Coopération en matière culturelle
. Votre rapporteur n'est pas convaincu de l'opportunité d'intégrer la coopération culturelle à des accords dont l'objectif doit être prioritairement d'aider des pays qui sortent sinistrés par plusieurs décennies de tutelle soviétique à réussir leur transition économique. Comparé à l'urgence que revêtent les aspects économiques - et environnementaux - de la transition post communiste, la coopération culturelle ne semble pas justifiée par une absolue nécessité.
. Par ailleurs, votre rapporteur estime que la coopération culturelle s'accommode mal, par définition, d'un cadre multilatéral , de surcroît susceptible d'encourager davantage encore la pénétration de la langue anglaise, dans une région où notre coopération linguistique est soumise à une très âpre concurrence. La coopération culturelle figure ainsi dans tous les traités d'entente, d'amitié et de coopération conclus par la France, sur un plan strictement bilatéral , avec les pays issus de l'"autre Europe". N'est-il pas plus constructif d'envisager ce type de coopération sous un angle bilatéral, plutôt que de la diluer dans un ensemble trop hétérogène ?