1
" Sécurité juridique,
conditions d'exercice des mandats locaux : des enjeux majeurs pour la
démocratie locale et la décentralisation ", rapport
n° 166, 1999-2000.
2
" Chambres régionales des comptes et élus
locaux : un dialogue indispensable au service de la démocratie
locale ". Rapport (n° 520 - 1997-1998) établi par
M. Jacques Oudin au nom du groupe de travail présidé par
M. Jean-Paul Amoudry.
3
Les deux premières missions d'informations sur la
décentralisation, présidées par
M. Daniel Hoeffel, dont le rapporteur était M. Christian
Poncelet, ont abouti à la publication des rapports n° 490
du 12 jullet 1983 et n° 177 du
19 décembre 1984. La troisième mission d'information
sur la même thème, dont le président était
M. Charles Pasqua et le rapporteur M. Daniel Hoeffel, a
conduit à la publication du rapport n° 248 du 27 mars
1991.
4
La mission d'information sur l'avenir de l'espace rural
français, présidée par M. Jean François-Poncet
et dont les rapporteurs étaient MM. Hubert Haenel, Jean Huchon
et Roland du Luart, a établi le rapport n° 249 du 27 mars
1991. La mission d'information sur l'aménagement du territoire,
présidée par M. jean François-Poncet et dont les
rapporteurs étaient MM. Gérard Larcher, Jean Huchon,
Roland du Luart et Louis Perrein a publié le rapport n° 343 du
13 avril 1994.
5
" Démocratie locale et responsabilité ",
rapport (n° 328 du 7 juin 1995) établi par M. Pierre
Fauchon, au nom du groupe de travail présidé par M. Jean-Paul
Delevoye.
6
" La décentralisation : Messieurs de l'Etat,
encore un effort ", rapport (n° 239 - 1996-1997) établi
par M. Daniel Hoeffel au nom du groupe de travail de la commission des
Lois présidé par M. Jean-Paul Delevoye.
7
Rapport de M. Jacques Oudin, déjà cité.
8
Avis adopté le 21 juin 2000, sur le rapport de Mme
Claudette Brunet-Léchenault.
9
C. Eisenmann " Les structures de l'administration ", in
Traité de Science administrative, Paris, Mouton, 1966, p. 298 et 299.
10
Déclaration de politique générale , 8
juillet 1981.
11
Cf. " Sécurité juridique, conditions
d'exercice des mandats locaux : des enjeux majeurs pour la
démocratie locale et la décentralisation ", les rapports du
Sénat n° 166 (1999-2000), p.23.
12
Cf. " Maîtriser la société de
l'information : quelle stratégie pour la France ? ",
rapport de MM. Alain Joyandet, Pierre Hérisson et Alex
Türk, au nom de la mission commune d'information sur l'entrée dans
la société de l'information (n° 436, 1996-1997).
13
Ces difficultés ont été décrites dans
l'avis consacré au bilan et aux perspectives financières de la
décentralisation adopté au cours de sa séance du 6 juillet
1994 par le conseil économique et social, ainsi que par Jacques
Méraud dans
Les collectivités locales et l'économie
nationale
(Crédit local de France - Dexia,, 1997).
14
Depuis 1995, sur l'initiative du Sénat, un Observatoire
des finances locales a été créé au sein du
comité des finances locales. En son nom, notre collègue Joël
Bourdin présente chaque année un précieux rapport sur la
situation financière des collectivités locales.
15
Les données relatives aux dépenses de
fonctionnement et d'investissement des collectivités locales figurant
dans le présent chapitre ne comprennent pas les dépenses des
établissements publics de coopération intercommunale.
16
Les collectivités locales en chiffres 1999, DGCL, p. 51.
17
Dans le projet de loi de finances pour 2000, le déficit de
fonctionnement de l'Etat s'établissait à près de 50
milliards de francs.
18
La stabilisation de la part des communes et des EPCI dans le
total pourrait également s'expliquer par une augmentation rapide de la
fiscalité perçue par les départements et les
régions. Mais cette explication n'est pas vérifiée.
19
Chambres régionales des comptes et élus locaux - un
dialogue indispensable au service de la démocratie locale, n°520,
1997-98.
20
Proposition de loi tendant à réformer les
conditions d'exercice des compétences locales et les procédures
applicables devant les chambres régionales des comptes,
présentée par MM. Jacques Oudin, Jean-Paul Amoudry, Philippe
Marini, Patrice Gélard, Joël Bourdin, Paul Girod et Yann Gaillard,
session ordinaire de 1999-2000, n° 84.
21
Source : INSEE Première, n° 698,
février 2000.
22
L'indicateur conjoncturel de fécondité est la somme
des taux de fécondité par âge observés une
année donnée. Cette indicateur donne le nombre d'enfants
qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de
fécondité observés l'année considérée
à chaque âge demeuraient inchangés.
23
L'espérance de vie à la naissance est égale
à la durée de vie moyenne d'une génération fictive
qui aurait tout au long de son existence les conditions de mortalité par
âge de l'année considérée.
24
Source : " Données sur la situation sanitaire et
sociale en France en 1999 ", La Documentation française.
25
Et plus particulièrement M. Jean Bergougnoux,
Président du groupe d'étude et de réflexion
interrégional, dont sont issus les chiffres ci-dessous.
26
Selon le scénario dit " central " de l'INSEE,
avec un indice de fécondité de 1,8 enfant par femme.
27
Age tel que 50 % de la population est plus âgée
et 50 % moins âgée.
28
Avec les hypothèses suivantes : indice de
fécondité 1,8 ; mortalité tendancielle ;
migrations 50.000/an ; calcul du GERI pour la France métropolitaine.
29
Voir INSEE Première n° 692 - Janvier 2000.
30
L'INSEE donne les définitions suivantes :
Aire urbaine : ensemble de communes d'un seul tenant et sans
enclave, constitué par :
- un pôle urbain (unité urbaine offrant au moins
5.000 emplois),
- une couronne périurbaine composée de communes rurales ou
d'unités urbaines dont au moins 40 % de la population
résidente possédant un emploi travaille dans le reste de l'aire
urbaine.
Espace à dominante rurale : ensemble des communes, non
multipolarisées, qui n'appartiennent pas à une aire urbaine.
31
Voir notamment le rapport d'information n° 415 de M.
Gérard Larcher " Les terroirs urbains paysagers : pour un
nouvel équilibre des espaces périurbains ", Sénat
1997-1998.
32
Source : INSEE, Point de conjoncture - Octobre 1999,
données CVS-CJO.
33
En données FAB-FAB, y compris le matériel
militaire ; Source : Tableau de bord du commerce extérieur,
douanes françaises.
34
D'après une reconstitution d'Eurostat sur la base d'une
Europe à 12 pour la période 1958-1994, qui permet de comparer
l'évolution des échanges, citée par la lettre de l'OFCE
n° 172, lundi 16 février 1998.
35
Source : " Les notes bleues de Bercy "
n° 174, janvier 2000.
36
Ainsi, le taux d'abstention aux élections municipales
depuis le début de la V
e
République a-t-il
évolué comme suit :
Date des élections municipales
Taux d'abstention
8 mars 1959 25,3 %
14 mars 1965 21,8 %
14 mars 1971 24,7 %
13 mars 1977 21,1 %
6 mars 1983 21,6 %
12 mars 1989 27,1 %
11 juin 1995 30,6 %
Il faut cependant relever que ce taux progresse avec le rythme des
consultations électorales, qui s'est accentué depuis 1979 avec
l'instauration des élections européennes, puis des
élections régionales, en 1986. Il ne peut donc être
considéré à lui seul comme le signe d'une
désaffection envers la vie publique.
37
Cf. le rapport établi par MM. Gérard Larcher, Jean
Huchon, Roland du Luart et Louis Perrein, au nom de la mission d'information
sur l'aménagement du territoire, présidée par M.
Jean-François Poncet (n° 343, 1993-1994).
38
La présidence du Comité des régions est
assurée depuis le début de l'année 2000 par un belge, M.
Jos Chabert.
39
Décision 82-137 DC du 25 février1982 et
décision 92-316 DC du 20 janvier 1993. Dans le second cas, le
législateur avait voulu instituer la suspension automatique, pendant
trois mois, de l'exécution des actes des collectivités en
matière d'urbanisme, de marchés et de conventions de
délégation de service public lorsque le représentant de
l'État demandait au juge administratif le sursis à
exécution.
