DÉPÔT DU RAPPORT ANNUEL
DE LA COUR DES COMPTES

M. le président. L'ordre du jour appelle le dépôt du rapport établi par la Cour des comptes au cours de la présente année.
Huissiers, veuillez introduire M. le Premier président de la Cour des comptes.
(M. le Premier président de la Cour des comptes est introduit selon le cérémonial d'usage.)
La parole est à M. le Premier président de la Cour des comptes.
M. Pierre Joxe, Premier président de la Cour des comptes. Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, en application du code des juridictions financières, j'ai l'honneur de vous remettre le rapport public annuel de la Cour des comptes.
Il fait partie, si j'ose utiliser le terme, d'une « trilogie » comprenant aussi le rapport sur l'exécution de la loi de finances et le rapport sur la sécurité sociale.
Notre premier rapport, qui est relatif à l'exécution des lois de finances pour 1995, vous a été remis dès le mois de juillet dernier. Je ne ferai qu'évoquer les points les plus importants concernant les grands enjeux du budget de l'Etat.
Le déficit budgétaire est l'indicateur le plus commenté. La Cour constate qu'un mode de calcul plus « orthodoxe » a été retenu à partir de l'année 1995, en éliminant du budget général les recettes tirées des privatisations. La Cour a ainsi pu « recalculer » les déficits budgétaires des années 1992 à 1994.
Ensuite, le rapport de la Cour fait ressortir la difficulté pour les finances publiques de se conformer aux objectifs fixés par la loi d'orientation quinquennale. On observe ainsi un réel freinage des dépenses, même s'il a été obtenu pour partie grâce à des transferts et des reports de charges.
Par ailleurs, le besoin de financement des administrations publiques représente 5 % du PIB pour 1995 contre 5,8 % en 1994. C'est évidemment une amélioration, même si l'on doit considérer la situation relative de la France - par exemple, l'Allemagne en est à 3,5 % en 1995.
Enfin, c'est surtout en matière de dette publique, avec les charges budgétaires qu'elle engendre, que la situation française paraît préoccupante, puisque cette dette représente 52,2 % du PIB et se rapproche donc rapidement du seuil de 60 % retenu par le traité de Maastricht.
En ce qui concerne les procédures d'exécution du budget, je pense que votre Haute Assemblée aura été particulièrement intéressée par les analyses que la Cour a consacrées à la régulation budgétaire en 1995.
S'agissant de la préparation du projet de loi de finances pour 1997, l'une des propositions de la Cour des comptes a été retenue puisqu'une procédure nouvelle a été engagée avec le débat d'orientation budgétaire du 22 mai dernier au Sénat. Au cours de ce débat, plusieurs sénateurs se sont référés à la contribution transmise par la Cour le 3 mai.
Je sais, monsieur le président de la commission des finances, que cette initiative rejoint une de vos préoccupations, que vous aviez exprimée ici même voilà un an. Vous n'aviez cessé d'oeuvrer pour que cette pratique soit systématisée au moment de la préparation du projet de loi de finances. Dans l'avenir, je pense que vous pourrez toujours compter sur la Cour des comptes pour vous fournir les analyses qui s'imposent et répondre, le cas échéant, à vos demandes.
Le deuxième rapport, le rapport sur la sécurité sociale, vient de vous être transmis. Il avait été entrepris sous le régime de la loi de juillet 1994, mais la révision de la Constitution que vous avez adoptée en février dernier a donné à la Cour un rôle nouveau : désormais, la Cour assiste le Gouvernement et le Parlement dans le contrôle des lois de financement de la sécurité sociale.
Les constatations de ce rapport sur l'année 1995 et sur le premier semestre de l'année 1996 ont été actualisées. Dorénavant, le parallélisme entre l'article 47 de la Constitution relatif à l'exécution du budget et le nouvel article 47-1 sur l'assistance au Parlement en matière de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale devra conduire les travaux de la Cour. C'est pour cette raison que, dès cet automne, elle vous aura fourni des observations et même des propositions relatives aux décisions que vous allez avoir à prendre pour la première fois, à l'occasion de l'examen du premier projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Je souhaite maintenant attirer brièvement votre attention sur certaines de nos principales constatations.
