ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT
établi par le Sénat dans sa séance du mardi 15 octobre 1996 à la suite des
conclusions de la conférence des présidents
Mercredi 16 octobre 1996,
à
quinze heures :
Ordre du jour prioritaire
Jean-Pierre Fourcade et plusieurs de ses collègues tendant, dans l'attente du
vote de la loi instituant une prestation d'autonomie pour les personnes âgées
dépendantes, à mieux répondre aux besoins des personnes âgées par l'institution
d'une prestation spécifique dépendance (n° 14, 1996-1997).
Jeudi 17 octobre 1996 :
Ordre du jour prioritaire
Jean-Pierre Fourcade et plusieurs de ses collègues tendant, dans l'attente du
vote de la loi instituant une prestation d'autonomie pour les personnes âgées
dépendantes, à mieux répondre aux besoins des personnes âgées par l'institution
d'une prestation spécifique dépendance ;
A
quinze heures :
2° Eventuellement, suite de l'ordre du jour du matin ;
3° Projet de loi portant réforme de la réglementation comptable et adaptation
du régime de la publicité foncière (n° 499, 1995-1996) ;
(La conférence des présidents a fixé au jeudi 17 octobre 1996, à 11 heures,
le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
Mardi 22 octobre 1996 :
Ordre du jour établi en application de l'article 48,
troisième alinéa, de la Constitution
A dix heures :
1° Conclusions de la commission des lois sur la proposition de loi relative au
placement sous surveillance électronique pour l'exécution de certaines peines
(n° 3, 1996-1997) ;
2° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, améliorant la
protection des acquéreurs de lots de copropriété (n° 320, 1995-1996) ;
(La conférence des présidents a fixé au lundi 21 octobre 1996, à 17 heures,
le délai limite pour le dépôt des amendements à ces deux propositions de loi)
;
A
seize heures :
3° Eloge funèbre de Gérard Gaud ;
4° Question orale avec débat portant sur un sujet européen, n° QE-7 de M.
Xavier de Villepin, à M. le ministre des affaires étrangères sur la politique
étrangère de l'Union européenne ;
(La discussion de cette question s'effectuera selon les modalités prévues à
l'article 83
ter
du règlement) ;
5° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mercredi 23 octobre 1996 :
Ordre du jour prioritaire
1° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, autorisant l'approbation
de la convention d'entraide judiciaire en matière pénale entre le Gouvernement
de la République française et le Gouvernement de la République de Corée (n°
425, 1995-1996) ;
2° Projet de loi autorisant la ratification de l'accord du 18 mars 1993
modifiant l'accord du 3 août 1959, modifié par les accords du 21 octobre 1971
et du 18 mai 1981 complétant la convention entre les Etats parties au traité de
l'Atlantique Nord sur le statut de leurs forces, en ce qui concerne les forces
stationnées en République fédérale d'Allemagne (n° 452, 1995-1996) ;
3° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention entre le
Gouvernement de la République française et le Conseil fédéral suisse relative
au service militaire des doubles nationaux (ensemble une annexe) (n° 453,
1995-1996) ;
4° Projet de loi autorisant l'approbation de l'accord sous forme d'échange de
lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de
la République argentine relatif à l'emploi des personnes à charge des membres
des missions officielles d'un Etat dans l'autre (n° 480, 1995-1996) ;
5° Projet de loi autorisant l'approbation d'un accord entre le Gouvernement de
la République française et le Gouvernement de la République d'Afrique du Sud
sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements (ensemble
un protocole) (n° 481, 1995-1996) ;
6° Projet de loi autorisant la ratification de la convention relative à
l'admission temporaire (ensemble cinq annexes) (n° 487, 1995-1996) ;
7° Projet de loi autorisant l'approbation d'un accord entre le Gouvernement de
la République française et le Gouvernement de la République d'Arménie sur
l'encouragement et la protection réciproques des investissements (n° 495,
1995-1996) ;
8° Projet de loi autorisant l'approbation d'un accord entre le Gouvernement de
la République française et le Gouvernement de Hong Kong sur l'encouragement et
la protection réciproques des investissements (n° 496, 1995-1996) ;
9° Projet de loi autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de
la République française, le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne,
le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg et le Conseil fédéral suisse
agissant au nom des cantons de Soleure, de Bâle-Ville, de Bâle-Campagne,
d'Argovie et du Jura sur la coopération transfrontalière entre les
collectivités territoriales et organismes publics locaux (ensemble une
déclaration) (n° 503, 1995-1996) ;
10° Projet de loi autorisant l'adhésion de la République française à l'accord
portant création de la commission des thons de l'océan Indien (ensemble deux
annexes) (n° 10, 1996-1997) ;
A
seize heures :
(La conférence des présidents a fixé :
- à quinze minutes le temps réservé au président de la commission des affaires
étrangères, de la défense et des forces armées ;
- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans le débat,
les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun
groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 22 octobre
1996.)
