SEANCE DU 19 OCTOBRE 2000


ORDRE DU JOUR

M. le président. Voici quel sera l'ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée au mardi 24 octobre 2000 :
A dix heures :
1. Questions orales suivantes :
I. - M. Gérard Braun appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'exonération de taxe d'habitation dont bénéficient les étudiants logés dans les résidences universitaires gérées par les centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires, CROUS. Il lui fait part de sa surprise que cette décision n'ait été annoncée qu'à l'occasion de réponses faites par le Gouvernement à de nombreuses questions écrites de parlementaires depuis le début de l'année 1999, et par voie de communiqué de presse en date du 11 février 1999. Il constate ensuite que l'extension de cette exonération s'applique aux résidences universitaires gérées par un CROUS. Il existe donc bien une rupture d'égalité entre l'ensemble des gestionnaires de logements étudiants.
Il lui demande sous quelles conditions cette exonération pourrait être étendue à l'ensemble des étudiants logés en résidence universitaire. Enfin, il le prie de bien vouloir lui indiquer les compensations de perte de recettes pour les collectivités locales concernées que le Gouvernement compte mettre en oeuvre. (N° 797.)
II. - M. Alain Gournac interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la mise en oeuvre, en 1999, des décisions de la Conférence de la famille de juin 1998 qui ont permis le retour à l'universalité des allocations familiales et abaissé le plafond du quotient familial. Il lui rappelle qu'en contrepartie le budget de l'Etat avait pris en charge l'allocation de parent isolé (API) soit environ 4 milliards de francs.
Il lui demande donc quel a été le rendement réel de la mesure relative au quotient familial. Il lui demande également, étant donné que ce rendement est probablement supérieur au transfert prévu, s'il envisage de rendre le différentiel aux familles. Par ailleurs, il lui rappelle qu'il a abaissé le plafond de la pension alimentaire versée à un enfant majeur sans discussion avec le mouvement familial, cette décision n'ayant fait, quant à elle, l'objet d'aucune contrepartie alors que chacun s'accorde à reconnaître la nécessité d'une amélioration significative de la situation des familles ayant des jeunes adultes à charge.
Il lui demande donc enfin quel a été le rendement réel de cette dernière mesure et s'il envisage d'en réinvestir au moins une partie en direction des familles. (N° 848.)
III. - M. Charles Descours attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les conséquences sociales inquiétantes de la mise en application de la couverture maladie universelle dans un grand nombre de départements.
L'Isère figure parmi la dizaine de départements qui avaient un barème AMG, l'aide médicale générale, plus favorable que la CMU.
C'est aussi le cas à Paris où la carte Paris santé avait un plafond maximal de ressources supérieur à celui de la CMU.
Or, fin octobre, les affiliations automatiques des anciens bénéficiaires vont prendre fin et un grand nombre de personnes déjà économiquement très fragiles risquent de ne plus être couvertes.
Mais les conseils généraux ne pourront pas pallier ce manque.
Effectivement, la compétence appartient désormais de par la loi à l'État.
Les conseils généraux continueront à financer cette dépense par une ponction sur la dotation générale et les personnels du service AMG sont généralement tous redéployés sur d'autres services de décentralisation.
Il lui demande par conséquent de bien vouloir lui indiquer les mesures concrètes qu'elle compte prendre de manière urgente pour éviter cet effet pervers de la loi qui va créer une nouvelle catégorie d'exclus. (N° 871.)
IV. - M. Bernard Fournier appelle l'attention de M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur l'abandon de la traduction en français des brevets européens. Le Gouvernement a accepté le principe d'un renoncement à l'obligation de cette traduction. Cette intention marque un retour en arrière par rapport à la position initiale exprimée par la France et qui était basée sur un compromis consistant à limiter l'obligation de traduction pour la seule partie signifiante.
Si officiellement les déposants pourront choisir entre trois options : anglais, allemand et français, il est à redouter que le « tout-anglais » prévale en l'absence de mesures contraignantes.
L'Académie des sciences morales et politiques a manifesté son désaccord sur le projet gouvernemental.
Pour sa part, il attire l'attention du Gouvernement sur la contradiction que le revirement de position de l'exécutif entraîne avec la Constitution, notamment son article 2 qui stipule que « la langue de la République est le français ».
La langue française est sans cesse menacée par l'extension de l'anglais. Les mondes industriel et commercial sont des secteurs sensibles où tout recul de la francophonie peut préfigurer d'autres évolutions.
