retenu pour la ligne Est risque de pénaliser durablement le département en le tenant à l'écart du développement économique franc-comtois. En effet, non seulement, cette ligne SNCF ne desservira plus Dole mais, qui plus est, elle générera de réelles nuisances dans le nord du département. A ce sujet, il convient de souligner que de nombreuses études ont montré que le Jura n'est concerné que pour 2 % de la « clientèle voyageurs » de la nouvelle ligne Est. Compte tenu de ces éléments, on peut aisément affirmer que ce projet n'apporte que des nuisances au département sans la moindre compensation, ni le moindre bénéfice. Par ailleurs, le conseil général a clairement demandé, en juin 2000, que le « tronçon au-delà de Besançon et la branche Sud soient des dossiers examinés et réalisés concomitamment, seule possibilité pour assurer la cohérence du TGV Rhin-Rhône » qui devrait relier, à terme, l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. Or, malgré de nombreuses relances, cette revendication n'a jamais été prise en compte. En ce qui concerne la branche Sud, un grand débat public a eu lieu entre le 15 mars et le 15 juin 2000. Or, plus de dix-huit mois après, personne ne connaît le résultat de cette consultation qui a pourtant mobilisé toutes les énergies tant dans le Jura que dans les départements voisins. Aussi, il aimerait savoir, en premier lieu, quelles suites le Gouvernement entend donner au grand débat public. Par ailleurs, il demande aux pouvoirs publics de bien vouloir lui indiquer quand le tracé de la branche Sud sera définitivement arrêté et quel sera ce tracé. Enfin, cette ligne est annoncée mixte : fret et voyageurs. Ce serait une première dans notre pays. Néanmoins, beaucoup d'élus s'interrogent : est-il possible de concilier ligne à grande vitesse à plus de 300 kilomètres/heure et ligne de fret.
N° 1231. - Mme Annie David appelle l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les conséquences de la pollution à la dioxine engendrée par l'usine de retraitement des déchets, située à Gilly-sur-Isère, dont sont victimes vingt-cinq communes près d'Albertville en Savoie. D'ores et déjà, cela représente pour les agriculteurs concernés des dommages matériels et psychologiques importants : 11 000 litres de lait détruits quotidiennement, 2 000 bêtes vouées à l'abattage, sans compter leur inquiétude quant à la qualité des produits mis sur le marché après la pollution et avant d'en soupçonner l'existence et à leur propre santé. Les premières estimations font apparaître un préjudice d'un montant allant de 60 à 70 millions de francs dont la prise en charge n'a pas encore été définie. Cet accident en fait craindre d'autres, car il existe au total quatre-vingt-six usines du même type, réparties dans toute la France. Ces entreprises semblent échapper aux réglementations particulières de retraitement comme aux règlements européens en la matière du fait qu'elles sont de moyenne importance. Elle lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures de prévention envisagées par le Gouvernement afin d'éviter qu'une catastrophe d'une telle ampleur ne puisse se reproduire, de faire réaliser les études sanitaires et épidémiologiques qui s'imposent et de définir la procédure de dédommagement pour les victimes.
N° 1232. - M. François Zocchetto appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'accord de branche signé le 4 mai 2000 par les partenaires sociaux dans le secteur sanitaire pour les ambulanciers et sur le décret d'équivalence relatif à la durée du travail de ce même secteur publié au Journal officiel le 31 juillet 2001 avec effet dès le 2 août 2001. Ce décret d'application immédiate pour tous les professionnels du transport sanitaire n'est pas favorable aux petites entreprises, notamment en milieu rural. L'astreinte des permanences de nuit et des jours fériés nécessite une complète réorganisation du personnel et entraîne un surcoût d'environ 40 %. D'autre part, si les gardes de nuit ne sont plus assurées par les ambulanciers, elles devront l'être par les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) et provoqueront une charge supplémentaire pour les départements. Il souhaiterait connaître quelles mesures transitoires le Gouvernement compte prendre afin de donner des délais supplémentaires aux petites structures et quelle contrepartie financière il leur assurera.
N° 1233. - M. Rodolphe Désiré attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'insuffisance d'accumulation du capital dans les départements d'outre-mer. En effet, la loi Paul d'incitation fiscale à l'investissement n° 2000-1207 du 13 décembre 2000, qui a succédé au dispositif « loi Pons » de 1986, est censée favoriser l'investissement outre-mer dans un certain nombre de secteurs, notamment dans celui des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Ce faisant, il est déplorable qu'en 2001 de nombreux agréments n'aient pu être accordés. Certains opérateurs de télécommunications ayant investi massivement dans nos départements ces dernières années, à l'image d'Outremer Télécom, ont ainsi vu leur demande d'agrément destinée au développement de la téléphonie mobile refusée. Serait-ce parce que la totalité des agréments fiscaux a été attribuée à des investissements en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, la somme qui leur a été allouée étant de 2 milliards de francs ? En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer combien le Gouvernement avait affecté au dispositif de défiscalisation pour l'année 2001. Il aimerait également savoir quel ministère décide de l'attribution d'un agrément à un investissement, et selon quels critères. Car si l'examen des demandes d'agréments était laissé au soin du seul ministère des finances, nul doute que cela engendrerait un certain arbitraire, nuisible à la réalisation de projets porteurs de développement pour nos régions. Enfin, la parution des décrets d'application ayant été attendue pendant plus d'un an, il souhaiterait qu'on lui précise dans quelles conditions la « loi Paul » a été acceptée par la Commission européenne.
N° 1235. - M. Serge Franchis attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les difficultés que rencontrent les pharmacies d'officine, en milieu rural, pour recruter du personnel qualifié, assistants et préparateurs. Pour pallier ces carences, les pharmaciens sont amenés à associer du personnel moins qualifié à la délivrance de médicaments. L'inspection de la pharmacie relève ces irrégularités et saisit le parquet. Il lui demande quelles solutions sont envisagées pour assurer le maintien de pharmacies d'office à la campagne, déjà fortement défavorisées par une démographie médicale en réduction constante et alarmante.
N° 1240. - M. Gérard Delfau attire l'attention de M. le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'atteinte grave à l'environnement et à la santé publique que représente la décharge du Thot. Il s'agit de cette décharge publique à ciel ouvert, située sur la route de Villeneuve-lès-Maguelone à Palavas, où Montpellier continue à déverser en toute illégalité ses ordures ménagères. Il lui demande pendant combien de temps sera tolérée cette montagne d'immondices, d'une quarantaine de mètres de haut, dont les effluents ne peuvent manquer de polluer la nappe phréatique et d'être vecteurs de maladies à des kilomètres à la ronde. Il lui demande surtout comment, dans ces conditions, le représentant de l'Etat a pu prendre un arrêté de périmètre pour la nouvelle communauté d'agglomération de Montpellier, qui a pour effet de casser le syndicat mixte « Pic et étangs », dont les ordures ménagères étaient jusqu'ici traitées par l'incinérateur de Lunel-Vieil. Est-il raisonnable que les trente-huit communes le composant soient de facto obligées de renoncer aux services de l'incinérateur de Lunel-Vieil, qui vient d'être construit, pour venir apporter leurs déchets à cette même décharge du Thot ? Il souhaite connaître les mesures qu'il compte prendre pour faire respecter la législation sur les ordures ménagères et rendre au littoral languedocien un paysage en harmonie avec son ciel.
N° 1246. - M. Jean-Jacques Hyest attire l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l'exaspération des avocats face à l'inertie des pouvoirs publics en matière d'aide juridictionnelle. Le Gouvernement s'était, en effet, engagé à la suite du rapport Bouchet à présenter un projet de loi sur la réforme de l'aide juridictionnelle et de l'accès au droit, au plus tard le 15 septembre 2001, les projets de décret devant être préparés à cette date. L'avant-projet de loi présenté en catastrophe, en régression par rapport à la législation actuelle, présente pour la profession des dispositions inacceptables. En effet, le fort relèvement des plafonds d'admission à l'aide juridictionnelle totale ou partielle, ne tenant compte que du revenu fiscal, aurait pour effet selon les estimations sérieuses de porter de 27 % à 40 % de la population le nombre de bénéficiaires de l'aide juridictionnelle totale. Sans augmentation sensible de la rémunération des avocats, il est évident que ces professionnels ne pourront plus assurer la défense de ces bénéficiaires dans des conditions de sérieux et d'efficacité qu'ils sont en droit d'attendre. Cette situation risque d'aggraver la situation critique de nombreux cabinets, dont les charges ne cessent d'augmenter. Enfin, les avocats s'inquiètent de l'encouragement donné aux systèmes d'assurance protection juridique pour permettre, parmi d'autres moyens, l'accès aux droits. A terme, 80 % de l'activité des avocats pourrait dépendre de l'Etat ou des compagnies d'assurance. Pour toutes ces raisons, il lui demande de préciser les intentions du Gouvernement pour sortir de cette situation qui risque d'être préjudiciable aux plus démunis de nos concitoyens.

