SEANCE DU 3 OCTOBRE 2001
COMMUNICATION
M. le président.
Mes chers collègues, M. le Premier ministre a proposé l'organisation au
Parlement d'un débat sur les douloureux événements dont nous avons été témoins
ces temps derniers.
M. le Premier ministre, qui est aujourd'hui devant l'Assemblée nationale, m'a
indiqué, lors d'un entretien que j'ai eu avec lui, qu'il ne pourrait pas, comme
prévu, venir demain devant le Sénat, que ce serait donc le ministre des
affaires étrangères ou le ministre de la défense qui donnerait communication
ici de son intervention devant l'Assemblée nationale.
Nous sommes dès lors convenus de reporter le débat devant le Sénat au mercredi
10 octobre, étant entendu que le jeudi 11 a lieu la conférence franco-espagnole
à Perpignan. M. le Premier ministre répondra alors aux questions que les
représentants des groupes voudront bien lui poser. J'invite d'ores et déjà
chacun d'entre eux à être raisonnable en se limitant à une seule question.
Je veux, en cet instant, au nom de notre assemblée, adresser mes remerciements
à M. le Premier ministre pour les efforts qu'il fait afin d'adapter ainsi son
emploi du temps.
Il est d'autant plus intéressant que le jour retenu soit le 10 octobre, plutôt
que demain, que d'ici là peuvent se produire des événements graves - je ne le
souhaite pas - qui rendent son intervention devant le Sénat particulièrement
intéressante et opportune.
En tout cas, la venue de M. le Premier ministre devant le Sénat pratiquement
dès l'ouverture de la session, c'est un hommage qui nous est rendu et auquel
nous devons être sensibles.
Nous allons maintenant interrompre nos travaux ; nous les reprendrons à
dix-neuf heures.
La séance est suspendue.
(La séance, suspendue à quinze heures dix, est reprise à dix-neuf
heures.)