TABLEAU 3 18
Tension sur les taux d'intérêt de long terme américains à politiques monétaires inchangées
TABLEAU 4 22
Tension sur les taux d'intérêt de long terme américains avec adaptation des politiques monétaires
1. III. Un scénario de " hard landing "
cumulant une tension sur les taux d'intérêt
2. de long terme américains et un krach boursier
26
Tableau 5
27
Tension sur les taux d'intérêt de long terme américains (+2
points) et effondrement de Wall Street
avec transmission spontanée aux autres places boursières et
à politiques monétaires inchangées
TABLEAU 6 31
Tension
sur les taux d'intérêt de long terme américains (+2 points)
et effondrement de Wall Street
avec transmission spontanée aux autres places boursières et
adaptation des politiques monétaires
ANNEXES 35
Annexe 1 36
DÉPRÉCIATION DU DOLLAR 37
TABLEAU 7 40
Chute du dollar (baisse du taux de change effectif de 10 %) avec adaptation des politiques monétaires
TABLEAU 8 44
Chute du
dollar par rapport au yen et à l'euro (-10 %) avec adaptation des
politiques monétaires
Annexe 2 48
Tableau 9
49
Effondrement boursier généralisé (Etats-Unis, Royaume-Uni,
Japon, Allemagne, France, Italie : -30 %)
avec adaptation des politiques monétaires
Tableau 10
53
Effondrement boursier généralisé (Etats-Unis, Royaume-Uni,
Japon, Allemagne, France, Italie : -30 %)
à politiques monétaires inchangées
Annexe 3 57
Le modèle multinational OEF
SIMULATIONS SUR UN "ATTERRISSAGE BRUTAL " AUX ETATS-UNIS ET SES IMPLICATIONS POUR L' É CONOMIE MONDIALE
Le
ralentissement progressif de l'économie américaine figure
aujourd'hui dans la majorité des scénarios de croissance mondiale
sans que pour autant la question des véritables ressorts de la
croissance américaine ait été tranchée ( cycle avec
facteurs conjoncturels exceptionnels, changements structurels ayant
modifié le sentier de croissance potentielle de l'économie qui se
déroulerait désormais sur un rythme supérieur ou,
" révolution technologique " qui continuerait de tirer
toujours vers le haut la croissance potentielle). Les surprises et
interrogations soulevées par le fonctionnement de l'économie
américaine dans les années 1990 incitent la plupart du temps
à écarter le scénario " noir " d'un effondrement
brutal de la croissance. Pourtant, les analystes continuent de relever les
risques qui pèsent sur cette dernière.
Il est vrai que ces risques ne sont pas nouveaux ; non-soutenabilité du
déficit courant et ses implications pour le taux de change, bulle
spéculative toujours grandissante sur les marchés financiers,
pressions inflationnistes qui pourraient conduire à un resserrement des
conditions monétaires. Si l'un de ces risques venait à se
concrétiser ou, pire, si plusieurs d'entre eux devaient
s'enchaîner, l'économie américaine connaîtrait un
atterrissage brutal (" hard landing ") qui entraînerait
à sa suite l'économie mondiale.
Nous explorons dans cette étude les formes que pourrait prendre ce
" hard landing " américain et envisageons ses
répercussions mondiales à travers une contagion à
l'ensemble des grandes places financières d'un choc qui secouerait Wall
Street et une généralisation de la tension sur les taux
d'intérêt nominaux qui succéderait à une chute du
dollar.
Différentes secousses sont probables et divers enchaînements
peuvent être envisagés :
1) Les marchés financiers doutent de la soutenabilité du
déficit courant américain ce qui provoque une chute du dollar ;
2) Les pressions inflationnistes apparaissent ou sont anticipées ce qui
conduit à des tensions sur les taux d'intérêt.
3) La chute des cours boursiers est brutale et entraîne une forte
correction à la hausse de l'épargne américaine.
Le scénario le plus fréquemment envisagé repose sur les
risques que font courir le déséquilibre de la balance courante et
son incompatibilité avec l'équilibre macro-économique
entre l'épargne et l'investissement (qui en situation d'équilibre
ou au niveau potentiel de croissance devrait prévaloir). Bien que le
problème ne soit pas nouveau, un déficit d'épargne nette
privée d'une telle ampleur n'a jamais été
enregistré aux Etats-Unis par le passé. Il est vrai,
a
contrario
, que la réussite enregistrée sur le plan
budgétaire dans les années 1990 atténue d'une certaine
façon les tensions sur le déséquilibre courant et
introduit une marge d'action que les autorités pourraient utiliser en
cas de ralentissement franc de la demande intérieure.
Cependant, si une défiance à l'égard des titres
libellés en dollars s'installait, les investisseurs refusant de
poursuivre le financement de l'investissement américain aux taux
d'intérêt courants et concrétisant les doutes sur la
soutenabilité du déficit courant et sur la vigueur de la
croissance américaine, alors le dollar subirait une forte pression
à la baisse et les taux longs se tendraient (l'environnement
international favorise d'ores et déjà une remontée des
taux dans les pays de l'OCDE du fait du reflux de l'effet " fuite vers la
qualité " qui a accompagné la crise des pays
émergents).