A N N E X E 2
Question orale avec débat inscrite à l'ordre du jour
du mardi 29 janvier 2002

M. Alain Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les modalités et les conséquences de la réduction du temps de travail dans les fonctions publiques d'Etat, territoriale et hospitalière, qui suscitent de nombreuses interrogations et inquiétudes. Il convient de constater un message contradictoire de la part du Gouvernement sur ce sujet. En effet, le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat a affirmé que le passage des agents de l'Etat aux 35 heures serait réalisé à effectifs constants, alors que d'autres ministres ont reconnu que leurs services bénéficiaient de créations d'emplois résultant directement de la mise en oeuvre de la réduction du temps de travail. En outre, les 35 heures ont causé de multiples conflits sociaux dans les ministères, alors que l'Etat s'est pourtant affranchi de plusieurs dispositions applicables au secteur privé. Dans les collectivités territoriales, l'application des 35 heures entraîne de grandes difficultés d'adaptation et de réorganisation des services, tout en étant susceptible de conduire finalement à un accroissement de la pression fiscale locale. Quant aux hôpitaux, ils sont d'ores et déjà confrontés à d'importantes difficultés de recrutement, qui ne pourront être qu'accentuées par la réduction du temps de travail. Au total, c'est la qualité du service public rendu à l'usager qui risque de pâtir du passage aux 35 heures, alors même que la charge du contribuable sera alourdie. Il lui demande donc d'assurer, enfin, la transparence sur cette question, en dressant un bilan chiffré du nombre d'agents publics passés aux 35 heures, et en précisant le nombre d'emplois créés dans la fonction publique d'Etat et dans la fonction publique hospitalière, au titre de la réduction du temps de travail, ainsi que le coût de ces créations d'emplois, pour le budget de l'Etat et celui de la sécurité sociale. Il lui demande également d'indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre pour permettre aux collectivités territoriales d'appliquer la réduction du temps de travail à leurs agents, ainsi que ce qu'il a envisagé pour permettre aux collectivités de financer ces charges nouvelles. Enfin, il l'interroge sur les critères de performance qui seront élaborés, conformément à l'esprit de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances, afin d'évaluer les conséquences des 35 heures sur la qualité du service rendu par l'Etat aux étrangers (n° 40).

NOMINATION D'UN MEMBRE
D'UNE COMMISSION PERMANENTE

Dans sa séance du mardi 15 janvier 2002, le Sénat a nommé M. Nicolas Alfonsi membre de la commission des affaires culturelles.