Le Conseil constitutionnel a estimé que
ces dispositions privaient
ainsi de garanties suffisantes l'exercice de la libre administration des
collectivités locales.
Puis, dans la décision 94-358 DC du
26 janvier 1995, il a approuvé un dispositif de suspension
similaire, limitée toutefois à un mois.
40
Loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et
libertés des communes, des départements et des régions.
41
Articles L. 2131-6, L. 3132-1, L. 4142-1, L. 1111-7 et L. 2511-23
du code général des collectivités territoriales.
42
Projet de loi relatif au référé devant les
juridictions administratives, en attente de promulgation.
43
Pour une critique de l'insécurité juridique
actuelle, voir le rapport d'étape de la mission commune
d'information : rapport n° 166 (Sénat, 1999-2000)
intitulé : " Sécurité juridique, conditions
d'exercice des mandats locaux : des enjeux majeurs pour la
démocratie locale et la décentralisation ", janvier 2000.
44
En 1996, 5,9 millions d'actes ont été
transmis, 176.000 observations ont été adressées et
le nombre des déférés devant les tribunaux administratifs
s'est élevé à 1961, soit un taux de recours contentieux de
3,3 pour 10.000
.
45
Les questions de
personnel
représentaient 71 %
des recours en 1988 et 36 % en 1996 ; les contentieux relatifs
à l'
urbanisme
sont passés de 14 à
27 % ; ceux traitant des
marchés et contrats
, de 5
à 19 % et les saisines relatives aux finances publiques, de 2
à 8 %. A l'opposé, certains domaines, où les
collectivités locales disposent pourtant de pouvoirs importants, sont
caractérisés par une absence totale de
déféré préfectoral : aide et action sociales,
aide aux investissements de l'enseignement privé, activités du
service d'incendie et de secours, etc.
46
Rapport du Gouvernement au parlement sur le contrôle a
posteriori des actes des collectivités locales et des
établissements publics locaux, troisième trimestre 1999.
47
Le délai théorique d'élimination du stock
d'affaires en cours devant les tribunaux administratifs s'établit en
1998 à deux ans. Il est de trois ans et deux mois devant les cours
administratives d'appel.
48
En 1989, sur 738.000 actes administratifs en matière
d'urbanisme pris par les autorités locales et transmis aux
préfets, il y a eu 7.000 recours et finalement
272 déférés. Or, à la même
période, le Conseil d'État a été saisi de
732
recours en appel dans ce domaine, soit 2,5 fois plus que
le nombre des déférés.
En 1997, les décisions des tribunaux administratifs ont
été favorables aux préfets dans 72 % des cas ;
le taux d'appel contre les jugements au fond devant les cours administratives
d'appel s'est élevé à 17,8 %. Ce taux est très
variable d'une année sur l'autre (30,5 % en 1996, 13,5 % en
1995).
49
Rapport public 1993 : " Décentralisation et
ordre juridique ".
50
Ce champ vise les actes dont il est difficile pour les citoyens
soit d'apprécier la portée en raison de leur complexité
particulière, soit d'entreprendre la contestation en raison de la
lourdeur des moyens qu'il faudrait mettre en oeuvre ; ou les actes
engageant les collectivités territoriales dans des voies hasardeuses
pour l'utilisation de leur patrimoine ou de leurs revenus.
51
Introduit par la loi n° 92-10 du 4 janvier 1992,
complétée par la loi n° 93-122 du 29 juillet 1993.
52
En 1997, tel était le cas de 16200 collectivités
locales, 22300 établissements publics locaux et 30200
établissements publics spécialisés.
53
Les quatre points du contrôle budgétaire sont :
le respect du calendrier d'adoption du budget ; l'existence d'un
équilibre réel de la section d'investissement et de la section de
fonctionnement ; la sincérité des documents
budgétaires ; l'inscription des dépenses obligatoires. En
1997, les chambres régionales des comptes ont émis
1.300 avis budgétaires.
54
Budget primitif, budget supplémentaire, décision
modificative, compte administratif.
55
En 1997, le nombre total de jugements rendus sur les comptes des
comptables publics s'est élevé à 17000, ce qui correspond
à un rythme de contrôle quadriennal. 300 débets ont
été prononcés et 140 jugements traitant de gestion de fait
ont été rendus.
56
En 1997, les chambres régionales des comptes ont
adressé 995 lettres d'observations définitives aux
collectivités locales.
57
Loi n° 88-13 du 5 janvier 1988 d'amélioration de la
décentralisation.
58
Loi n° 90-55 du 15 janvier 1990 relative au financement des
partis et des campagnes électorales.
59
Rapport n° 325 (Sénat, 1999-2000), mai 2000, et
rapport d'information n° 520 (Sénat, 1997-1998) du groupe de
travail commun des commissions des finances et des lois, intitulé :
" Chambres régionales des comptes et élus locaux : un
dialogue indispensable au service de la démocratie locale ", juin
1998.
60
40 % des élus locaux du département du
Vaucluse consultés ont répondu au questionnaire.
61
51,5 % des élus locaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin
consultés ont répondu au questionnaire.
62
Près de 48 % des élus locaux de la
région Nord Pas-de-Calais consultés ont répondu au
questionnaire.
63
Dans le département du Nord, les 224.000 actes
transmis au préfet n'ont donné lieu qu'à
8.000 lettres d'observations, 50 déférés
préfectoraux et 11 saisines de la chambre régionale des
comptes.
64
Voir infra, chapitre III, " Une logique contractuelle
inégalitaire ".
65
Sauvegarde de l'intégrité des institutions
républicaines, puissance publique, fonctions régaliennes
(souveraineté, autorité, paix).
66
Mise en oeuvre des politiques nationales. Le préfet est
le représentant exclusif et direct du Premier ministre et de chacun des
ministres.
67
Article 34 de la loi n° 82-213 du
2 mars 1982, décret n° 82-389 du
10 mai 1982 relatif aux pouvoirs des préfets et à
l'action des services et organismes publics de l'État dans les
départements.
68
Rapport du Commissariat général du Plan :
" Pour un État stratège, garant de l'intérêt
général ".
69
Deux mesures symbolisent la volonté du
général de Gaulle de doter l'État d'une administration
moderne et efficace : d'une part, la création de l'École
nationale d'administration par l'ordonnance n° 45-2263 du
9 octobre 1945, unifiant le recrutement de la haute fonction publique
; d'autre part, l'adoption de la loi du 19 octobre 1946 portant
statut général de la fonction publique.
70
Décret n° 64-805 du 29 juillet 1964
fixant les dispositions réglementaires applicables aux préfets.
71
Décret n° 72-196 du 10 mars 1972.
72
Articles 26 et 73 de la loi du 2 mars 1982.
73
Principe des prestations réciproques posé par les
articles 30 et 77 de la loi du 2 mars 1983.
74
Loi n° 85-1098 du 11 octobre 1985 qui
règle les modalités du partage financier des services.
75
Loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative
à la répartition des compétences entre les communes, les
départements, les régions et l'État.
76
Article 19 de la loi du 7 janvier 1983.
77
Article 28 de la loi du 2 mars 1982.
78
Article 5 de la loi du 7 janvier 1983 et
article 102 de la loi du 2 mars 1982.
79
Article 7 de la loi du 7 janvier 1983.
80
Article 10 de la loi du 7 janvier 1983.
81
Article 12 de la loi du 7 janvier 1983.
82
Article 26 de la loi du 2 mars 1982.
83
Au niveau départemental, ces conventions ont eu pour
résultat de transférer au président du conseil
général, dès 1982 : le secrétariat de
l'assemblée départementale ; le bureau du budget
départemental ; le service s'occupant d'administrer le personnel
payé par le département ; le service chargé de toutes les
aides financières, subventions, concours ou autres accordés par
le conseil général (actions économiques, scolaires ou
culturelles, aides au communes, formation professionnelle) ; le service
programmant les activités départementales ; le bureau
gérant l'architecture et la voirie départementales ainsi que le
patrimoine immobilier départemental ; les services départementaux
d'incendie et de secours et la protection civile.
84
Article 8 de la loi du 7 janvier 1983.
85
Décret du 31 juillet 1985.
86
Décret n° 87-160 du
13 février 1987.
87
Transports scolaires, services gérant les ports, voirie
départementale, contrôle des subventions départementales.
88
Le comité financier de gestion, présidé par
le président du conseil général, et le comité des
collectivités utilisatrices, présidé par le préfet.