Jeudi 24 octobre 1996 :
Ordre du jour prioritaire
1° Deuxième lecture du projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, sur
l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (n° 435, 1995-1996) ;
(La conférence des présidents a fixé au mardi 22 octobre 1996, à 17
heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi)
;
A quinze heures
et, éventuellement, le soir :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de
la séance avant 11 heures.)
Ordre du jour prioritaire
3° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 29 octobre 1996 :
A
9 heures trente :
1° Dix-sept questions orales sans débat (l'ordre d'appel des questions
sera fixé ultérieurement) :
- n° 450 de M. Ivan Renar à M. le ministre de la culture (Suppression de
l'abattement pour frais professionnels dont bénéficient les journalistes) ;
- n° 451 de M. Ivan Renar à M. le ministre de la culture (Versement de la
subvention de l'Etat aux quotidiens à faibles ressources publicitaires) ;
- n° 452 de Mme Danielle Bidard-Reydet à M. le ministre du travail et des
affaires sociales (Avenir de l'hôpital d'Avicenne [Seine-Saint-Denis]) ;
- n° 453 de Mme Danielle Bidard-Reydet à M. le ministre de l'éducation
nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (Situation scolaire
du département de la Seine-Saint-Denis) ;
- n° 454 de M. Charles Descours à M. le ministre du travail et des affaires
sociales (Régime d'assurance maladie des personnes veuves ou divorcées) ;
- n° 456 de M. Ivan Renar à M. le ministre de la culture (Conséquences pour
les musiciens de la suppression de déductions fiscales supplémentaires pour
frais professionnels) ;
- n° 458 de M. Jean-Jacques Robert à M. le ministre du travail et des affaires
sociales (Financement des contrats de qualification) ;
- n° 459 de M. Jean-Jacques Robert à M. le ministre de la défense (Avenir du
centre de recherches du Bouchet [Essonne]) ;
- n° 460 de Mme Nicole Borvo à M. le ministre de l'équipement, du logement,
des transports et du tourisme (Délocalisation des services centraux de la SNCF)
;
- n° 461 de M. André Vezinhet à M. le ministre de l'éducation nationale, de
l'enseignement supérieur et de la recherche (Situation des candidats admis sur
les listes complémentaires aux concours d'enseignement du second degré) ;
- n° 462 de M. André Vezinhet à M. le ministre de l'économie et des finances
(Avenir du Crédit foncier) ;
- n° 463 de M. Yves Guéna à M. le ministre délégué au logement (Plafonds de
ressources pour l'attribution de logements HLM) ;
- n° 464 de M. René Rouquet à M. le ministre de l'éducation nationale, de
l'enseignement supérieur et de la recherche (Manque de place dans les écoles
maternelles du Val-de-Marne) ;
- n° 465 de M. Lucien Lanier à M. le ministre de l'éducation nationale, de
l'enseignement supérieur et de la recherche (Bonification indiciaire accordée à
certains chefs d'établissement de l'éducation nationale) ;
- n° 466 de M. Louis Minetti à M. le ministre de l'agriculture, de la pêche et
de l'alimentation (Difficultés des producteurs de fruits et légumes) ;
- n° 467 de M. Hubert Durand-Chastel à Mme le ministre délégué pour l'emploi
(Développement de l'emploi français à l'étranger) ;
- n° 468 de M. Jacques Machet à M. le ministre de l'économie et des finances
(Politique de relance de l'immobilier) ;
A
seize heures :
Ordre du jour prioritaire
2° Projet de loi relatif à l'emploi dans la fonction publique et à diverses
mesures d'ordre statutaire (n° 512, 1995-1996).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 28 octobre 1996, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des
amendements à ce projet de loi ;
- à quatre heures la durée globale du temps dont disposeront, dans le débat,
les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun
groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 28 octobre
1996.)
Ordre du jour prioritaire
Jeudi 31 octobre 1996,
à
9 heures trente
et à
quinze heures
:
Déclaration du Gouvernement, suivie d'un débat, sur les affaires étrangères
;
(La conférence des présidents a fixé :
- à quinze minutes le temps réservé au président de la commission des affaires
étrangères, de la défense et des forces armées ;
- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans le débat,
les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun
groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 30 octobre
1996.)