La résurgence de craintes inflationnistes ne ferait qu'accentuer cette
tension qui aggraverait en retour le déséquilibre financier en
alourdissant l'endettement des agents privés.
Le risque de krach boursier serait alors maximal. Ainsi, la probabilité
d'une apparition simultanée de mouvements brutaux sur les marchés
obligataires et d'une forte correction des cours boursiers serait importante.
C'est ce scénario que nous privilégions ici. Par
conséquent, nous analysons dans un scénario d'" atterrissage
brutal " de l'économie américaine (cf. tableaux 5 et 6) les
effets d'une hausse des taux d'intérêt de long terme
conjuguée à un krach boursier. La hausse des taux longs qui y est
intégrée s'élève à deux points mais n'est
pas durable, s'estompant en un peu plus d'un semestre après
l'intervention du krach boursier. Elle est comparable en intensité
à celles qui se sont produites lors des crises de 1987 ou de 1994. Le
choc sur Wall Street est de -30% (ce qui ramènerait l'indice S&P
à son niveau de 1995, date à partir de laquelle le marché
américain n'a connu que des gains annuels supérieurs à
20%).
La transmission du choc au niveau international se fait par les deux canaux,
taux d'intérêt et bourse (elle est spontanée dans le
modèle OEF avec une répercussion
ex ante
de l'ordre de 50%
dans le cas européen). Nous envisageons, par ailleurs, l'option d'une
adaptation de la politique monétaire au nouveau contexte de croissance
et d'inflation qui résulte des deux chocs et proposons des simulations
sans (tableau 5) et avec (tableau 6) variation des taux d'intérêt
de court terme. Ces derniers réagissent en effet spontanément aux
fluctuations de l'activité et des prix.
Pour mieux observer la contribution de chacun des chocs, les simulations sont
tout d'abord présentées isolement.
Nous avons choisi d'écarter la chute du dollar du scénario
central de " hard landing " (tableaux 5 et 6) car notre outil
d'analyse présente des insuffisances concernant certains aspects
financiers, en l'occurrence ceux ayant trait aux modifications de
portefeuilles. Or, ces aspects sont primordiaux pour refléter
correctement le contexte de crise envisagé ici.
Les évaluations sur les impacts d'une dépréciation de la
monnaie américaine mettent en évidence, dans le court terme, la
prédominance des effets de compétitivité favorables aux
Etats-Unis qui sont, par ailleurs, difficiles à contester même si
leur ampleur peut être discutée.
En écartant, pour des raisons techniques, la chute du dollar du
scénario d'atterrissage brutal de l'économie américaine,
nous omettons donc certains aspects financiers, des effets de
compétitivité mais aussi des effets de prix. En effet, la
dépréciation d'une monnaie se traduit traditionnellement par des
pressions inflationnistes au niveau national qui peuvent alors conduire
à un resserrement de la politique monétaire.
Nous présentons cependant, en parallèle, des évaluations
sur les impacts d'une chute du dollar (annexe 1). Dans un premier cas, une
baisse de 10% du taux de change effectif de la monnaie américaine est
envisagée (tableau 7). Dans un second, le dollar ne se
déprécie que vis-à-vis du yen et de l'euro (tableau 8,
scénario à forte probabilité de réalisation en cas
de décalage conjoncturel entre les Etats-Unis et les autres zones).
I. Les effets d'une correction brutale des cours boursiers aux Etats Unis
avec contagion spontanée aux autres places boursières.
Les tableaux 1 et 2 récapitulent les principaux résultats d'une
simulation fondée sur l'hypothèse d'un retournement des indices
boursiers américains dont l'ampleur atteindrait 30% en année
pleine. La transmission spontanée aux autres places
boursières
84(
*
)
conduit
à une chute des cours boursiers européens de l'ordre de 15% et
à une baisse inférieure à 10% de la bourse japonaise.
L'évaluation est faite, dans un premier temps, en laissant fonctionner
les mécanismes endogènes d'adaptation de la politique
monétaire (tableau 1) qui par construction atténue les effets
restrictifs du choc. Dans un second temps, ces mécanismes sont
bloqués (tableau 2).
La chute des cours boursiers déprécie la richesse
financière des ménages qui dès lors ajustent leur niveau
de consommation à moyen terme sur la nouvelle valeur de leur patrimoine.
A court terme, des flux d'épargne supplémentaires viennent alors
alimenter le stock de richesse pour compenser la perte subie. La
remontée du taux d'épargne se traduit, par conséquent, par
un effet restrictif sur l'activité (cf.tableau 1).