89
Loi n° 92-1255 du 2 décembre 1992
relative à la mise à disposition des départements des
services déconcentrés du ministère de l'équipement
et à la prise en charge des dépenses de ces services.
90
La convention signée par le président du conseil
général et le préfet devait fixer le détail des
prestations et des sommes concernées. Si le département ne
souhaitait pas recourir au parc, il pouvait conclure une
convention de
retrait
, dont la dure maximale était fixée à dix ans.
91
Loi n° 89-19 du 13 janvier 1989 portant
diverses dispositions relatives aux collectivités territoriales.
92
Cité dans le numéro 293 des Cahiers
français, " Les collectivités locales en mutation ",
octobre - décembre 1999.
93
Par exemple en faisant de l'octroi du permis de construire une
compétence de niveau préfectoral, confiée au directeur
départemental de l'équipement.
94
Les " services extérieurs " de l'État
sont renommés " services déconcentrés " ;
ceux-ci sont organisés dans le cadre des circonscriptions territoriales
que sont la circonscription régionale, la circonscription
départementale et la circonscription d'arrondissement.
95
Rôle de conception, d'animation, d'orientation,
d'évaluation et de contrôle.
96
circulaires du 9 juillet 1996 et 7 mars 1997.
97
décret n° 97-695 du 31 mai 1997.
98
décret du 16 juillet 1996.
99
décret n° 97-142 du
13 février 1997.
100
décret n° 97-503 du 21 mai 1997.
101
décret n° 97-34 du 15 janvier 1997 et
décrets des 19 et 24 décembre 1997.
102
Pierre Grémion.
103
Jean-Pierre Balligand, député. Il présente
aussi la déconcentration comme " le Lazare administratif ",
ressuscité en 1995...
104
Alain Richard, ancien député, ancien rapporteur
général du budget à la commission des Finances de
l'Assemblée nationale. Entretien publié dans la revue
" Pouvoirs locaux " en 1992 (numéro spécial pour les
dix ans de la décentralisation).
105
Rapport d'activité de l'Inspection Générale
de l'Administration (IGA).
106
Rapport du M. Gilbert Santel, directeur
général de l'administration et de la fonction publique,
délégué interministériel à la réforme
de l'État, intitulé : " La modernisation de
l'administration territoriale de l'État " (octobre 19 98).
107
Mission sur l'organisation de la déconcentration des
administrations centrales (MODAC).
108
Tel est le cas des professeurs des écoles.
109
A l'exclusion d'actes plus complexes et sensibles, comme
l'avancement au choix, la mutation , etc.
110
" Les investissements civils exécutés par
l'État et les investissements exécutés avec une subvention
de l'État sont d'intérêt régional ou
départemental, à l'exception des investissements
d'intérêt national déterminés par
décret ".
111
Dès 1982, la nécessité de procéder
au partage de services et de locaux. entre l'État et les
collectivités territoriales a conduit à donner plus de
compétences aux préfets dans le domaine immobilier. Le
décret n° 82-389 du 10 mai 1982 relatif aux pouvoirs
des préfets dans les départements prévoit que " le
préfet est responsable, sous l'autorité de chacun des ministres
concernés, de la gestion du patrimoine immobilier et des
matériels des services de l'État dans le
département ". Cette position de chef de file a été
confirmée par la charte de la déconcentration du
1er juillet 1992 qui confie aux préfets la gestion du parc
immobilier de l'État.
112
Loire Atlantique, Meurthe-et-Moselle, Yvelines, Haute-Vienne,
Essonne et Hauts-de-Seine.
113
Un chargé de mission pour les questions
immobilières prépare les documents de programmation que sont le
schéma départemental d'implantation des services de l'État
et le programme annuel d'équipement et d'entretien.
114
Articles 25 et 26 de la loi du
4 février 1995.
115
Malgré les termes mêmes de la circulaire du Premier
ministre du 3 juin 1998 selon lesquels " le programme fixera les
orientations ministérielles en matière de développement de
la déconcentration ".
116
" La décentralisation : Messieurs de l'Etat
encore un effort ! " (n° 239, 1996-1997).
117
Voir le rapport d'information n° 239, Sénat
1996-1997, pp.66-67, p.124 et la motion adoptée par le groupe de
travail, p.8, point 1.
118
Lettre de mission du Premier Ministre à M. Jean Auroux.
119
" Réforme des zonages et aménagement du
territoire ", rapport à M. le Premier ministre, par M. Jean Auroux.
120
Typologie inspirée du rapport AUROUX
précité.
121
Zone naturelle d'intérêt écologique,
faunistique et floristique.
122
Zone d'importance communautaire pour les oiseaux.
123
Permanence d'accueil d'information et d'orientation
124
Zones d'aménagement du territoire ; zones de
revitalisation rurale ; territoires ruraux de développement
prioritaire ; zones urbaines sensibles ; zones de redynamisation
urbaine ; zones franches urbaines ; régions
ultrapériphériques françaises.
125
Sur la PAC, voir : " Quelle réforme pour la
politique agricole commune ? ", rapport d'information
n° 466, Sénat, 1997-1998, président : M. Philippe
François, rapporteurs : MM. Marcel Deneux et Jean-Paul Emorine.
Sur la réforme des fonds structurels : voir la résolution du
Sénat et le rapport n° 88 de M. Jean-Pierre Raffarin,
novembre 1998, au nom de la Commission des Affaires économiques.
126
Cette proposition a été avalisée par les
services du Commissaire Monti
127
78.454 francs par foyer fiscal en 1994.
128
Voir les rapports budgétaires pour avis sur
l'aménagement du territoire de M. Jean Pépin au nom de la
Commission des Affaires économiques, projets de loi de finances pour
1999 et 2000.
129
Pour de plus amples développements sur la réforme
de la politique structurelle européenne, voir le rapport
précité de M. Jean-Pierre Raffarin, au nom de la Commission des
Affaires économique, Sénat, 1998, n° 88.
130
Règlement (CE) 1260/1999 du Conseil du
21 juin 1999 portant dispositions générales sur les
fonds structurels.
131
C'est-à-dire par rapport aux anciens zonages 2 et 5b.
132
Voir notamment la circulaire du 9 septembre 1999 de la ministre
de l'aménagement du territoire sur la préparation des
propositions régionales de zonage pour le futur
" objectif 2 ".
133
Voir à ce sujet le rapport pour avis n° 91 de
M. Gérard Larcher au nom de la Commission des Affaires
économiques sur les crédits de la politique de la ville dans le
projet de loi de finances pour 2000, Sénat, 1999-2000.
134
Loi précitée n° 99-533 du 25 juin 1999.
135
Loi n° 96-987 du 14 novembre 1996 relative à la
mise en oeuvre du pacte de relance pour la ville.
136
Propos de Mme Dominique Voynet, Journal officiel du 6 avril
1999, Sénat, page 2117.
137
Les crédits totaux consacrés par l'Etat à
l'aménagement du territoire s'élèveraient, d'après
le " jaune " budgétaire à 56 ,5 milliards de
francs, y compris en comptabilisant toutes les exonérations fiscales et
sociales liées à cet objectif.
138
Défini à l'article 11 du règlement
communautaire précité du 21 juin 1999 portant dispositions
générales sur les fonds structurels.
139
Information donnée par Mme Dominique Voynet, ministre de
l'aménagement du territoire et de l'environnement, lors de son audition
devant la Commission des Affaires économiques le 30 juin 1999.
140
" Pour une efficacité renforcée des
politiques structurelles communautaires ", avril 1998.
141
Elaborés par les Préfets de région, les
Présidents de conseils régionaux et les autres partenaires.
142
En pratique, les délégations de crédits des
administrations centrales s'arrêtent au 30 novembre et tout paiement
de subvention est interdit à partir du 15 décembre.
143
Fonds européen de développement économique
régional.
144
Le 8 juin 1999.
145
Question n° 19657 de M. Marcel Vidal, réponse au
Journal Officiel du 16 décembre 1999, Sénat, questions, page 4147.
146
Décidés lors d'une réunion
ministérielle du 1
er
septembre 1999.
147
Voir notamment le site Internet de la DATAR :
www.datar.gouv.fr.
148
Loi de départementalisation du 19 mars 1946.
149
Article 299-2 du Traité d'Amsterdam.
150
Rapport intitulé : " Les départements
d'outre mer aujourd'hui : la voie de la responsabilité " (juin
1999).