Tout d'abord, s'agissant des comptes - vous n'en serez pas étonnés - la recherche de la clarté dans les comptes sociaux, dans les modalités de financement et de fonctionnement de la sécurité sociale, reste un objectif prioritaire. Or, dans ce domaine, il y a beaucoup à faire avant d'en arriver à une connaissance et une clarté comparables à celles qui règnent dans les finances publiques françaises depuis plus d'un siècle.
Notre rapport illustre, par de nombreux exemples, les insuffisances constatées. C'est ainsi que les comptes de l'assurance maladie du régime général ne permettent pas de dégager le résultat réel de l'assurance maladie des fonctionnaires. Mais il est bien d'autres exemples.
Ensuite, nous avons constaté que l'équilibre entre les recettes et les dépenses n'a pas été réalisé.
Enfin, la solidarité impose une répartition plus équilibrée entre les diverses catégories d'assurés.
Ce sont les thèmes dont vous aurez la possibilité de débattre.
J'insisterai simplement sur deux points qui nous ont frappés.
D'abord, l'analyse du régime de protection sociale agricole fait clairement apparaître que le recours croissant à des financements extraprofessionnels par la Mutualité sociale agricole ne s'accompagne par d'un rapprochement suffisant entre les efforts contributifs de ses ressortissants et ceux des assurés du régime général.
Ensuite, le taux de prise en charge par la collectivité des frais de garde à domicile des jeunes enfants est d'autant plus élevé que le revenu des familles est important.
Le troisième rapport, celui que je vous remets aujourd'hui, monsieur le président, et que j'ai remis au Président de la République ce matin, est le classique rapport public annuel et, en vérité, le premier de notre histoire institutionnelle.
Ce rapport n'est donc plus le vecteur unique des publications de la Cour. Il demeure cependant un support essentiel des observations que les juridictions financières - Cour des comptes, chambres régionales des comptes, Cour de discipline budgétaire et financière - choisissent de vous présenter et, à travers vous, de présenter à l'opinion. Il est le résultat d'une partie des travaux de l'année écoulée.
Les préambules de chacune des deux grandes parties de ce document forment les prémisses de ce qui pourra devenir, sans doute dès l'an prochain, un véritable rapport d'activité des juridictions financières. Il me semble en effet justifié de donner de nos travaux une vue plus complète, comme c'est le cas en Grande-Bretagne, avec le National Audit Office, en République fédérale d'Allemagne, avec le Bundesrechnungshof, et aux Pays-Bas, avec l' Algemene Rekenkamer, qui fournissent un rapport d'activité qui, je pense, nous manque.
M. Emmanuel Hamel. Vous êtes un Premier président polyglotte !
M. Pierre Joxe, Premier président de la Cour des comptes. Je suis polyglotte, mais, comme vous avez pu le remarquer, je prononce mieux l'anglais que le néerlandais ! (Sourires.)
Pour la Cour des comptes, ce ne sont pas moins de 700 rapports que ses 180 magistrats et rapporteurs ont déposés au cours de l'année écoulée. Pour les chambres régionales des comptes, ce sont près de 1 000 lettres d'observations définitives qui ont été rendues publiques.
A l'avenir, il conviendra de mieux vous faire connaître cette variété des travaux de la Cour, et non de nous en tenir uniquement à l'exemplarité d'un certain nombre d'observations que vous trouverez dans ce rapport. De surcroît, il conviendra de mieux faire connaître les effets des contrôles de la Cour des comptes. Ils sont parfois spectaculaires, quand - hélas ! - l'ampleur des irrégularités commises à l'ARC est révélée. Mais leurs conséquences sont moins connues, presque cachées, en tout cas ignorées.
