SEANCE DU 17 OCTOBRE 2001
M. le président.
« Art. 6
bis
A. - Le règlement du jardin du Luxembourg, établi par le
Président et les questeurs du Sénat, a force d'arrêté de police. Il fait
l'objet d'une publication.
« Les surveillants du jardin du Luxembourg sont autorisés à constater, par
procès-verbaux, les infractions aux dispositions de ce règlement. Ils doivent
être agréés par le procureur de la République et assermentés. »
L'amendement n° 51, présenté par M. Schosteck, au nom de la commission, est
ainsi libellé :
« Compléter l'article 6
bis
A par un alinéa ainsi rédigé :
« A cet effet, ils sont habilités à relever l'identité des contrevenants dans
les conditions prévues à l'article 78-6 du code de procédure pénale. »
La parole est à M. le rapporteur.
M. Jean-Pierre Schosteck,
rapporteur.
L'importance du sujet ne saurait nous échapper dans cette
maison, puisque cet amendement vise à donner un pouvoir supplémentaire aux
surveillants du jardin du Luxembourg. En effet, l'article 6
bis
adopté
par l'Assemblée nationale donne aux agents du jardin le pouvoir de constater
les infractions au règlement du jardin, sans les autoriser à relever l'identité
des contrevenants. C'est donc une difficulté existentielle que les questeurs du
Sénat souhaiteraient voir réglée.
M. Michel Charasse.
Affirmatif !
M. le président.
Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Daniel Vaillant,
ministre de l'intérieur.
J'avais émis en première lecture un avis
défavorable sur cette disposition. Mais, compte tenu des arguments développés
et afin de faciliter les choses, je m'en remets à la sagesse de la Haute
Assemblée.
(Rires et exclamations sur les travées du RPR et de l'Union
centriste.)
M. le président.
Je mets aux voix l'amendement n° 51, pour lequel le Gouvernement s'en remet à
la sagesse du Sénat.
(L'amendement est adopté.)
M. le président.
Je mets aux voix l'article 6
bis
A, modifié.
(L'article 6
bis
A est adopté.)
Article 6 bis E