151
Équipements routiers, fiscalité, interventions
économiques...
152
Pour la période 2000-2006, les crédits des fonds
structurels européens s'élèveront à
23 milliards de francs et les crédits inscrits dans les contrats de
plan État-région à 5,6 milliards de francs.
L'utilisation de ces crédits, aujourd'hui entravée par une
organisation administrative trop pesante, devra à l'avenir relever de
décisions locales et non métropolitaines.
153
Rapport n° 393 (Sénat, 1999-2000) de M.
José Balarello au nom de la commission des Lois (juin 2000).
154
Rapport n° 366 (Sénat, 1999-2000)
intitulé : " Guadeloupe, Guyane, Martinique,
Réunion : la départementalisation à la recherche d'un
second souffle ".
155
Cf. rapport précité, p. 1221 et ss.
156
Cf. rapport précité, p. 50 et ss.
157
Rapport précité, p. 92.
158
Cette description avait été faite devant les
commissions réunies du Sénat par M. Gaston Defferre, ministre de
l'intérieur, lors de la présentation du projet de loi relatif
à la répartition des compétences.
159
Rapport précité, p. 98-99.
160
De M. Jean-Pierre Gaudin, aux presses de Sciences-Po. Le passage
cité figure en introduction.
161
" Les matières contractuelles " par le
professeur Jacques Moreau, in AJDA du 20 octobre 1998.
162
Loi n° 82-653.
163
Des schémas de services collectifs ont toutefois
été institués. Mais leur parution, par décret,
n'est pas intervenue à temps pour constituer un réel
" cadrage " de la négociation de la 4
ème
génération de contrats plan Etat-régions.
164
Les chiffres cités dans ce paragraphe sont issus du
rapport public 1998 de la Cour des comptes.
165
Tenue le 19 janvier 2000 au Sénat.
166
Chiffre issu du rapport officiel de M. Jacques
Chérèque sur les contrats de plan : " Plus de
région et mieux d'Etat ", 1998.
167
Auxquels s'ajoutent le financement de grands projets
d'infrastructure pour un total de 18 milliards de francs.
168
Voir le rapport de la commission spéciale du Sénat
n° 1, 1996-1997, président M. Jean-Pierre Fourcade,
rapporteur M. Gérard Larcher.
169
Rapport de M. Gérard Larcher au nom de la Commission des
Affaires économiques, Sénat n° 107, 1992-1993.
170
Circulaire du 2 février 1989 relative au
développement de la politique contractuelle avec les
collectivités locales.
171
Dont le rapport pour avis n° 91 de M. Gérard
Larcher au nom de la Commission des Affaires économiques sur les
crédits de la politique de la ville dans le projet de loi de finances
pour 2000 dresse un bilan pour le moins mitigé.
172
D'après les informations rendues publiques par M. Claude
Bartolone en octobre 1999.
173
Circulaire du 31 décembre 1998 relative aux contrats de
ville 2000-2006.
174
Notre collègue Gérard Larcher, dans le cadre de la
rédaction de ses rapports pour avis des crédits de la ville dans
les projets de loi de finances pour 1999 et 2000, au nom de la Commission des
Affaires économiques, a pu constater la distorsion entre les moyens de
communes telles que Mantes-la-Jolie et Valenciennes et l'ampleur des
problèmes posés à ces collectivités.
175
Circulaire du 28 octobre 1997 relative à la
mise en oeuvre des CLS et circulaire du 7 juin 1999 relative aux CLS.
176
Voir la brochure éditée en janvier 2000 par
le ministère de l'intérieur rendant compte de ces travaux.
177
Voir le rapport d'étape de la mission
interministérielle d'évaluation des CLS en date du
30 septembre 1998, dit " rapport Karsenty ", dont le
contenu est révélé par la gazette des communes, des
départements et des régions en date du
1
er
février 1999.
178
Dans l'article de " La Gazette " du 1
er
février 1999 précité, page 23.
179
Circulaire du 31 juillet 1998 relative à la
préparation des contrats de plan Etat-régions.
180
S'ils sont constitués en EPCI ou si les
collectivités concernées ont constitué un GIP ou un
syndicat mixte (article 25).
181
Les conditions figurent à l'article 26 de la loi du 25
juin 1999.
182
Article 29 de la loi du 25 juin 1999.
183
Voir notamment les actes de la journée d'études
" Décentralisation et contractualisation " organisée
par l'Institut de la décentralisation et la région
Nord-Pas-de-Calais le 13 septembre dernier, ou l'ouvrage
" L'action publique par convention ", les cahiers de la
décentralisation n° 3, février 2000, par MM.
Gaudin et Dubois.
184
Circulaire du 31 juillet 1998.
185
Voir le rapport n° 446 (1999-2000)
présenté par M. René André au nom de la
délégation du Sénat à la planification :
" Les troisièmes contrats de plan Etat-Région
(1994-1999) : une ambition inachevée ".
186
Lors de son audition le 1
er
juillet 1999.
187
Article précité de MM. Gaudin et Dubois.
188
Sénat, Séance du 10 novembre 1999,
Journal officiel des débats, page 4816, question orale n° 346
adressée à la ministre de l'aménagement du territoire et
de l'environnement.
189
Dans sa contribution à la journée d'études
de l'Institut de la décentralisation du 13 septembre 1999.
190
Voir l'article précité du professeur Laurence
Lalliot.
191
In Le Monde du samedi 24 juillet 1999.
192
Rapport n° 288, Sénat, 1991-1992.
193
Notamment dans le rapport précité de M. Sueur
" Demain la ville ", ou lors de la journée d'études de
l'Institut de la décentralisation.
194
MM. G. Marcou, F. Rangeon, J.L. Thiébault, " Le
Gouvernement des villes et les relations contractuelles entre
collectivités publiques " in le Gouvernement des villes, Descartes
et cie, 1997.
195
Article 1
er
de la loi n° 82-213 du 2 mars
1982 relative aux droits et libertés des communes, des
départements et des régions : " ...Des lois
détermineront... les garanties statutaires accordées aux
personnels des collectivités territoriales... "
196
L'organisation des fonctionnaires en cadres d'emplois et le
recours au recrutement par concours avec établissement de listes
d'aptitude par ordre de mérite sont aussi des traductions du principe de
parité.
197
" L'accès des fonctionnaires de l'État, des
fonctionnaires territoriaux et des fonctionnaires hospitaliers aux deux autres
fonctions publiques, ainsi que leur mobilité au sein de chacune de ces
trois fonctions publiques constituent des garanties fondamentales de leur
carrière " (article 14 de la loi du 13 juillet 1983
- Titre Ier du statut général).
198
Le partage des services entre l'État et les
collectivités territoriales nécessitait un partage des personnels
compétents. En ce sens, les articles 122 et 123 de la loi du
26 janvier 1984 ont prévu un
droit d'option
entre le
statut de fonctionnaire territorial et le statut de fonctionnaire de
l'État, ouvert aux fonctionnaires de l'État exerçant leur
fonctions dans un service de l'État transféré aux
collectivités locales et aux fonctionnaires des collectivités
exerçant leurs fonctions dans un service relevant de l'État. Les
fonctionnaires n'ayant pas fait usage de leur droit d'option dans le
délai prévu par la loi sont réputés avoir
opté pour le maintien de leur statut antérieur.
199
Rapport n° 82 (Sénat, 1983-1984) de
M. Daniel Hoeffel au nom de la commission des Lois et rapport
n° 170 (Sénat, 1986-1987) de M. Paul Girod.
200
Dans le département de Vaucluse, lors des États
généraux des élus locaux en décembre 1998,
52 % des élus locaux ont considéré que le statut
n'était pas compatible avec le principe de libre administration des
collectivités locales, et le principe de liberté de recrutement
qui en est le corollaire.
Ils sont 74 % à exprimer la même opinion en Alsace
(États généraux de mars 1999).
201
Le
recrutement sans concours
de fonctionnaires de
catégorie C a été proposé par le Sénat
(article 38 de la loi statutaire du 26 janvier 1984). De plus,
les
emplois réservés
et les
emplois fonctionnels
font aussi exception au principe du concours.
202
Opposé au
système de l'emploi
en vigueur
pour les agents territoriaux avant 1984, permettant leur licenciement en cas de
suppression d'emploi.
203
Les emplois correspondant aux grades supérieurs d'un
cadre d'emplois ne peuvent être créés que dans les
collectivités dont l'importance démographique est suffisante.