La seconde année, l'effet restrictif sur le PIB américain atteint
-0,7 % de PIB. Le retrait de la consommation s'élève à 1 %
et concentre à la fois l'effet direct d'une diminution de la valeur de
la richesse financière réelle et l'effet indirect de la
contraction du revenu. Ce dernier enregistre, en effet, les pertes d'emplois
dues à la moindre activité. Le taux d'épargne
financière augmente de 0,3 point la première année et de
0,5 point la seconde, ce qui est conforme aux retombées attendues de la
dépréciation réelle du patrimoine financier. L'effet sur
l'épargne globale est du même ordre. A contrario, la moindre
croissance réduit l'
output
gap
(l'écart entre le
PIB potentiel et le PIB courant) et les prix, permettant une détente des
taux d'intérêt de court terme (-0,5 point la seconde année)
qui agit en faveur d'une demande plus soutenue. La transmission de la baisse
des taux d'intérêt de court terme aux taux longs, qui se
rétractent également de 0,4 point la deuxième
année, amplifie le mouvement
Le taux de change se déprécie sous l'effet des variations des
différentiels de taux d'intérêt mais les exportations
connaissent néanmoins un retrait dû au ralentissement de la
demande mondiale. La balance courante s'améliore par rapport au compte
de référence du fait d'une forte contraction des importations.
La réaction de la politique monétaire, induite par le
ralentissement de l'activité et non pas directement par le mouvement
baissier du prix des actifs, a donc un effet compensateur dans le bouclage
macro-économique final. En conduisant une simulation à taux
d'intérêt fixes (cf.tableau 2), il est possible de neutraliser cet
effet de manière à obtenir le seul impact restrictif du
dégonflement du prix des actifs. Plus accusé que dans le cas
précédent où il s'élevait à -0,7%
(cf.tableau 1), le retrait du PIB par rapport au compte central atteint alors
-1 % aux Etats-Unis, l'année qui suit le choc. La différence
d'impact sur la consommation est supérieure (-1,2 %). On se trouve donc
confronté à des amplitudes significatives.
L'effet restrictif est, comme attendu, plus important aux Etats-Unis qu'en
Europe. Tout d'abord, l'ampleur de la secousse est plus importante et, par
ailleurs, la sensibilité de la consommation aux variations de la
richesse financière bien plus élevée compte tenu des
structures de financement de l'économie américaine
(l'élasticité de long terme de la consommation à la
richesse financière est de 0,13 dans le modèle américain,
de 0,09 dans le cas français et seulement de 0,04 dans le cas allemand).
Ainsi, dans la zone euro, la dépréciation des actifs financiers
entraîne des réactions plus modérées. La croissance
globale n'est affectée que de quelques dixièmes de points, le PIB
se situant au plus à un niveau inférieur de 0,3 % à celui
atteint dans un scénario sans choc boursier. La consommation est
touchée dans des proportions quasi équivalentes. En
parallèle, une légère reconstitution d'épargne
s'opère. Le taux d'épargne en France augmente de 0,1 point tandis
qu'en Allemagne, l'effet sur l'épargne globale est également
dérisoire (le taux d'épargne financière varie au plus de
0,1 point). Dans le cas japonais, les évolutions sont également
faibles (0,1 point).
La réaction de la BCE à la contraction de l'activité se
traduit, comme dans le cas américain, par une détente des taux
d'intérêt de court terme mais d'amplitude plus faible (-0,1 point,
cf.tableau 1) en cohérence avec la contraction elle aussi plus
réduite de l'activité. Cumulée à la
légère baisse du niveau général des prix et de
l'inflation, elle conduit à un amortissement des pressions
négatives sur la croissance
in fine
.
