Séance du 1er octobre 1999






DÉMISSION D'UN SÉNATEUR
NOMMÉ COMMISSAIRE EUROPÉEN

M. le président. J'informe le Sénat que notre collègue M. Michel Barnier a démissionné, à compter du 23 septembre 1999, à minuit, de son mandat de sénateur de la Savoie.
J'ai pris acte de cette démission qui a été publiée au Journal officiel et notifiée au Gouvernement.
Au nom de vous tous, je voudrais saluer la nomination de M. Pascal Lamy et de notre collègue M. Michel Barnier au sein de la nouvelle Commission européenne.
M. Emmanuel Hamel. Puissent-ils y défendre la France !
M. Jacques Chaumont. N'en doutez pas !
M. Emmanuel Hamel. Je crains parfois que non !
M. le président. Veuillez garder ce genre d'appréciation pour vous, mon cher collègue !
A mes yeux, la désignation de M. Michel Barnier consacre la reconnaissance de la très grande compétence acquise par notre collègue, notamment dans ses fonctions de ministre délégué aux affaires européennes et, surtout, de président de la délégation du Sénat pour l'Union européenne. En quelques mois, il nous avait montré toute sa capacité d'initiative et sa force de conviction européenne.
La nomination de M. Michel Barnier - il ne m'en voudra pas de le dire - est une forme d'hommage aux réflexions et à l'action du Sénat dans le domaine européen. Dès mon élection, j'ai tenu à créer à Bruxelles une antenne qui assure l'information de tous les sénateurs le plus en amont possible de l'élaboration des textes européens.
A l'évidence, s'il est un domaine où l'expertise du Sénat, représentant constitutionnel des collectivités locales, est reconnue, c'est bien celui de l'aménagement du territoire. La Haute Assemblée ne peut donc que se retrouver dans l'attribution du portefeuille des politiques régionales à un parlementaire particulièrement au fait des réalités locales.
Demain, notre collègue aura des responsabilités encore plus grandes, puisqu'il est chargé ad personam de la conférence intergouvernementale.
Nous souhaitons donc à M. Michel Barnier bonne chance dans ses nouvelles fonctions. Je ne me fais pas de souci, car il a brillamment réussi son « examen de passage » devant l'assemblée européenne, comme l'ont rapporté les médias.
Je vous rappelle que nous aurons très prochainement le plaisir de revoir notre ancien collègue, puisque, sur mon initiative, vous êtes tous conviés à vous rendre le 28 octobre prochain à Strasbourg pour aller au coeur des institutions européennes, à la rencontre des femmes et des hommes qui les font vivre. M. Prodi, président de la Commission, Mme Nicole Fontaine et nos deux commissaires MM. Lamy et Barnier nous recevront donc à Strasbourg.

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