204
Article 53 de la loi statutaire du
26 janvier 1984.
205
directeur général des services, directeur
général adjoint des services des départements et des
régions ; secrétaire général,
secrétaire général adjoint des communes de plus de
5.000 habitants ; directeur général des services
techniques ou directeur des services techniques des communes de plus de
20.000 habitants ; directeur ou directeur adjoint de certains
établissements publics...
206
Au 31 mars 2000, 192 fonctionnaires de
catégorie A involontairement privés d'emploi étaient pris
en charge par le CNFPT.
207
Deux modalités du principe de solidarité,
caractérisant les régimes par répartition, doivent
être distinguées :
- la compensation généralisée à l'ensemble des
régimes de retraite (créée en 1974), qui utilise pour
référence les pensions les plus faibles versées ;
- la surcompensation (mise en place en 1985) concernant les régimes
spéciaux, qui prend pour base la moyenne pondérée des
pensions.
208
De 36 % actuellement, le taux de surcompensation passerait
à 34 % en 2000 et 30 % en 2001. A titre personnel, lors de son
audition par la mission, M. Claude Domeizel, président de la
CNRACL et membre de la mission d'information, a estimé que ce taux
aurait dû être abaissé à 22 %.
209
Dans sa rédaction issue de la loi du
28 novembre 1990, il dispose : " L'assemblée
délibérante de chaque collectivité ou le conseil
d'administration d'un établissement public local fixe les régimes
indemnitaires dans la limite de ceux dont bénéficient les
différents services de l'État ".
210
les modalités de recrutement les plus fréquentes
dans la catégorie A sont le recrutement de non-titulaires
(39 %) et les mutations (26 %).
211
" Eu égard à la nature particulière
des liens qui s'établissent entre une collectivité publique et
ses agents non titulaires, les contrats par lesquels il est
procédé au recrutement de ces derniers sont au nombre des actes
dont l'annulation peut être demandée au juge administratif par un
tiers y ayant un intérêt suffisant ".
212
Rapport n° 366 (Sénat, 1999-2000)
intitulé : " Guadeloupe, Guyane, Martinique,
Réunion : la départementalisation à la recherche d'un
second souffle ".
213
Rapport n° 393 (Sénat, 1999-2000) de M. José
Balarello, au nom de la commission des Lois.
214
Le décret prévoit le versement d'une
" indemnité d'éloignement des départements
d'outre-mer " non renouvelable aux fonctionnaires de l'État qui
reçoivent une affectation dans l'un de ces départements et dont
le précédent domicile était distant de plus de 3000 km du
lieu d'exercice de leurs nouvelles fonctions, s'ils accomplissent une
durée minimum de services de quatre années consécutives
dans leurs nouvelles fonctions.
Le montant de cette indemnité d'éloignement correspond à
un an de traitement indiciaire de base (seize mois pour la Guyane). S'y ajoute
une majoration familiale de respectivement un mois et quinze jours de
traitement brut pour le conjoint et chacun des enfants à charge
accompagnant le fonctionnaire affecté outre-mer.
215
Cet arrêt du 25 mars 1996 du Tribunal des
conflits, " Préfet de la région Rhône Alpes,
préfet du Rhône, contre conseil de prud'hommes de Lyon ",
opère un revirement de jurisprudence concernant les agents non
titulaires de l'État et des collectivités territoriales, en
posant que " les personnels non statutaires travaillant pour le compte
d'un service public à caractère administratif sont des agents
contractuels de droit public quel que soit leur emploi ".
216
Rapport n° 1 (1999-2000) de M. Jean-Paul Amoudry
au nom de la commission des Lois.
217
Fin avril 1999, 183.000 emplois jeunes étaient
créés, dont 164.000 ont déjà été
embauchés. Les collectivités territoriales représentent
à elles seules 39 % des emplois créés, soit
près de 40.000, et 5.500 communes sont engagées dans le
dispositif.
218
En considérant les départs à la retraite
certains (inscrits dans la pyramide des âges), à l'horizon 2015,
la moitié des salariés actuellement présents dans le
secteur public auront plus de 60 ans contre un peu plus d'un tiers dans le
privé.
219
Entre 2005 et 2015, le nombre annuel des départs à
la retraite sera de 65.000. Jusqu'en 2040, ce nombre sera de 60.000. D'ici la
fin de l'année 2012, environ 45 % des agents en fonctions dans les
administrations civiles de l'État, soit 807.000 personnes, seront partis
à la retraite.
220
JO Sénat, séance du 8 novembre 1978, p. 3057 et
suivantes.
221
" Les collectivités territoriales de la
république sont les communes, les départements, les territoires
d'outre-mer. Toute autre collectivité est créée par la loi.
" Ces collectivités s'administrent librement par des conseils
élus et dans les conditions prévues par la loi.
" Dans les départements et les territoires, le
délégué du Gouvernement à la charge des
intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect
des lois. "
222
à partir du 1
er
janvier 1983 pour la taxe sur
les cartes grises, à partir du 1
er
juin 1984 pour les droits
de mutation et du 1
er
décembre 1984 pour la vignette
223
Dans son rapport au Parlement de 1999, la commission
consultative sur l'évaluation des transferts de charges indique que
" la compensation des transferts intervenus en faveur des communes ayant,
pour la plupart des compétences, obéit à des logiques
spécifiques, aucune étude pertinente ne peut être
menée ".
224
Par ailleurs, dans sa rédaction d'origine, l'article L.
1614-3 du code général des collectivités territoriales,
issu de l'article 94 de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1984, devait
s'appliquer
"
pendant
la période de trois ans
prévue à l'article 4 de la loi n° 88-3 du 7 janvier
1983
". En conséquence, en retenant à l'article L.1614-5
les mots "
Au terme
de la période
... ", le
législateur a manifestement souhaité que la proportion de 50 %
s'applique à compter du terme de la période de trois ans.
225
A l'origine de la DGF, il existait un mécanisme dit de
" surgarantie " qui jouait lorsque l'indexation de la DGF
était inférieure à l'augmentation du traitement des agents
d'un certain indice.
226
La part de l'Etat dans le financement des contrats de plan
s'établissait à 60 % pour la période 1984-88, 55% pour la
période 1989-93 et 52 % pour les contrats 1994-99.
227
La présentation et le contenu de ces rapports s'inspirent
du rapport sur " la compensation des transferts de compétences
entre l'Etat, les départements et les régions "
présenté en septembre 1996 par notre collègue Paul Girod
au nom de l'Observatoire des finances locales.
228
Les inégalités sont particulièrement
importantes en matière de taxe professionnelle, puisque 5 % des
collectivités locales perçoivent 95 % du produit de cet
impôt.
229
En 1999, 25 % des cotisations de HLM augmenteraient, 5,6%
des cotisations des locaux non-HLM appartenant à la catégorie
" luxe " diminueraient de plus de 25 % tandis que 13,3 % des
cotisations des locaux non-HLM appartenant à la catégorie
" médiocre " augmenteraient de plus de 100 %.
230
Dans son rapport " Pour une modernisation de la
fiscalité locale " (Assemblée nationale, onzième
législature, n° 1066), notre collègue député
Edmond Hervé rappelle que "
la taxe d'habitation, dans son
principe, ne prend pas en compte la capacité contributive du foyer. La
caricature de ce constat fut révélée en 1997 lorsque l'on
apprit que 12.500 contribuables de l'impôt de solidarité sur la
fortune (ISF) ne payaient pas de taxe d'habitation !
".
231
Comme le relève l'agence de notation financière
Standard & Poor's, les fluctuations de la taxe professionnelle sont
"
limitées dans la mesure où elle est calculée
sur un stock et non sur un flux et peu de collectivités ont donc
assisté à une réduction de leurs bases même en
période de récession. Ce n'est pas le cas en Suède par
exemple, où les ville perçoivent l'impôt sur le revenu, ou
en Allemagne où les régions perçoivent également
l'impôt sur les sociétés " (" La notation des
collectivités locales
", octobre 1999).
232
Assemblée nationale, n° 2387, onzième
législature.
233
En neutralisant l'effet de la recentralisation de l'aide
médicale des départements, qui se traduit en théorie par
une baisse des dépenses des départements de 9,1 milliards de
francs et s'est accompagnée d'une réduction de même montant
de la dotation générale de décentralisation,
l'augmentation des dotations s'élève à 11,9 milliards de
francs.
234
Avant l'entrée en vigueur des dispositions relatives
à la taxe d'habitation prévues par la loi de finances
rectificative pour 2000.