Aussi il le remercie de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend, in fine, développer une politique offensive de maintien de l'obligation de traduction dans les différents secteurs ou s'il préfère capituler devant une nouvelle forme de domination linguistique. (N° 873.)
V. - M. Patrice Gélard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les suites éventuelles que le Gouvernement souhaite accorder à la réforme du mode de scrutin sénatorial compte tenu des recommandations émises par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 6 juillet 2000 concernant la loi relative à l'élection des sénateurs. Le dispositif du projet de loi engagé par le Gouvernement pour réformer l'élection des sénateurs comportait deux règles majeures - la première, pilier de ce projet de loi, modifiait très sensiblement la composition du collège électoral du Sénat, l'autre disposition tendait à modifier le mode de scrutin en augmentant le nombre de sénateurs élus au scrutin proportionnel. Cette loi a fait l'objet d'une censure partielle du Conseil constitutionnel. De plus, concernant la modification du mode de scrutin, le Conseil constitutionnel a repris les arguments développés par les auteurs de la saisine et a reconnu l'obligation pour le législateur de modifier la répartition par département des sièges de sénateurs pour tenir compte des évolutions de la population des collectivités territoriales dont le Sénat assure la représentation.
En conséquence, il lui demande quelle place il entend accorder aux recommandations émises par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 6 juillet 2000 et dans quelle mesure un projet de loi en ce sens pourrait être prochainement déposé. (N° 876.)
VI. - M. Serge Franchis appelle l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur le fait que des informations alarmantes portant sur la transmission des maladies à prion ont été communiquées au cours des dernières semaines. Elles soulèvent de nouvelles questions sanitaires quant au risque de contamination humaine. En effet, le franchissement des barrières d'espèce, par ces agents non conventionnels, serait plus facile qu'on ne le pensait. De plus, des porteurs sains pourraient participer à la dissémination des agents.
On peut craindre que des animaux, tels que les volailles ou le porc puissent être porteurs sains et mettent l'homme en danger.
Les travaux des scientifiques conduisent d'abord à envisager de prendre des décisions radicales d'interdiction de toutes farines de viande ou d'os dans l'alimentation des porcs, volailles et poissons. Il s'agirait là d'une précaution élémentaire.
La contamination, chez l'homme, pourrait, en outre, se produire non seulement par voie de transfusion sanguine, mais aussi lors d'interventions dentaires ou chirurgicales.
Selon le docteur Dominique Dormont, cette situation impose de reconsidérer la sécurité des greffes, des médicaments d'origine humaine et de la transfusion, et aussi de réévaluer les règles de sécurité hospitalière.
Il est très vraisemblable que les procédures de stérilisation des matériels chirurgicaux et l'usage de certains outils diagnostiques doivent être revus.
Le problème est suffisamment grave pour que des mesures efficaces soient édictées dans les plus brefs délais. Il ne serait pas admissible de voir renouveler certaines attitudes laxistes qui ont prévalu lors d'autres formes de contamination.
Quelles mesures vont être prises par le Gouvernement et dans quel délai ? (N° 877.)
VII. - M. Jean-Patrick Courtois appelle l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur les revendications légitimes exprimées par de nombreuses familles françaises touchées par la maladie d'Alzheimer. En effet, cette maladie, qui est une affection neurodégénérative, progresse chaque année de façon très inquiétante et nécessite un traitement prolongé et une thérapeutique coûteuse. Afin d'améliorer les conditions de vie des personnes souffrant de ce handicap, une des solutions serait d'envisager un abaissement du taux réduit de TVA de 20,6 % à 5,5 % sur les changes-couches, alèses et gants de toilette jetables. Loin d'être des éléments de confort, ces produits sont indispensables à la vie quotidienne de ces personnes.
Par ailleurs, des mesures urgentes doivent être prises afin de faciliter l'hébergement des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer dans les structures spécialisées. En effet, la maladie n'est pas reconnue en tant que telle et entre sous la rubrique des « troubles graves de la personnalité ». Le maintien à domicile coûte très cher et, pour les familles, la prise en charge est épuisante. Le malade doit être surveillé 24 heures sur 24. Aussi serait-il judicieux de favoriser le séjour des malades dans les maisons spécialisées, dont le coût de pension reste aujourd'hui une charge financière considérable. Une des solutions serait d'accorder à ces établissements spécialisés un agrément et de déduire le coût des frais de pension des revenus imposables. Les frais ne seraient donc pas pris en charge par la sécurité sociale. Cette mesure permettrait surtout à davantage de personnes atteintes de cette grave maladie d'être soignées dans des conditions décentes et soulagerait la détresse morale et financière des familles. Aujourd'hui, ce sont près de 500 000 de nos concitoyens qui sont atteints de maladies dégénératives du cerveau dont 70 % de la maladie d'Alzheimer.