A N N E X E
Question orale avec débat portant sur des sujets européens,
inscrite à l'ordre du jour du mardi 22 octobre 1996
N° QE-7. - A la suite du rapport d'information consacré à la politique
étrangère de l'Union européenne établi par la commission des affaires
étrangères, de la défense et des forces armées en avril dernier, M. Xavier de
Villepin souhaiterait que M. le ministre des affaires étrangères puisse faire
part au Sénat des positions du Gouvernement français sur cette question et
tenir informée la Haute Assemblée des évolutions intervenues, le cas échéant,
dans ce domaine dans le cadre des négociations de la conférence
intergouvernementale réunie à Turin.
NOMINATION DE RAPPORTEURS
COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE
ET DES FORCES ARMÉES
Nicolas About a été nommé rapporteur du projet de loi n° 26 (1996-1997), adopté par l'Assemblée nationale, relatif aux mesures en faveur du personnel militaire dans le cadre de la professionnalisation des armées.
COMMISSION DES FINANCES
Michel Mercier a été nommé rapporteur de la proposition de loi n° 463
(1995-1996) de Mme Hélène Luc relative aux finances locales.
M. Henri Collard a été nommé rapporteur de la proposition de loi n° 479
(1995-1996) de M. Albert Foy tendant à modifier la fiscalité du bail à
réhabilitation.
M. Jean-Philippe Lachenaud a été nommé rapporteur de la proposition de loi n°
491 (1995-1996) de MM. Jean-Philippe Lachenaud et Jean Puech relative à la
transformation progressive des actuels centres d'information et d'orientation
départementaux en services d'Etat.
M. Alain Lambert a été nommé rapporteur de la proposition de résolution n° 508
(1995-1996) de Mme Marie-Claude Beaudeau tendant à créer une commission
d'enquête sur la situation du Crédit foncier de France.
Organismes extraparlementaires
Gérard Delfau, Pierre Hérisson, Gérard Larcher, Jean-Marie Rausch, René
Trégouët, François Trucy et Pierre Laffitte pour siéger au sein de la
Commission supérieure du service public des postes et
télécommunications.
Lors de sa séance du mardi 15 octobre 1996, le Sénat a désigné M. Michel
Souplet pour siéger au conseil d'administration de l'Agence de l'environnement
et de la maîtrise de l'énergie.
Décision n° 96-381 DC du 14 octobre 1996
(Résolution modifiant le règlement du Sénat)
Le Conseil constitutionnel a été saisi, le 4 octobre 1996, par le président du
Sénat, conformément aux dispositions de l'article 61, alinéa 1, de la
Constitution, d'une résolution en date du 3 octobre 1996 modifiant le règlement
du Sénat ;
Le Conseil constitutionnel,
Vu la Constitution dans sa rédaction résultant notamment de la loi
constitutionnelle n° 96-138 du 22 février 1996 ;
Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique
sur le Conseil constitutionnel ;
Vu la loi organique n° 96-646 du 22 juillet 1996 relative aux lois de
financement de la sécurité sociale ;
Vu le code de la sécurité sociale en son article L.O. 111-3 ;
Vu l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des
assemblées parlementaires dans sa rédaction résultant notamment de la loi n°
96-517 du 14 juin 1996 ;
Le rapporteur ayant été entendu ;
Sur l'article 1er de la résolution :
Considérant que l'article 1er crée dans le règlement du Sénat un article 22
ter
définissant les modalités d'application de l'article 5
ter
de
l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958, inséré par la loi n° 96-517 du 14
juin 1996 tendant à élargir les pouvoirs d'information du Parlement et à créer
un Office parlementaire d'évaluation des politiques publiques ; qu'en vertu de
cet article 5
ter
les commissions permanentes ou spéciales peuvent
demander à l'assemblée à laquelle elles appartiennent, pour une mission
déterminée et une durée n'excédant pas six mois, de leur conférer les
prérogatives attribuées aux commissions d'enquête définies par l'article 6 de
l'ordonnance précitée, dans les conditions et limites prévues par cet article
;
Considérant qu'en raison des exigences propres à la hiérarchie des normes
juridiques dans l'ordre interne, la conformité à la Constitution des règlements
des assemblées parlementaires doit s'apprécier au regard tant de la
Constitution elle-même que des lois organiques prévues par celle-ci ainsi que
des mesures législatives prises, en vertu du premier alinéa de l'article 92 de
la Constitution alors en vigueur, pour la mise en place des institutions ;
qu'entre dans cette dernière catégorie l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre
1958 susvisée relative au fonctionnement des assemblées parlementaires ainsi
que les modifications apportées par la loi à ladite ordonnance, postérieurement
au 4 février 1959 ; que toutefois ces dernières ne s'imposent à une assemblée
parlementaire lorsqu'elle modifie ou complète son règlement qu'autant qu'elles