235
Sur ce point, cf. infra, le 3 du B du V.
236
JO Sénat, séance du 24 novembre 1995, p. 2915.
237
A sa création, la dotation globale de fonctionnement
était indexée sur l'évolution des recettes de TVA. Puis,
elle a évolué comme les prix jusqu'en 1990. En 1991, elle a
augmenté en fonction d'un indice prenant en compte les prix et 50 %
du taux de croissance du PIB. En 1992 et 1993, cet indice a été
calculé à partir des deux tiers du taux de croissance du PIB. En
1994 et 1995, seuls les prix ont été retenus. Depuis 1996,
l'indice de la DGF tient compte des prix et de la moitié du taux de
croissance du PIB.
238
Sur ce point, voir le rapport de notre collègue
député Gérard Saumade, " Soutenir l'investissement
local ", Assemblée nationale, onzième législature,
n° 1782, pp. 83-84.
239
Cf. supra III, B, 3.
240
La loi de finances rectificative pour 2000 met en place un
dispositif de même esprit s'agissant de la prise en charge par l'Etat des
dégrèvements de taxe d'habitation, en gelant les taux à
leur niveau de 2000.
241
JO Sénat, séance du 24 novembre 1995, p. 2917.
242
JO Assemblée nationale, séance du 21 octobre 1995,
p. 2301.
243
L'expression " abondements extérieurs "
désigne les majorations du montant de certaines dotations lorsqu'elles
ne sont pas prises en compte pour le calcul de l'enveloppe normée. Si
elles l'étaient, le montant de la DCTP serait réduit d'autant.
244
Lors de la discussion du projet de loi de finances pour 1996,
nos collègues députés Didier Migaud, Augustin Bonrepaux et
Jean-Pierre Balligand avaient présenté un amendement indexant
l'enveloppe normée sur " la somme de l'évolution
prévisionnelle des prix à la consommation et des
deux
tiers
de la croissance en volume associés au projet de loi de
finances ".
245
L'article L. 2334-4 du code général des
collectivités territoriales dispose que " le potentiel fiscal d'une
commune est déterminé par application aux bases communales des
quatre taxes directes locales du taux moyen national d'imposition à
chacune de ces taxes. Il est majoré du
montant, pour la
dernière année connue, de la compensation prévue au I du D
de l'article 44 de la loi de finances pour 1999 ", c'est-à-dire la
compensation de la suppression de la part " salaires " de la taxe
professionnelle.
246
L'article L. 2334-5 du code général des
collectivités territoriales définit l'effort fiscal comme le
rapport entre le produit des " quatre taxes " perçu dans une
commune et son potentiel fiscal (diminué de la part correspondant
à la taxe professionnelle).
247
85 % des crédits de la dotation
d'intercommunalité sont répartis en tenant compte de la richesse
des communes, mesurée par leur potentiel fiscal. Les 15 % restants
ne tiennent compte que de la population des communes et de leur coefficient
d'intégration fiscale.
248
Même si, compte tenu du caractère imparfait des
critères d'éligibilité aux dotations de solidarité,
certaines collectivités, et surtout des communes, qui ne sont pas
favorisées doivent néanmoins supporter le poids de lourdes
baisses de DCTP.
249
Les EPCI ne sont remboursés qu'à hauteur de la
fraction de leur population résidant dans une commune éligible
à la DSU ou à la DSR " bourgs-centres ".
250
En tenant compte de la compensation de la suppression de la part
régionale de la taxe d'habitation.
251
Cf. supra, 3 du B du III.
252
En 1995, 5 % des collectivités locales percevaient
95 % du produit de la taxe professionnelle.
253
n° 91-291 DC.
254
Sur ce point, voir le 2 du B du I du chapitre III de la
présente partie.
255
Institut de la Décentralisation, Info Parlement, mai 2000.
256
Au sens large, c'est à dire en englobant les cotisations
sociales.
257
Conseil des impôts,
La taxe professionnelle
,
quinzième rapport au Président de la République, 1997.
258
JO Sénat, séance du 24 novembre 1999, p. 4861.
259
JO Sénat, séance du 7 juin 2000, p. 3741.
260
Michel Borgetto et Robert Lafore. Droit de l'aide et de
l'action sociale, Domat droit public, Montchrestien.
261
Robert Castel, Les métamorphoses de la question
sociale, Librairie Arthème Fayard, 1995.
262
Ces dispositifs sont plus connus sous leur appellation de
" carte santé " ou de " passeport de soins ".
263
La décentralisation en matière d'aide sociale,
Cour des Comptes, rapport au Président de la République,
décembre 1995.
264
Les politiques sociales en faveur des personnes
handicapées adultes, Cour des Comptes, rapport au Président de la
République, 1993.
265
RMI, le pari de l'insertion - Rapport de la commission
présidée par Pierre Vanlerenberghe, 1992.
266
Sur les données transmises par
72 départements.
267
La Fédération rassemble : le syndicat
général des organismes privés sanitaires et sociaux
à but non lucratif (SOP), le syndicat national des associations pour la
sauvegarde de l'enfant à l'adulte (SNASEA), le syndicat national des
associations de parents et amis de personnes handicapées mentales
(SNAPEI).
268
Avis n° 93 (Sénat 1999-2000) présenté
au nom de la commission des Affaires sociales sur le projet de loi de finances
pour 2000 par M. Jean Chérioux, sénateur (Tome I -
Solidarité).
269
La lettre de l'ODAS, numéro spécial,
1
er
avril 2000.
270
Etudes et résultats, DREES, n° 68 - juin 2000.
271
Etudes et résultats n° 39 novembre 1999 - Direction
de la recherche, de l'étude, de l'évaluation et des statistiques
(DREES).
272
L'action sociale, dix ans de décentralisation 1984-1994
-Jean-Louis Sanchez, Claudine Padieu- ODAS.
273
L'action sociale, dix ans de décentralisation 1984-1994,
op.cit.
274
Action sociale, la décentralisation face à la
crise -1996 - Jean-Louis Sanchez- ODAS Editeur..
275
L'aide personnalisée à l'autonomie : un
nouveau droit fondé sur le principe d'égalité - rapport
remis à Mme Martine Aubry, ministre de l'emploi et de la
solidarité par M. Jean-Pierre Sueur, Maire d'Orléans - Mai 2000.
276
Cf. " La formation professionnelle - diagnostics,
défis et enjeux " ; contribution du secrétariat d'Etat
aux droits des femmes et à la formation professionnelle, mars 1999.
277
Y compris le coût des primes et exonérations de
charges sociales
278
Rapport sur l'évaluation des politiques régionales
de formation professionnelle, Comité de coordination des programmes
régionaux d'apprentissage et de formation continue, octobre 1999.
279
" Les acteurs de la formation professionnelle : pour
une nouvelle donne, " Rapport au Premier ministre par Gérard
Lindeperg, député de la Loire, conseiller régional
Rhônes-Alpes, septembre 1999.
280
C. Julien " les politiques régionales de formation
professionnelle continue " L'Harmattan, 1998.
281
Cf. rapport d'étape précité de votre
mission d'information.
282
Cf. le rapport étabi par M. Jean-Paul Delevoye, au nom de
la commission des Lois (n° 455, 1997-1998).
283
La loi du 15 avril 1999 a fait l'objet des décrets
n°s 2000-275, 2000-276 et 2000-277 du 24 mars 2000.
284
Cf. L'avis de M. Jean-Patrick Courtois, au nom de la commission
des Lois, sur le projet de loi de finances pour 2000 (n° 94,
1999-2000,Tome II, Intérieur : police et sécurité).
285
Cf. supra, chapitre III.
286
Cf. rapport précité de M. Jean-Patrick Courtois,
p. 22 et ss.
287
Dans les cinq prochaines années, plus de 24.000
départs sont attendus, soit du fait de la limite d'âge, soit pour
départ anticipé.
(288) Ces chiffres sont cités par Jacqueline Mengin et Jacques Lepage,
dans " Le rôle culturel du département " (La
Documentation Française, Paris, 1987).
(289) Cette analyse est commune à Mme Maryvonne de Saint-Pulgent,
conseiller d'Etat, M. Jacques Rigaud, président de RTL, auteur d'un
ouvrage sur la refondation de la politique culturelle, M. René Rizzardo,
directeur de l'Observatoire des politiques culturelles, et M. Michel
Ricard, directeur de l'architecture et du patrimoine, entendus par la mission
commune d'information les 26 janvier et 8 février 2000.