KRACH A WALL STREET (-30 %) ET TRANSMISSION SPONTANÉE AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES
(i) avec adaptation des politiques monÉtaires
(2)
ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,2 |
-0,7 |
Consommation |
-0,4 |
-1 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,2 |
-1,3 |
Exportations |
-0,2 |
-0,4 |
Importations |
-0,7 |
-1,4 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,3 |
Taux d'épargne (1) |
0,3 |
0,5 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0,5 |
Inflation (1) |
0 |
0 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,4 |
Taux de change effectif |
-0,1 |
-0,4 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,1 |
-0,5 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
-0,1 |
-0,4 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,3 |
Balance courante (2) |
0,1 |
0,2 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
KRACH A WALL STREET (-30 %) ET TRANSMISSION SPONTANÉE AUX AUTRES
PLACES BOURSIÈRES
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(i) (ii) b) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,1
-0,1
dont : Allemagne
-0,1
-0,1
France
-0,1
-0,1
Italie
-0,1
-0,1
Royaume-Uni
0
-0,1
Consommation
Zone Euro
0
0
dont : Allemagne
0
0
France
-0,1
0
Italie
0
0
Royaume-Uni
0
0,1
Investissement privé
Zone Euro
-0,1
-0,1
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
0
-0,2
France
-0,1
-0,2
Italie
-0,1
-0,3
Royaume-Uni
0
-0,1
Exportations
Zone Euro
-0,2
-0,4
dont : Allemagne
-0,2
-0,4
France
-0,2
-0,4
Italie
-0,2
-0,4
Royaume-Uni
-0,2
-0,5
Importations
Zone Euro
-0,2
-0,3
dont : Allemagne
-0,2
-0,2
France
-0,2
-0,3
Italie
-0,1
-0,2
Royaume-Uni
-0,1
-0,1
Taux de chômage
Zone Euro
0
0
(1)
dont : Allemagne
0
0,1
France
0
0
Italie
0
0,1
Royaume-Uni
0
0
(1) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0 |
0 |
(1) |
France |
0 |
0 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
0 |
0 |
(1) |
France |
0 |
0 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
Inflation |
Zone Euro |
0 |
-0,1 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
-0,1 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
-0,1 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,2 |
Taux de change |
Zone Euro |
0,2 |
0,6 |
contre $ |
Royaume-Uni |
0,1 |
0,5 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0 |
-0,1 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
0 |
-0,2 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,2 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
0 |
-0,2 |
Solde public |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0 |
0 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
0 |
Balance courante |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0 |
0 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
KRACH A WALL STREET (-30 %) ET TRANSMISSION
SPONTANÉE
AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(1) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,1 |
-0,1 |
Consommation |
-0,1 |
0,1 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,2 |
-0,4 |
Exportations |
-0,3 |
-0,8 |
Importations |
-0,2 |
-0,1 |
Taux de chômage (1) |
0 |
0,1 |
Taux d'épargne (1) |
0,1 |
0 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,1 |
-0,1 |
Inflation (1) |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,1 |
Taux de change contre $ |
0,1 |
0,5 |
Taux de change contre euro |
-0,1 |
-0,1 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,1 |
-0,1 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
-0,1 |
-0,2 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,1 |
Balance courante (2) |
0 |
-0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
KRACH A WALL STREET (-30 %) ET TRANSMISSION SPONTANÉE AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES A POLITIQUES MONÉTAIRES INCHANGÉES
(2) ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,3 |
-1 |
Consommation |
-0,4 |
-1,2 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,3 |
-2,1 |
Exportations |
-0,2 |
-0,7 |
Importations |
-0,7 |
-2 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,4 |
Taux d'épargne (1) |
0,3 |
0,7 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0,7 |
Inflation (1) |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,6 |
Taux de change effectif |
0,1 |
0,3 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0 |
0 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,4 |
Balance courante (2) |
0,1 |
0,2 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
KRACH A WALL STREET (-30 %) ET TRANSMISSION
SPONTANÉE
AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES
A POLITIQUES MONÉTAIRES INCHANGÉES
c) d) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
PIB |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,2 |
|
dont : Allemagne |
-0,1 |
-0,3 |
|
France |
-0,1 |
-0,3 |
|
Italie |
-0,1 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,3 |
Consommation |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,2 |
|
dont : Allemagne |
-0,1 |
-0,2 |
|
France |
-0,1 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,2 |
Investissement privé |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,3 |
non résidentiel (*) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,3 |
|
France |
-0,2 |
-0,6 |
|
Italie |
-0,1 |
-0,5 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,4 |
Exportations |
Zone Euro |
-0,2 |
-0,6 |
|
dont : Allemagne |
-0,2 |
-0,7 |
|
France |
-0,2 |
-0,7 |
|
Italie |
-0,2 |
-0,7 |
|
Royaume-Uni |
-0,2 |
-0,7 |
Importations |
Zone Euro |
-0,2 |
-0,6 |
|
dont : Allemagne |
-0,2 |
-0,5 |
|
France |
-0,3 |
-0,8 |
|
Italie |
-0,1 |
-0,5 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,4 |
Taux de chômage |
Zone Euro |
0 |
0,1 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
0,1 |
|
France |
0 |
0,1 |
|
Italie |
0 |
0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
0 |
(1)
Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Source : COE avec le modèle multinational OEF
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0 |
0,1 |
(1) |
France |
0,1 |
0,1 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
0 |
0,1 |
(1) |
France |
0,1 |
0,1 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
0 |
Inflation |
Zone Euro |
0 |
-0,1 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
-0,1 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,3 |
Taux de change |
Zone Euro |
0 |
-0,1 |
contre $ |
Royaume-Uni |
0 |
0 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
0 |
0,1 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0 |
0 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
0 |
0 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0 |
0 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
0 |
0,1 |
Solde public |
Zone Euro |
0 |
-0,1 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
-0,1 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
Balance courante |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0 |
0 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
0 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
KRACH A WALL STREET (-30 %) ET TRANSMISSION
SPONTANÉE
AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES
A POLITIQUES MONÉTAIRES INCHANGÉES
(1) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,1 |
-0,2 |
Consommation |
-0,1 |
0 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,2 |
-0,6 |
Exportations |
-0,4 |
-1 |
Importations |
-0,2 |
-0,3 |
Taux de chômage (1) |
0 |
0,1 |
Taux d'épargne (1) |
0,1 |
0,1 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,1 |
0,1 |
Inflation (1) |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,1 |
Taux de change contre $ |
0 |
-0,2 |
Taux de change contre euro |
0 |
-0,1 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0 |
0 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,2 |
Balance courante (2) |
0 |
-0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
II. La tension sur les taux longs américains
L'hypothèse introduite dans cette simulation est celle d'une hausse
significative des taux longs nominaux américains (+2 points) qui se
concentrerait sur un semestre. On suppose en effet qu'une fois le krach
boursier intervenu, la tension sur les taux n'est plus alimentée. Au
contraire, une détente sur les rendements obligataires des titres d'Etat
aurait de fortes probabilités de se produire, les investisseurs
opérant une " fuite vers la qualité " qui se ferait au
détriment des obligations du secteur privé.