Alors, aujourd'hui, je voudrais pour conclure vous donner quatre exemples tirés du présent rapport, en soulignant d'ailleurs le caractère constructif de certaines réponses des ministres aux critiques de la Cour.
Premier exemple : après le contrôle de la Cour sur la gestion des crédits du ministère de la coopération, on peut observer que les ministres concernés par l'exécution des paiements du Fonds d'aide et de coopération se sont mis d'accord pour réintégrer l'ensemble de cette procédure dans le circuit du Trésor public, comme le suggérait la Cour.
Autre exemple ayant trait à la détermination des prix et au contrôle des coûts dans les marchés d'armement : je relève que le ministère de la défense partage désormais les préoccupations de la Cour. Deux arrêtés interministériels viennent d'être pris en vue de réformer dans le sens de nos observations le contrôle des coûts dans plusieurs secteurs comme ceux de la construction électronique, de l'aéronautique et du spatial.
Troisième exemple : le contrôle de la Cour sur les contrats emploi-solidarité a conduit le ministère du travail à être plus vigilant et, surtout, plus exigeant à l'égard notamment des employeurs qui recourent à ce dispositif. Une réforme de ces contrats sera mise en oeuvre dès le 1er janvier 1997.
Enfin, dernier exemple, la construction de la ligne nouvelle du TGV Nord a donné lieu à des critiques sur les prévisions de la SNCF. Pour les marchés passés pour la construction de la ligne, les observations graves que la Cour a formulées ont conduit l'entreprise à modifier profondément son système de fonctionnement interne. Enfin, devant l'éventuel délit d'entente que la Cour a pu déceler, la SNCF a décidé d'engager les procédures destinées à préserver ses intérêts financiers.
Je mesure l'importance que la Cour doit attacher aux demandes d'enquête que votre assemblée lui présente. S'agissant, par exemple, de la question des dettes des entreprises publiques garanties par l'Etat, je vous ai adressé des réponses à vos interrogations. D'autres indications vous seront transmises très prochainement sur la question épineuse des charges de retraite dans les entreprises publiques.
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que la « Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. » Par ses rapports, la Cour des comptes entend vous aider dans ce rôle, comme le prévoit la Constitution. (Applaudissements.)
M. Emmanuel Hamel. Merci de votre lumineuse clarté !

(M. le Premier président de la Cour des comptes remet à M. le président le rapport annuel de la Cour des comptes.)
M. le président. Monsieur le Premier président, je vous donne acte du dépôt de ce rapport.
La parole est à M. le président de la commission des finances.
M. Christian Poncelet, président de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation. Monsieur le président, monsieur le Premier président de la Cour des comptes, mes chers collègues, la publication du rapport annuel de la Cour des comptes constitue, à l'évidence, un des temps forts de l'année politique et administrative. J'observe à ce propos que ce rapport connaît, à juste titre, un retentissement encore plus grand depuis que sa parution, qui coïncide désormais avec la rentrée du Parlement, n'est plus occultée par le Tour de France. (Sourires.) Nous disposons maintenant de ce document pour le débat budgétaire, qui va s'ouvrir au Parlement. Il s'agit là d'un effort méritoire que je tenais à souligner.
Cette année, le rapport de la Cour des comptes, qui contribue à l'information des élus et des citoyens contribuables, ne l'oublions pas, comprend des développements particulièrement éclairants et édifiants sur certaines dérives.
Bref, une fois de plus, la Cour des comptes a montré - cela ne nous surprend pas - sa compétence, sa rigueur et sa ténacité surtout - sous votre autorité, monsieur le Premier président - dans la recherche et l'analyse des dysfonctionnements de certaines administrations, bien souvent dénoncés ici dans cette assemblée.
En ces temps de rareté de l'argent public, le contrôle du bon emploi des deniers du contribuable - contrôle que la Cour des comptes exerce avec efficacité - demeure plus que jamais indispensable et irremplaçable.