(290) Ces domaines sont la diffusion artistique et culturelle, les
enseignements artistiques, les travaux de conservation des monuments
n'appartenant pas à l'Etat, sous réserve des dispositions de la
loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques.
(291) Cf. audition de M. Michel Ricard, directeur-adjoint de l'architecture et
du patrimoine au ministère de la culture, du mardi 8 février
2000.
(292) Cf. auditions de M. Jacques Rigaud, précitée, et de M.
René Rizzardo, précitée.
(293) Cf. audition de Mme Maryvonne de Saint-Pulgent, précitée.
(294) Cf. audition de M. Ricard, précitée.
(295) Par l'arrêté du 3 novembre 1958.
(296) Ces dispositions sont prévues par l'article 14 de la loi n°
83-663 du 22 juillet 1983.
(297) Loi n° 92-652 du 13 juillet 1992, modifiant la loi du 16 juillet
1984.
(298) Loi n° 94-679 du 8 août 1994 portant diverses dispositions
d'ordre économique et financier.
(299) Loi n° 99-1124 du 28 décembre 1999 portant diverses mesures
relatives à l'organisation d'activités physiques et sportives.
(300) Colloque sur le financement du sport, 23 mars 1991.
(301) Par l'article 42
bis
de la loi du 16 juillet 1984.
302
Conseil d'Etat, 18 novembre 1991, Département des
Alpes-Maritimes, avec les conclusions du Commissaire du Gouvernement Pochard.
303
Conseil d'Etat, 15 février 1993, Région
Nord-Pas-de-Calais.
Voir aussi Conseil d'Etat, 6 juin 1986,
Département de la Côte-d'Or, A.J.D.A. 1986, p 594 et Conseil
d'Etat, 1
er
octobre 1993, Commune de Vitrolles c/ M. Catalan pour
des exemples de délibérations de collectivités locales
jugées illégales.
304
Selon le ministère de l'intérieur, les aides des
collectivités aux conditions du marché sont libres.
305
Défini par un arrêté du ministre des
finances du 23 janvier 1996.
306
Voir les rapports publics de la Cour des Comptes, 1983 et 1988,
Journaux officiels, et son rapport public particulier de novembre 1996.
307
Art. 10, 11 et 12 de la loi n° 88-13 du 5 janvier
1988 d'amélioration de la décentralisation..
308
Ces règles ne s'appliquent pas aux personnes morales de
droit public (collectivités locales, établissements publics dont
les chambres consulaires...).
309
Cf. rapport (n° 189, 1999-2000) de M. Francis Grignon,
au nom de la commission des affaires économiques, saisie au fond, ainsi
que les avis (n° 201, 1999-2000) de M. Paul Girod, au nom de la
commission des lois, et (n° 200, 1999-2000) de M. Joseph
Ostermann, au nom de la commission des finances, saisies pour avis.
310
Présidé par M. Jean-Paul Delevoye, le groupe de
travail de la commission des Lois du Sénat a publié le rapport
de M. Daniel Hoeffel, n° 239 (Sénat, 1996-1997)
intitulé : " La décentralisation : Messieurs de
l'État, encore un effort ! ", en mars 1997.
311
Rapport de la commission du Livre Blanc présidée
par Jacques Chaban-Delmas, ancien Premier ministre, et René Monory,
alors président du Sénat, intitulé :
" Poursuivre la décentralisation : réflexions sur le
bilan et les perspectives de la décentralisation ", 1994.
312
Arrêt du 21 janvier 1999, Ministre de l'Intérieur
contre commune de Saint Florent et autres : " Si le préfet
n'est pas tenu de déférer au juge administratif toutes les
décisions illégales des collectivités territoriales et de
leurs établissements publics et si, par conséquent, son
abstention ne saurait par elle-même engager la responsabilité de
l'État, l'abstention prolongée du préfet de Haute-Corse de
ne pas déférer au tribunal administratif les décisions
importantes et aux illégalités facilement décelables du
syndicat intercommunal à vocation multiple du Nebbio constitue, en
l'espèce, une faute de nature à engager la responsabilité
de l'État envers les communes de Saint Florent et autres ".
S'il existe une contradiction apparente entre le fait de reconnaître un
caractère discrétionnaire au déféré
préfectoral, et le fait de retenir quand même la
responsabilité de l'État alors que le préfet s'est abstenu
de déférer, cette contradiction peut être résolue en
admettant que l'absence de déféré préfectoral s'il
n'est pas susceptible de recours pour excès de pouvoir peut
néanmoins donner lieu à une indemnisation en cas de faute.
313
En l'espèce, il s'agissait de l'abstention
prolongée du préfet de Haute-Corse de déférer
à la juridiction administrative un certain nombre de
délibérations aux illégalités facilement
décelables prises par le bureau d'un syndicat intercommunal.
314
États généraux de septembre 1999.
315
Rapport n° 385 (Sénat, 1999-2000) de M. Jean-Paul
Amoudry, mai 2000.
316
" La société a le droit de demander compte
à tout agent public de son administration ".
317
Délibération n° 99-3 adoptée le
8 juin 1999.
318
Rapport de M. Gilbert Santel, directeur général de
l'administration et de la fonction publique, délégué
ministériel à la réforme de l'État,
intitulé : " La modernisation de l'administration territoriale
de l'État ", octobre 1998.
319
Rapport " L'État en France : servir une nation
ouverte sur le monde " (mai 1994) de la mission sur les
responsabilités et l'organisation de l'État
présidée par Jean Picq, conseiller-maître à la Cour
des comptes.
320
Direction de l'équipement, de l'environnement et du monde
rural ; direction de la santé, de la population et de la
solidarité ; direction des affaires économiques ;
direction des affaires culturelles.
321
Cette proposition figure dans le " rapport Santel ".
322
Entretien dans le numéro 293 des Cahiers français,
" Les collectivités locales en mutation ",
octobre-décembre 1999.
323
La délégation territoriale, ou
déconcentration horizontale, consiste à favoriser la coordination
des services de l'État sur un même territoire, par une
délégation du pouvoir central aux préfets,
représentants de l'État dans le département ou la
région. Elle est complémentaire de la délégation
fonctionnelle, ou déconcentration verticale, qui met en valeur la
spécificité des métiers et la ligne hiérarchique de
commandement entre le centre et ses établissements publics.
324
Rapport " L'État en France : servir une nation
ouverte sur le monde " (mai 1994 de la mission sur les
responsabilités et l'organisation de l'État
présidée par Jean Picq, conseiller-maître à la Cour
des comptes.
325
M. Jean-Pierre Balligand, député.
326
Le délégué, désigné par le
préfet, aurait une autorité directe sur les chefs de service
concernés.
327
par exemple entre les directions départementales de
l'équipement et celles de l'agriculture et de la forêt.
328
En deux ans de 1997 à 1999, dans 85 départements
le préfet a changé de poste une ou plusieurs fois.
329
Avis n° 94, tome I (Sénat, 1999-2000), au nom
de la commission des Lois, sur les crédits relatifs à
l'administration territoriale et à la décentralisation, inscrits
dans le projet de loi de finances pour 2000.
330
Cf. Les rapports de M. Daniel Hoeffel, au nom de la commission
des Lois, saisie au fond (n° 281, 1998-1999) et de M. Michel Mercier,
au nom de la commission des Finances, saisie pour avis (n° 283, 1998-1999).
331
Cf. les rapports précités de M. Louis
Althapé, au nom de la commission des Affaires économiques, saisie
au fond, et de M. Pierre Jarlier, au nom de la commission des Lois, saisie pour
avis.
332
Cf. infra, chapitre V, II.
333
Cf. rapport précité de M. Daniel Hoeffel au nom
de votre commission des Lois, p.105 et ss.
334
Proposition de loi de M. Jean-Claude Gaudin, Michel Mercier,
Emmanuel Hamel, Serge Mathieu, Francis Giraud et André Vallet, tendant
à permettre aux conseillers d'arrondissement de siéger au conseil
d'une communauté urbaine.
335
Cf. rapport précité, p. 128 et ss.
336
Sur ce point, voir le II du chapitre V de la première
partie du présent rapport.
337
Proposition de loi constitutionnelle relative à la libre
administration des collectivités territoriales et à ses
implications fiscales et financières, présentée par MM.