sont conformes à la Constitution ;
Considérant que le premier alinéa de l'article 22
ter
dispose que la
demande présentée par une commission permanente ou spéciale en application de
l'article 5
ter
de l'ordonnance précitée doit déterminer avec précision
l'objet et la durée de la mission qui ne peut excéder six mois ;
Considérant qu'aux termes du premier alinéa de l'article 43 de la Constitution
: « les projets et propositions de loi sont, à la demande du Gouvernement ou de
l'assemblée qui en est saisie, envoyés pour examen à des commissions
spécialement désignées à cet effet » ; qu'il résulte de cette disposition que
ces communes cessent d'exister lorsque le Parlement s'est définitivement
prononcé sur le texte qui a provoqué leur création ou lorsque ce dernier a été
retiré ; que, dès lors, la durée maximale de six mois prévue au premier alinéa
de l'article 22
ter
ne saurait être étendue comme leur permettant de
poursuivre leurs travaux au-delà de la date de la décision définitive du
Parlement sur le texte qui a provoqué leur création ou de la date de retrait de
ce dernier ;
Considérant que le deuxième alinéa de l'article 22
ter
se borne à
déterminer les conditions dans lesquelles la demande est portée à la
connaissance du Sénat et inscrite à son ordre du jour ; que le troisième alinéa
prévoit seulement pour sa part que lorsque la demande n'émane pas d'elle, la
commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel,
du règlement et d'administration générale est appelée à émettre un avis sur la
conformité de cette demande avec les dispositions de l'article 6 de
l'ordonnance du 17 novembre 1958 précitée ;
Considérant qu'en vertu de l'article 5
ter
de l'ordonnance du 17
novembre 1958 les prérogatives des commissions d'enquête susceptibles d'être
conférées aux commissions permanentes ou spéciales doivent l'être « dans les
conditions et limites » prévues par l'article 6 de ladite ordonnance ; qu'il en
résulte que l'ensemble des dispositions prévues par cet article s'impose aux
travaux d'une commission permanente ou spéciale effectués dans le cadre d'une
mission pour laquelle lui ont été conférées les prérogatives attribuées aux
commissions d'enquête ;
Considérant que pour autant qu'elles n'attribuent aux commissions permanentes
et spéciales qu'un simple rôle d'information pour permettre au Sénat d'exercer,
pendant les sessions ordinaires et extraordinaires, son contrôle sur la
politique du Gouvernement, dans les conditions prévues par la Constitution, les
dispositions de l'article 1er de la résolution, sous les réserves mentionnées
ci-dessus, ne méconnaissent aucune règle de nature constitutionnelle ;
Sur l'article 2 de la résolution :
Considérant que l'article 2 complète l'article 45 du règlement du Sénat par
trois alinéas ;
Considérant que les deux premiers déterminent les conditions dans lesquelles
est constatée l'irrecevabilité des amendements aux projets de loi de
financement de la sécurité sociale au regard du domaine de ces lois tel que
défini par l'article L.O. 111-3 du code de la sécurité sociale ; que ces
conditions sont identiques à celles qui sont prévues par les alinéas 1 et 12 de
l'article 45 du règlement pour l'application de l'article 40 de la
Constitution, la commission des affaires sociales exerçant les responsabilités
qui sont dévolues à la commission des finances en application de ces dernières
dispositions ; que dès lors les deux premiers alinéas de l'article 2 doivent
être regardés comme conformes à la Constitution ;
Considérant que le troisième alinéa de l'article 2 prévoit l'application de la
même procédure que celle instituée par ces deux premiers alinéas aux
propositions de lois déposées par les sénateurs ; que cette disposition qui
doit être entendue sans préjudice de l'application des prescriptions de
l'article 24 du règlement n'est pas dès lors contraire à la Constitution
;
Sur l'article 3 de la résolution :
Considérant que cet article qui a pour objet de modifier, à l'article 9 du
règlement, l'appellation des sénateurs siégeant au sein d'organismes extérieurs
au Parlement en vertu d'un texte législatif ou réglementaire n'est contraire à
aucune disposition constitutionnelle ;
Décide :
Art. 1er. _ La résolution soumise à l'examen du Conseil constitutionnel
est déclarée conforme à la Constitution sous les réserves indiquées dans les
motifs de la présente décision.
Art. 2. _ La présente décision sera notifiée au président du Sénat et publiée
au
Journal officiel
de la République française.
Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 14 octobre 1996 où
siégeaient : MM. Roland Dumas, président, Maurice Faure, Georges Abadie, Jean
Cabannes, Michel Ameller, Jacques Robert, Alain Lancelot et Mme Noëlle Lenoir.
Le président,
Roland Dumas
Le Directeur du service du compte rendu intégral, DOMINIQUE PLANCHON