La hausse qui est ici calibrée à deux points intervient sur le
premier semestre de la période de simulation. Ensuite, le
mécanisme de formation des taux est laissé libre. La
spécification retenue dans le modèle pour les taux longs traduit
l'incidence directe de la variation des taux d'intérêt de court
terme et celle des modifications des ratios de déficit et de dette
publics par rapport au PIB. La transmission des variations de taux courts aux
taux longs se fait dans des proportions assez fortes. A court terme, elle est
de 50% tandis qu'à long terme, le
spread
entre les deux
échéances s'explique par les évolutions du ratio de la
dette publique au PIB.
Deux simulations sont présentées ci-dessous (tableaux 3 et 4). La
première est réalisée en neutralisant la réaction
de la politique monétaire (tableau 3), la seconde à l'inverse
intègre une adaptation de la politique monétaire (tableau 4) au
nouveau contexte macro-économique. Les conditions monétaires y
sont assouplies ce qui atténue l'effet restrictif de la montée
des taux longs.
Les taux d'intérêt de long terme agissent par différents
canaux sur la sphère réelle :
(i) directement et de manière décroissante, sur les principales
composantes de la demande intérieure (consommation, investissement des
entreprises et investissement logement). Ainsi, une hausse des taux
réduit la croissance mais avec une intensité et des délais
variables en fonction des pays. La consommation en France et en Allemagne est
directement affectée par les variations de taux longs ce qui n'est pas
le cas aux Etats-Unis où seul le taux d'intérêt réel
de court terme influe sur les fluctuations de court terme des dépenses ;
(ii) indirectement par le biais des déterminants financiers de la
demande intérieure. Ainsi, les taux d'intérêt longs
interviennent dans l'actualisation de la valeur de la richesse
financière réelle des ménages à travers le cours
des obligations. Dans ce cadre, une hausse des taux a des répercussions
négatives sur la richesse en détériorant la valeur du
patrimoine financier des ménages et donc également sur la
consommation et ceci, quel que soit le pays considéré. Par
ailleurs, les taux longs sont intégrés dans un indicateur de
rendement incluant les dividendes qui participe à l'explication du prix
des actions afin de traduire le phénomène de report entre types
d'actifs en fonction des rendements escomptés. La hausse des taux
d'intérêt peut alors conduire à une dévalorisation
du stock d'actions et accentuer l'effet de richesse négatif.
D'autre part, la rentabilité de l'investissement des entreprises est,
elle aussi, affectée par la hausse des taux (l'impact des taux longs est
équivalente à celle des taux courts et se fait en termes
réels) mais avec un délai d'adaptation plus long que celui de la
consommation des ménages. Enfin, l'investissement logement est
également défavorisé par ces mouvements.
Une tension sur les taux de long terme qui interviendrait aux Etats-Unis durant
le premier semestre 2000 aurait, ainsi, un impact restrictif sur le niveau de
l'activité américaine de -0,2 % l'année du choc mais qui
doublerait l'année suivante (alors que les taux seraient revenus
à leur niveau de référence) compte tenu des effets
retardés décrits ci-dessus. L'investissement des entreprises
serait particulièrement affecté, se situant à un niveau
inférieur de 1,4% à celui qu'il connaîtrait sans variation
de taux. L'effet sur la consommation ne s'élèverait qu'à
-0,3 % traduisant essentiellement un effet de richesse négatif.
La hausse de taux qui est supposée se produire aux Etats-Unis se
propagerait en Europe et au Japon avec une amplitude moitié moins forte
(50%
ex ante
). Cependant, les effets sur la consommation en Europe
s'avéreraient dans certains cas plus amples du fait de la
sensibilité plus marquée, à court terme, de la
consommation aux variations de taux d'intérêt de long terme (-0,4%
en France, par exemple contre -0,3% aux Etats-Unis, la première
année).
La hausse des taux d'intérêt accroît la charge
d'intérêts des agents privés aggravant la situation de
déséquilibre financier à l'origine des tensions. Par
ailleurs, les comptes publics subissent le même effet ce qui se traduit
par une dégradation du solde public (-0,1 point aux Etats-Unis et dans
la zone euro).