Christian Poncelet, Jean-Paul Delevoye, Jean-Pierre Fourcade, Jean Puech et
Jean-Pierre Raffarin.
338
Cf. le rapport précité établi par notre
collègue Louis Althapé, au nom de la commission des Affaires
économiques, sur le projet de loi relatif à la solidarité
et au renouvellement urbains.
339
Protection sociale et Pauvreté, protection légale
et expériences locales de revenu minimum garanti -CERC- n° 88,1988
- La Documentation française.
340
" Mieux gérer, mieux éduquer, mieux
réussir : redonner son sens à l'autorisation
budgétaire ", rapport (n° 328, 1998-1999) de
MM. Francis Grignon, Jean-Claude Carle et André Vallet au nom de la
commission d'enquête présidée par M. Adrien Gouteyron.
341
Annexe n° 24 : Equipement, transports et logement
(tome II - Transports : routes et sécurité routière)
du rapport général n° 89 (25 novembre 1999) sur le
projet de loi de finances pour 2000.
342
Rapport du groupe de travail sur les relations
financières entre l'Etat et les collectivités locales
présidé par M. François Delafosse, conseiller maître
à la Cour des comptes.
343
Le schéma d'analyse et de couverture des risques (SDACR)
est en effet arrêté par le préfet sur avis conforme du
conseil d'administration.
344
Le Gouvernement a refusé de prendre les dispositions
réglementaires prévues par la loi du 3 mai 1996 pour
harmoniser les régimes de travail des sapeurs-pompiers professionnels
à la suite de leur regroupement au sein de corps départementaux,
laissant aux SDIS le soin de traiter cette question. En revanche, la
progression des indemnités, décidée par l'Etat, est
supportée par les collectivités concernées.
345
Rapport n° 94 (Sénat, 1999-2000), projet de loi
de finances pour 2000.
346
Rapport n° 31 (Sénat, 1999-2000), octobre 1999. La
commission a modifié l'intitulé de la proposition de loi,
celle-ci " tendant à permettre une participation des pratiquants
d'activités sportives ou de loisir aux frais de secours engagés
par les communes ".
347
" La décentralisation - Messieurs de l'Etat encore
un effort ! " - Rapport (n° 239, 1996-1997) au nom du groupe de
travail présidé par M. Jean-Paul Delevoye.
348
Conseil d'Etat, 10 octobre 1990, commissaire de la
République du département de Seine et Marne contre commune de
Montereau-Fault-Yonne.
349
Seule l'expérimentation de l'annualisation du service
à temps partiel a fait l'objet d'un décret d'application.
350
Il faut distinguer, d'une part, les emplois à temps
complet ou à temps incomplet (nature de l'emploi créé),
d'autre part le service à temps plein et celui à temps partiel
(façon dont un emploi à temps complet est occupé).
351
Article 14 de la loi du 13 juin 1998 : " Dans les
douze mois suivant la publication de la présente loi, et après
consultation des partenaires sociaux, le Gouvernement présentera au
parlement un rapport sur le bilan et les perspectives de la réduction du
temps de travail pour les agents de la fonction publique. "
352
Des désaccords majeurs sur le décompte annuel du
temps de travail, sur la base de 1600 heures, sont à l'origine de
l'échec des négociations.
353
Quant à la
période
d'astreinte
, elle
s'entend comme " une période pendant laquelle l'agent, sans
être à la disposition permanente et immédiate de son
employeur, a l'obligation de demeurer à son domicile ou à
proximité afin d'être en mesure d'intervenir pour effectuer un
travail au service de l'administration, la durée de cette intervention
étant considérée comme un temps de travail effectif ".
354
États généraux des élus locaux de
mars 1999.
355
Article 41 de la loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 relative
au renforcement et à la simplification de la coopération
intercommunale (article L. 5211-41 du code général des
collectivités territoriales) : l'ensemble des personnels de
l'établissement transformé est réputé relever du
nouvel établissement dans les conditions de statut et d'emploi qui sont
les siennes.
356
Articles 97 et 97 bis de la loi du 24 janvier 1984 :
maintien en surnombre jusqu'au reclassement, prise en charge au-delà de
ce délai par le CNFPT des fonctionnaires de catégorie A, et par
le centre de gestion, des fonctionnaires de catégorie B ou C. Voir
supra, les incidents de carrière.
357
Article 35 de la loi du 12 juillet 1999 (article L. 5211-5 du
code général des collectivités territoriales) : le
nouvel EPCI est substitué aux communes dont il reprend les
compétences, directement ou indirectement, dans toutes leurs
délibérations,, tous leurs actes et tous leurs contrats,
afférents aux compétences transférées.
358
L'agence de notation financière Standard & Poor's
relève que, "
à l'échelle européenne, les
responsabilités assumées par les collectivités locales
françaises restent relativement limitées. Les compétences
les plus lourdes financièrement, telles que la santé ou
l'éducation (définition des programmes scolaires,
rémunération des professeurs) sont gérées en France
par l'Etat, alors que dans de nombreux pays tels que l'Espagne, l'Allemagne, la
Belgique ou l'Italie, elles sont administrées et financées par
les régions
" (" La notation des collectivités
locales, octobre 1999).
359
JO Sénat, séance du 7 juin 2000, p. 3741.
360
JO Sénat, séance du 7 juin 2000, p. 3740.
361
JO Sénat, séance du 3 novembre 1998, p. 4156.
362
Assemblée nationale, onzième législature,
avis n° 1865.
363
" La notation des collectivités locales ",
octobre 1999.
364
Groupe de travail n° 6 sur les politiques de
développement régional (DT/REG(97)10),
Les politiques
régionales dans les années 90 : réorientation vers une
recherche de la compétitivité et des partenariats avec les
niveaux infrarégionaux,
16-17 décembre 1997.
365
Décision n° 91-298 DC du 24 juillet 1991.
366
Décision n° 91-291 du 6 mai 1991.
367
Décision n° 91-298 DC du 24 juillet 1991.
368
Décision n° 98-405 DC du 29 décembre 1999.
369
JO AN, séance du 17 mai 1979, p. 3931.
370
Assemblée nationale, onzième législature,
n° 1066.
371
" Moderniser la taxe professionnelle ",
Les
Echos
, 3 février 1999.
372
JO AN, séance du 17 mai 1979, p. 3931.
373
JO Sénat, séance du 3 novembre 1978, p. 3061.
374
JO Sénat, séance du 7 juin 2000, p. 3741.
375
Rapport au premier ministre, " La France de l'an
2000 ", 1994.
376
Toutefois, l'article 1635 sexies du code général
des impôts prévoit que le produit de la fiscalité locale de
France Télécom perçu par l'Etat finance la dotation de
compensation de la taxe professionnelle.
377
Assemblée nationale, onzième législature,
rapport d'information n° 1779.
378
Si un tel dispositif était actuellement en vigueur, le
Gouvernement aurait dû trouver d'autres sources de financement que la
DCTP pour l'intercommunalité. En effet, pour la période
1999-2001, le contrat de croissance et de solidarité prévoit
uniquement que la DCTP est la variable d'ajustement de l'enveloppe
normée et ne précise pas qu'elle a vocation à financer
l'intercommunalité. A l'initiative du Sénat, la loi du 12 juillet
1999 relative à l'intercommunalité dispose d'ailleurs que le
financement de l'intercommunalité par la DCTP ne sera possible que
jusqu'au terme du contrat de croissance et de solidarité. Le prochain
contrat devra donc revoir le mode de financement des communautés
d'agglomération.
379
Rapport précité, p. 43 et ss.
380
Pour le calcul de l'enveloppe normée, la DGF est
calculée à partir de son " indice " prévu
à l'article L. 1613-1 du code général des
collectivités territoriales tandis que les dotations qui sont
indexées sur la DGF évoluent comme le taux de progression de la
DGF, c'est à dire l'évolution de la DGF en tenant compte du
recalage de et de la régularisation du montant de cette dotation.
381
Dans la loi de finances pour 2000, le transfert des recettes du
budget de l'Etat vers la sécurité sociale a conduit les dotations
aux deux fonds de péréquation à légèrement
diminuer alors que, malgré 40 milliards de francs de baisses
d'impôts, les recettes fiscales nettes de l'Etat augmentaient quand
même de 2,7 %.
382
Décision n° 90-274 DC du 29 mai 1990.
"pour une République territoriale: l'unité dans la diversité" (rapport)
Rapports d'information
Rapport d'information n° 447 (1999-2000), tome I, déposé le