C'est pourquoi il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur les propositions ainsi formulées et les mesures qu'il entend mettre en oeuvre pour faire droit à ces requêtes afin que des solutions apparaissent rapidement en faveur des malades et des familles. (N° 878.)
VIII. - M. Francis Grignon appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la défense chargé des anciens combattants sur la mise en place de l'indemnisation des anciens incorporés de force dans le Reicharbeitsdients (RAD), service de travail forcé institué par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il y a plus de deux ans, le principe de l'attribution d'une allocation aux anciens incorporés était adopté. Le financement de cette allocation doit être assuré conjointement par l'Etat et par la fondation Entente franco-allemande. Le niveau de cette contribution dépendra du nombre de bénéficiaires, qui devrait être connu prochainement.
D'après la loi française inscrite dans le code des pensions militaires d'invalidité, les RAD avaient droit à l'indemnisation allemande, mais la rédaction du règlement intérieur de la fondation les en a exclus. Ainsi, un jugement du tribunal de grande instance de Strasbourg les a, une première fois, déboutés de leur demande. La fondation ne peut pas ne pas appliquer son règlement intérieur. C'est la raison pour laquelle il ne semble pas possible de trouver une solution sur le plan juridique.
Reste la volonté politique. La fondation Entente franco-allemande propose d'utiliser les fonds disponibles pour indemniser les anciens RAD. Mais, en contrepartie, il est demandé au secrétaire d'Etat de compléter par un effort comparable la contribution de la fondation. Cette mesure d'équité envers des victimes du nazisme permettrait de clore définitivement ce douloureux dossier.
Il lui demande donc un engagement sur la date de la mise en place de l'indemnisation des anciens incorporés de force dans le Reicharbeitsdienst. (N° 879.)
IX. - Mme Nicole Borvo attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat au budget sur les menaces qui pèsent sur le centre médico-social Clavel situé dans le XIXe arrondissement de Paris. Comme tous les centres médico-sociaux, celui-ci a une mission de service public. D'ailleurs, avec près de 70 000 visites chaque année, il est reconnu d'utilité publique. Ce centre représente en outre une crèche familiale de 60 berceaux, un centre de protection maternelle et infantile qui suit 1 300 enfants et un planning familial. Cette structure a été entièrement conçue pour faciliter l'accès aux soins à la population de ce quartier populaire. L'ensemble de ses activités s'inscrit donc dans la politique sociale gouvernementale, prend au pied de la lettre la charte des enfants à Paris signée en 1990 et contribue à une réelle diversification des modes de garde. Deux credo y sont appliqués : la mixité socioprofessionnelle et l'attention aux besoins des enfants pour faciliter leur socialisation.
Mais la dette fiscale de l'association qui gère le centre pèse de plus en plus lourdement sur celui-ci. Pourtant, au début de cette année, l'administration fiscale faisait preuve de bienveillance en acceptant des remboursements mensuels de 5 000 francs.
Or, il semble que la trésorerie principale du XIXe exige maintenant un remboursement annuel de 480 000 francs au lieu des 60 000 francs prévus. Il aurait même été question de saisie.
Si cette décision devait être appliquée, cela entraînerait à très court terme la fermeture du centre médico-social.
Elle lui demande par conséquent de reprendre le dialogue et d'agir en faveur d'une solution qui puisse sauvegarder toutes les activités de ce centre qui a une place importante dans ce quartier populaire de Paris. (N° 880.)
X. - M. Jean Chérioux attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les graves conséquences pour les associations d'aide aux handicapés de deux arrêts en date du 11 mai et du 27 juin 2000 des cours d'appel de Versailles et Paris, écartant l'application de l'article 29 de la loi n° 2000-37 du 19 janvier 2000.
Il rappelle que cet article, voté à l'unanimité par le Sénat, avec l'avis favorable du Gouvernement, et adopté conforme par l'Assemblée nationale, validait le dispositif de rémunération des heures de veille pour le personnel des établissements d'accueil d'handicapés. Il constate que cet article a été déclaré conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 13 janvier 2000.
Il lui demande en conséquence quelles sont les initiatives envisagées par le Gouvernement pour que la volonté du législateur soit respectée et l'avenir des associations d'aide aux handicapés préservée. (N° 882.)