Si l'on suppose que ces différentes pressions conduiraient les
autorités monétaires à agir dans le sens d'un
assouplissement, alors la détente des taux de court terme
rétablirait la situation de référence dans des
délais relativement courts (cf.tableau 4). Dès la seconde
année le niveau des taux d'intérêt de long terme serait
inférieur à celui du compte de référence.
Dès lors, les pressions négatives sur l'activité
s'estomperaient assez rapidement. Le PIB américain ne se
rétracterait que de 0,2% sur les deux ans. En Europe et au Japon, le
choc serait mineur.
TENSION SUR LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME
AMÉRICAINS
À POLITIQUES MONÉTAIRES INCHANGÉES
(i) (2) ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,2 |
-0,4 |
Consommation |
-0,3 |
-0,3 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,5 |
-1,4 |
Exportations |
-0,3 |
-0,3 |
Importations |
-0,6 |
-0,5 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,2 |
Taux d'épargne (1) |
0,2 |
0,1 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,2 |
0,1 |
Inflation (1) |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,3 |
Taux de change effectif |
0 |
0,1 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
1,1 |
0 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,1 |
Balance courante (2) |
0,1 |
0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
TENSION SUR LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME
AMÉRICAINS
À POLITIQUES MONÉTAIRES INCHANGÉES
(i) e) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,2
-0,2
dont : Allemagne
-0,2
-0,3
France
-0,3
-0,2
Italie
-0,1
-0,2
Royaume-Uni
-0,1
-0,4
Consommation
Zone Euro
-0,2
-0,2
dont : Allemagne
-0,3
-0,2
France
-0,4
-0,1
Italie
-0,1
-0,2
Royaume-Uni
-0,2
-0,5
Investissement privé
Zone Euro
-0,3
-0,4
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
-0,2
-0,6
France
-0,6
-0,4
Italie
-0,5
-0,5
Royaume-Uni
-0,2
-0,9
Exportations
Zone Euro
-0,4
-0,4
dont : Allemagne
-0,4
-0,4
France
-0,4
-0,4
Italie
-0,4
-0,4
Royaume-Uni
-0,3
-0,3
Importations
Zone Euro
-0,5
-0,4
dont : Allemagne
-0,5
-0,4
France
-0,8
-0,5
Italie
-0,4
-0,3
Royaume-Uni
-0,3
-0,6
Taux de chômage
Zone Euro
0,1
0,1
(1)
dont : Allemagne
0,1
0,1
France
0,1
0
Italie
0
0,1
Royaume-Uni
0
0,1
(1) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0,2 |
0,1 |
(1) |
France |
0,3 |
0,1 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0,2 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
0,2 |
0,2 |
(1) |
France |
0,3 |
0,1 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0,2 |
Inflation |
Zone Euro |
0 |
-0,1 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
0 |
-0,1 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,2 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
-0,1 |
-0,3 |
|
Italie |
0 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,5 |
Taux de change |
Zone Euro |
0 |
0 |
contre $ |
Royaume-Uni |
0 |
0,2 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
0 |
0,1 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0 |
0 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
0 |
0 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0,6 |
0 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
0,4 |
0,1 |
Solde public |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,1 |
(2) |
dont : Allemagne |
-0,1 |
-0,1 |
|
France |
-0,1 |
-0,1 |
|
Italie |
-0,1 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,1 |
Balance courante |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0,1 |
0 |
|
Italie |
-0,1 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
TENSION SUR LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME
AMÉRICAINS
À POLITIQUES MONÉTAIRES
INCHANGÉES
(i) (2) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,2 |
-0,2 |
Consommation |
-0,3 |
0 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,3 |
-0,5 |
Exportations |
-0,4 |
-0,4 |
Importations |
-0,3 |
-0,2 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,1 |
Taux d'épargne (1) |
0,3 |
0,2 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0,1 |
Inflation (1) |
-0,1 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,1 |
Taux de change contre $ |
0 |
-0,1 |
Taux de change contre euro |
0 |
-0,2 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0,6 |
0 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,2 |
Balance courante (2) |
0 |
0 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
TENSION SUR LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME
AMÉRICAINS
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(3) ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,2 |
-0,2 |
Consommation |
-0,3 |
-0,1 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,5 |
-0,9 |
Exportations |
-0,2 |
-0,1 |
Importations |
-0,6 |
-0,1 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,1 |
Taux d'épargne (1) |
0,2 |
0 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,2 |
0 |
Inflation (1) |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,2 |
Taux de change effectif |
0 |
-0,1 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,1 |
-0,2 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
1,1 |
-0,2 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,1 |
Balance courante (2) |
0,1 |
0 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
TENSION SUR LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME
AMÉRICAINS
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
f) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,2