Encore faut-il, me direz-vous, mes chers collègues, que les observations, propositions et conclusions de la Cour soient suivies d'effet - vous y avez fait allusion il y a un instant, monsieur le Premier président - et mises en application.
A cet égard, je crois, monsieur le Premier président, que la commission des finances pourrait vous apporter son concours - nous avons du moins la faiblesse de le penser - en consacrant, de manière plus systématique, dans ses rapports spéciaux, des développements sur les suites données aux observations de la Cour. Je sais que c'est un point auquel est particulièrement attaché M. le rapporteur général.
Cette offre de service, que je me permets de vous transmettre, monsieur le Premier président, souligne l'intérêt qui s'attache à un renforcement des liens entre la Cour des comptes et la commission des finances de la Haute Assemblée.
A ce propos, permettez-moi, monsieur le Premier président, de tirer parti de votre venue devant la Haute Assemblée pour vous remercier sincèrement et chaleureusement, et vous féliciter publiquement, de tous les efforts que vous avez accomplis pour prolonger, renforcer et amplifier l'assistance que la Cour des comptes apporte au Parlement, et d'une manière très objective - on a pu le constater lorsque vous avez fait allusion aux opérations de l'ARC - conformément aux dispositions de l'article 47 de la Constitution.
Les progrès réalisés sont considérables. J'en veux pour preuve le renforcement, tant quantitatif que qualitatif, de l'information que la Cour dispense au Parlement, qu'il s'agisse de la multiplication des rapports sectoriels ou de l'avènement d'un nouveau rapport annuel consacré à la sécurité sociale.
Ce nouveau rendez-vous annuel, que nous devons, je me permets de le rappeler, à l'initiative de notre collègue Jacques Oudin, membre de la commission des finances et par ailleurs ancien magistrat de la Cour, revêt une signification nouvelle et prend toute sa dimension avec l'institution, maintenant, des lois de financement de la sécurité sociale.
M. Emmanuel Hamel. Juste hommage à un grand magistrat !
M. Christian Poncelet, président de la commission des finances. Je dirai que ce rapport nous apparaît, actuellement, particulièrement opportun.
Sachez, monsieur le Premier président, que les observations contenues dans le récent rapport de la Cour sur la sécurité sociale éclaireront l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, dont nous débattrons ici à la mi-novembre.
J'en veux également pour preuve la contribution au débat d'orientation budgétaire que la Cour a transmise au Parlement au début du mois de mai.
Comme vous avez pu le constater, monsieur le Premier président, la commission des finances, notamment son rapporteur général, mon ami Alain Lambert, a fait un bon usage de votre contribution lors de ce débat d'orientation budgétaire que j'ai la faiblesse de considérer comme un débat particulièrement intéressant, qui a été ici même d'une excellente tenue et qui maintenant, je crois, a toute sa place dans la préparation et la construction du budget de la nation.
C'est pourquoi je souhaite une institutionalisation de ce débat d'orientation budgétaire, que la commission des finances - vous vous en souvenez, mes chers collègues - appelle de ses voeux depuis de longues années. Ce n'est pas M. Charasse qui me démentira puisqu'il en a inauguré la première épreuve voilà quelques années !
M. Michel Charasse. Nous l'avons inaugurée ensemble !
M. Christian Poncelet, président de la commission des finances. J'en veux aussi pour preuve les observations que la Cour nous adresse régulièrement sur la gestion des crédits de certains ministères.
Ces analyses, particulièrement pertinentes, constituent pour le rapporteur général, les rapporteurs spéciaux et le président de la commission une mine d'informations et un gisement de réflexions.
J'en veux enfin pour preuve l'accélération du calendrier des travaux de la Cour sur la loi de règlement. C'est ainsi que nous disposons depuis le 22 juillet dernier du rapport de la Cour sur l'exécution des lois de finances pour l'année 1995. Je vous rappelle que, il n'y a pas si longtemps, ce rapport nous était communiqué deux années après l'exécution de l'exercice concerné.