XI. - M. Alain Hethener interroge M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les modalités de la desserte de la région Lorraine par le futur TGV Est. En effet, les conclusions d'un rapport de Scetauroute ont ouvert le débat sur la localisation de ce qui devra devenir la gare Lorraine maintenant que le tracé définitif de la ligne à grande vitesse a été arrêté. Naturellement, plusieurs sites peuvent prétendre à cette localisation, néanmoins, la nouvelle gare devra se trouver le plus près possible d'un noeud de communications existant qu'il soit routier, ferroviaire, voire aérien. Il est vrai que le TGV doit représenter l'occasion de mieux irriguer la région Lorraine et de permettre la multiplication des échanges avec tous les points, même les plus isolés du secteur. Un tel objectif suppose le soin particulier qu'il convient d'apporter au choix de l'emplacement de la future gare TGV et des interconnexions qui en découleront. Vandières, Cheminot, Louvigny et l'aéroport régional ?
Il lui demande, pour aider à la décision et à l'information des élus locaux, de lui indiquer l'état des réflexions et des études menées par ses services et la SNCF et des conclusions qui semblent s'en dégager. (N° 883.)
XII. - M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la faiblesse des moyens accordés au département de la Gironde en nombre de postes budgétaires. Il lui rappelle sa volonté de mettre en place dès la rentrée des expérimentations pédagogiques « consistant à affecter plus de maîtres que de classes dans un certain nombre d'écoles, notamment en zone d'éducation prioritaire pour traiter les élèves les plus en difficulté ».
Alors que des équipes d'enseignants de ZEP sont prêtes à se lancer dans ces nouvelles expérimentations, il apparaît dommage et regrettable que cet enthousiasme et ce dynamisme soient freinés par un manque de moyens en personnel.
En conséquence, il lui demande de quels moyens supplémentaires il entend doter le département de la Gironde afin que la volonté ministérielle puisse être correctement et dans les meilleurs délais mise en oeuvre. (N° 884.)
XIII. - M. Fernand Demilly attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la mise aux normes des bâtiments d'élevage, qui constitue l'un des volets du programme de maîtrise des pollutions d'origine agricole, le PMPOA.
Ce programme s'inscrit dans un ensemble législatif et réglementaire européen - directive nitrates - et national - loi sur l'eau et installations classées.
Le dispositif engagé en 1993 est prolongé jusqu'en 2003, il fixe le cadre financier : 30 % par l'Etat et les collectivités locales ; 35 % par l'agence de l'eau ; 35 % par l'éleveur.
Un projet d'arrêté ministériel prévoirait une nouvelle application du programme donnant la priorité aux zones vulnérables et modifiant les modalités de financement.
Ce projet d'arrêté inquiète les éleveurs ayant déposé un dossier avant sa date de publication et les élevages entrant dans la catégorie des installations classées, mais n'étant pas situées dans les futures zones prioritaires.
Il souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement en ce domaine. (N° 890.)
XIV. - M. Marcel Bony interroge M. le ministre de l'intérieur sur la création d'emplois fonctionnels au sein des établissements publics de coopération intercommunale - EPCI - ruraux.
Il résulte en effet du décret n° 2000-485 du 2 juin 2000 que désormais les EPCI sont classés dans une strate de population en fonction de leur population intercommunale cumulée.
Ce système simple calqué sur celui des communes demeure assorti d'un seuil : au moins 20 000 habitants pour la création d'emplois fonctionnels.
Ce seuil introduit une différence de situation pénalisante pour l'intercommunalité rurale ou semi-rurale.
C'est encore plus sensible lorsqu'il s'agit d'un EPCI « à vocation touristique » dont certaines communes membres sont surclassées et ont droit aux emplois fonctionnels.
Face à l'extension des responsabilités des EPCI, il lui demande pourquoi une telle distinction a été privilégiée et comment valoriser la coopération intercommunale fortement intégrée dans ces conditions.
N'est-il pas envisageable d'abaisser ce seuil comme cela avait été annoncé ?
N'est-il pas au moins concevable que le surclassement des communes soit pris en compte au titre de l'intercommunalité ? (N° 891.)
XV. - M. Jean Boyer attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur la modification des rotations sur la ligne Paris-Orly-Grenoble - Saint-Geoirs à partir du 30 octobre prochain.
La récente décision d'Air France, tendant à supprimer sur la ligne Paris-Orly-Grenoble - Saint-Geoirs une rotation sur cinq, constitue un handicap très sérieux pour l'économie grenobloise et sa région.