-0,1
dont : Allemagne
-0,2
-0,1
France
-0,2
0
Italie
-0,1
-0,1
Royaume-Uni
-0,1
-0,1
Consommation
Zone Euro
-0,2
-0,2
dont : Allemagne
-0,2
-0,1
France
-0,3
0
Italie
-0,1
-0,1
Royaume-Uni
-0,1
-0,1
Investissement privé
Zone Euro
-0,3
-0,2
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
-0,1
-0,4
France
-0,5
-0,1
Italie
-0,4
-0,2
Royaume-Uni
-0,1
-0,3
Exportations
Zone Euro
-0,3
-0,1
dont : Allemagne
-0,3
-0,1
France
-0,3
-0,1
Italie
-0,3
-0,1
Royaume-Uni
-0,3
0
Importations
Zone Euro
-0,4
-0,1
dont : Allemagne
-0,5
-0,1
France
-0,7
-0,1
Italie
-0,3
0
Royaume-Uni
-0,2
-0,2
Taux de chômage
Zone Euro
0
0
(1)
dont : Allemagne
0,1
0,1
France
0,1
0
Italie
0
0,1
Royaume-Uni
0
0
(1) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0,1 |
0,1 |
(1) |
France |
0,2 |
0 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0,1 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
0,2 |
0,1 |
(1) |
France |
0,2 |
0 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0,1 |
Inflation |
Zone Euro |
0 |
-0,1 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
-0,1 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,2 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
-0,1 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,3 |
Taux de change |
Zone Euro |
0 |
0,1 |
contre $ |
Royaume-Uni |
0 |
0 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,1 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,1 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,1 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0,5 |
-0,1 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
0,4 |
-0,1 |
Solde public |
Zone Euro |
-0,1 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
-0,1 |
-0,1 |
|
France |
-0,1 |
0 |
|
Italie |
-0,1 |
0 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,1 |
Balance courante |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0,1 |
0 |
|
Italie |
-0,1 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
0 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
(i) tension sur les taux d'intÉrÊt de long terme amÉricains
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(2) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,2 |
-0,1 |
Consommation |
-0,3 |
0,1 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,2 |
-0,3 |
Exportations |
-0,3 |
-0,1 |
Importations |
-0,3 |
0 |
Taux de chômage (1) |
0 |
0,1 |
Taux d'épargne (1) |
0,3 |
0 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0 |
Inflation (1) |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,1 |
Taux de change contre $ |
0 |
0,2 |
Taux de change contre euro |
-0,1 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,1 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0,5 |
-0,1 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,1 |
Balance courante (2) |
0 |
0 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
III. Un scénario de " hard landing " cumulant une
tension sur les taux d'intérêt de long terme américains et
un krach boursier
Il est manifeste que lors de l'association d'une hausse de taux
d'intérêt de long terme à un choc boursier négatif,
les répercussions néfastes des deux chocs se cumulent.
Les Etats-Unis sont confrontés à un choc brutal qui se
répercute à l'ensemble de l'économie mondiale par ses
composantes financières mais aussi par le ralentissement du commerce
mondial qu'il engendre. Dans ce scénario central, nous avons opté
pour une transmission spontanée des effets de taux et de bourse (celle
formalisée dans le modèle est de l'ordre de 50%
ex ante
dans le cas européen). Nous présentons cependant en annexe
(annexe 2) des simulations dans lesquelles des chocs plus amples sont
imposés aux économies européennes et japonaise.
Dans ce scénario (cf. tableaux 5 et 6), aux effets restrictifs sur la
demande intérieure provoqués par la hausse des taux
d'intérêt de long terme, viennent se conjuguer les effets de
richesse négatifs entraînés par la
dépréciation des actifs financiers, selon les mécanismes
décrits précédemment (sections I et II). Dans ce cas,
l'effet de richesse négatif résulte à la fois de la chute
des cours boursiers et de celui des obligations.
Dans le cas le plus critique, celui où il n'y a pas adaptation des
politiques monétaires (cf.tableau 5), le retrait du PIB américain
par rapport à un compte de référence sans crise, atteint
1,3% la deuxième année sous l'effet d'une contraction de la
consommation du même ordre et d'une baisse importante de l'investissement
des entreprises (-3%). En parallèle , le taux d'épargne
financière connaît une hausse de 0,8 point et le solde public se
dégrade (-0,5 point).
En Europe, la contagion des mouvements enregistrés aux Etats-Unis aux
marchés obligataires et boursiers provoque des effets du même type
mais dans des proportions bien plus modérées. Dans la zone euro,
le PIB se situe, la deuxième année, à un niveau
inférieur de 0,4% à celui du compte de référence
(-0,6% au Royaume Uni).
Une réaction rapide des autorités monétaires (cf.tableau
6) à ce contexte de crise atténue de manière significative
l'effet récessif du choc aux Etats-Unis. L'écart entre les deux
scénarios, avec et sans adaptation de la politique monétaire, est
proche d'un demi point de PIB. La détente des taux courts est
répercutée aux taux longs ramenant ces derniers en-dessous de
leur niveau de référence dès la deuxième
année. La demande finale réagit donc à la fois à la
baisse des taux d'intérêt de court terme et à celle des
taux de long terme.