Si le passé éclaire l'avenir, il s'agit là d'une précieuse contribution pour aborder l'examen du projet de loi de finances pour 1997. A cet égard, j'observe que la Cour se préoccupe, à juste titre, de la poursuite pour le moins inquiétante - et ce qualificatif est, croyez-moi, modéré - de l'aggravation de la charge de la dette. Elle a tenu à le souligner dans son rapport, et je l'en remercie.
En définitive, monsieur le Premier président, le bilan de l'action que vous avez déployée pour améliorer le concours apporté par la Cour au Parlement est, à mes yeux, très positif. Les efforts accomplis répondent à notre attente.
Il nous appartient, toutefois, de continuer à oeuvrer ensemble pour consolider les acquis et les faire fructifier par une intensification des liens entre la Cour des comptes et le Sénat. Ce renforcement de nos relations doit passer, en premier lieu, par une relance des demandes d'enquête que la loi nous autorise à adresser à la Cour des comptes.
Cette possibilité, nous l'avons redécouverte voilà quelques années et nous l'avons utilisée à maintes reprises, chacun d'entre vous s'en souvient. Aujourd'hui, force est cependant de constater que le zèle du néophyte dont nous avons fait preuve semble s'essouffler peu à peu.
Cette désaffection pour les demandes d'enquête est-elle la conséquence d'un épuisement des sujets susceptibles de requérir des investigations ou l'aveu implicite d'un étiolement de notre imagination créatrice ?
Ni l'un, ni l'autre. En fait, nous éprouvons des difficultés à insérer harmonieusement nos demandes d'enquête dans le programme et le calendrier des travaux de la Cour.
Nous devrions convenir, si vous le voulez bien, monsieur le Premier président, de tenir, chaque année, une réunion, en amont de la fixation par la Cour de son programme de travail, pour définir ensemble les thèmes susceptibles de faire l'objet d'une enquête.
Par ailleurs, il nous appartient, monsieur le Premier président, de tirer les conséquences de la naissance de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques publiques, dont j'ai l'honneur d'assurer la présidence pour une année, conformément à la loi.
Cet office, qui a été conçu comme le bras séculier des commissions et des groupes politiques, sera appelé à faire réaliser des études par des « évaluateurs » publics ou privés.
Parmi ces évaluateurs, la Cour occupe une place prééminente puisqu'elle est le premier organe d'évaluation de l'action de l'Etat, de la sécurité sociale, des collectivités locales et des entreprises publiques.
Dès lors, il conviendrait que s'instaure entre la Cour et l'Office une étroite coopération pour permettre au nouveau-né, c'est-à-dire à l'Office, de bénéficier de l'expérience de la Cour et pour articuler l'action de ces deux instances, afin de promouvoir une complémentarité et d'éviter une concurrence stérile.
Comme vous le voyez, monsieur le Premier président, les voies et moyens d'une intensification de nos relations existent et de nouveaux territoires de coopération s'ouvrent à nous.
Mais j'arrête là mon propos, monsieur le Premier président, car nous débattrons de tous ces sujets le 5 décembre prochain, lors d'un colloque organisé par la Cour des comptes et consacré précisément aux relations entre la Cour et le Parlement. Les membres de la commission des finances qui y sont invités y participeront activement.
En conclusion, je voudrais, une fois encore, dire tout le prix que j'attache à l'approfondissement du dialogue avec la Cour des comptes, car cette coopération est le gage d'une plus grande transparence de la gestion publique et d'un meilleur contrôle de l'usage des deniers publics, que la société tout entière réclame. (Applaudissements.)
M. le président. Huissiers, veuillez reconduire M. le Premier président de la Cour des comptes.

(M. le Premier président de la Cour des comptes est reconduit avec le cérémonial d'usage.)

12