Faut-il rappeler que plus de mille industries de la région grenobloise sont exportatrices ?
Faut-il rappeler que cette région est la première après Paris en matière de recherche ?
Du fait de son attraction touristique, cette amputation ne serait pas de nature à répondre aux besoins croissants des demandes étrangères et nationales.
En outre, un seul avion - Fokker 100 - assurera désormais l'ensemble des rotations, ce qui fait supposer en cas de panne de l'appareil non seulement des retards, mais éventuellement des annulations de vols.
La situation climatique de l'aéroport de Grenoble - Saint-Geoirs - micro-climat - répond parfaitement aux nombreux déroutements, pendant la période hivernale, des atterrissages impossibles à l'aéroport Saint-Exupéry, à Lyon.
C'est pourquoi il demande au Gouvernement le maintien des rotations et des horaires actuels. (N° 894.)
A seize heures :
2. Discussion du projet de loi (n° 294, 1999-2000) autorisant l'adhésion au protocole additionnel aux conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (protocole I) (ensemble deux annexes).
Rapport (n° 8, 2000-2001) de M. Jean Faure, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
3. Discussion du projet de loi (n° 171, 1999-2000) autorisant la ratification des amendements à la Constitution de l'Organisation internationale pour les migrations.
Rapport (n° 280, 1999-2000) de M. Paul Masson, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
4. Discussion du projet de loi (n° 191, 1999-2000) autorisant l'approbation de l'instrument d'amendement à la Constitution de l'Organisation internationale du travail.
Rapport (n° 281, 1999-2000) de M. Hubert Durand-Chastel, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
5. Discussion du projet de loi (n° 217, 1999-2000) autorisant l'approbation de la convention d'entraide judiciaire en matière pénale entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Paraguay.
Rapport (n° 289, 1999-2000) de M. Guy Penne, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
6. Discussion du projet de loi (n° 219, 1999-2000) autorisant l'approbation de la convention d'extradition entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Paraguay.
Rapport (n° 289, 1999-2000) de M. Guy Penne, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
7. Discussion du projet de loi (n° 220, 1999-2000) autorisant l'approbation de la convention sur le transfèrement des personnes condamnées entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Paraguay.
Rapport (n° 289, 1999-2000) de M. Guy Penne, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
8. Discussion du projet de loi (n° 252, 1999-2000) autorisant l'approbation de l'avenant n° 2 à l'entente entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Québec en matière de sécurité sociale.
Rapport (n° 323, 1999-2000) de M. Hubert Durand-Chastel, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
9. Discussion du projet de loi (n° 327, 1999-2000) autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Ghana sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements.
Rapport (n° 386, 1999-2000) de M. Guy Penne, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
10. Discussion du projet de loi (n° 328, 1999-2000) autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République dominicaine sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements.
Rapport (n° 411, 1999-2000) de M. Robert Del Picchia, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.

Délais limites pour les inscriptions de parole
et pour le dépôt des amendements

Projet de loi portant habilitation du Gouvernement à transposer, par ordonnances, des directives communautaires et à mettre en oeuvre certaines dispositions du droit communautaire (n° 473, 1999-2000) :
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : mardi 24 octobre 2000, à dix-sept heures ;
Délai limite pour le dépôt des amendements : mardi 24 octobre 2000, à dix-sept heures.
Conclusions de la commission des lois sur la proposition de loi constitutionnelle de MM. Christian Poncelet, Jean-Paul Delevoye, Jean-Pierre Fourcade, Jean Puech et Jean-Pierre Raffarin relative à la libre administration des collectivités territoriales et à ses implications fiscales et financières (n° 432, 1999-2000) :
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : mercredi 25 octobre 2000, à dix-sept heures ;
Délai limite pour le dépôt des amendements : mercredi 25 octobre 2000, à dix-sept heures.
Projet de loi organique, adopté par l'Assemblée nationale, modifiant la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel (n° 2564, 2000-2001) :
Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 30 octobre 2000, à dix-sept heures.
Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relative à la contraception d'urgence (n° 12, 2000-2001) :
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : lundi 30 octobre 2000, à dix-sept heures ;
Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 30 octobre 2000, à dix-sept heures.
Pesonne ne demande la parole ?...
La séance est levée.

(La séance est levée à dix-huit heures trente.)

Le Directeur
du service du compte rendu intégral,
DOMINIQUE PLANCHON