SCÉNARIO D'" ATTERRISSAGE BRUTAL " AUX ETATS-UNIS
TENSION SUR LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME AMÉRICAINS (+2
POINTS)
ET EFFONDREMENT DE WALL STREET (-30 %) AVEC TRANSMISSION
SPONTANÉE
(i) aux autres places boursiÈres et à
politiques monÉtaires inchangÉes
(3)
ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,4 |
-1,3 |
Consommation |
-0,5 |
-1,4 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,7 |
-3 |
Exportations |
-0,4 |
-1 |
Importations |
-1,1 |
-2,2 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,5 |
Taux d'épargne (1) |
0,4 |
0,7 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,4 |
0,8 |
Inflation (1) |
0 |
-0,2 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,7 |
Taux de change effectif |
0,1 |
0,3 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
1,1 |
0 |
Solde public (2) |
-0,2 |
-0,5 |
Balance courante (2) |
0,1 |
0,3 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
SCÉNARIO D'" ATTERRISSAGE BRUTAL " AUX ETATS-UNIS
TENSION SUR
LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME AMÉRICAINS (+2 POINTS)
ET EFFONDREMENT DE WALL STREET (-30 %) AVEC TRANSMISSION
SPONTANÉE
AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES ET A POLITIQUES MONÉTAIRES
INCHANGÉES
g) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,2
-0,4
dont : Allemagne
-0,3
-0,5
France
-0,3
-0,4
Italie
-0,2
-0,4
Royaume-Uni
-0,2
-0,6
Consommation
Zone Euro
-0,2
-0,3
dont : Allemagne
-0,3
-0,4
France
-0,4
-0,3
Italie
-0,1
-0,3
Royaume-Uni
-0,2
-0,6
Investissement privé
Zone Euro
-0,4
-0,7
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
-0,2
-0,8
France
-0,7
-0,8
Italie
-0,5
-1
Royaume-Uni
-0,2
-1,1
Exportations
Zone Euro
-0,5
-0,9
dont : Allemagne
-0,5
-1
France
-0,5
-0,9
Italie
-0,5
-1
Royaume-Uni
-0,4
-1
Importations
Zone Euro
-0,6
-0,8
dont : Allemagne
-0,6
-0,8
France
-0,9
-1,1
Italie
-0,4
-0,6
Royaume-Uni
-0,3
-1
Taux de chômage
Zone Euro
0,1
0,1
(1)
dont : Allemagne
0,1
0,2
France
0,1
0,1
Italie
0,1
0,2
Royaume-Uni
0
0,1
(1) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0,2 |
0,2 |
(1) |
France |
0,3 |
0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0,2 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
0,3 |
0,3 |
(1) |
France |
0,3 |
0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0,2 |
Inflation |
Zone Euro |
0 |
-0,2 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
0 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,2 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
-0,1 |
-0,3 |
|
France |
-0,1 |
-0,4 |
|
Italie |
-0,1 |
-0,3 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,7 |
Taux de change |
Zone Euro |
0 |
0 |
contre $ |
Royaume-Uni |
0 |
0,2 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
0 |
0,2 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0 |
0 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
0 |
0 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0,6 |
0,1 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
0,4 |
0,1 |
Solde public |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,1 |
(2) |
dont : Allemagne |
-0,1 |
-0,2 |
|
France |
-0,1 |
-0,2 |
|
Italie |
-0,1 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,2 |
Balance courante |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0,1 |
0,1 |
|
Italie |
-0,1 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
SCÉNARIO D'" ATTERRISSAGE BRUTAL " AUX ETATS-UNIS
TENSION SUR
LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME AMÉRICAINS (+2 POINTS)
ET EFFONDREMENT DE WALL STREET (-30 %) AVEC TRANSMISSION
SPONTANÉE
(i) aux autres places boursiÈres et a politiques
monÉtaires inchangÉes
(2) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,3 |
-0,4 |
Consommation |
-0,3 |
-0,1 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,4 |
-0,9 |
Exportations |
-0,6 |
-1,2 |
Importations |
-0,4 |
-0,5 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,2 |
Taux d'épargne (1) |
0,4 |
0,3 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,4 |
0,2 |
Inflation (1) |
-0,1 |
-0,2 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,2 |
Taux de change contre $ |
0 |
-0,2 |
Taux de change contre euro |
0 |
-0,2 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0,6 |
0,1 |
Solde public (2) |
-0,2 |
-0,3 |
Balance courante (2) |
0 |
-0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
SCÉNARIO D'" ATTERRISSAGE BRUTAL " AUX
ETATS-UNIS
TENSION SUR LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME AMÉRICAINS (+2
POINTS)
ET EFFONDREMENT DE WALL STREET (-30 %) AVEC TRANSMISSION SPONTANÉE
AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES ET ADAPTATION DES POLITIQUES
MONÉTAIRES
(3) ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,4 |
-0,9 |
Consommation |
-0,5 |
-1,1 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,6 |
-2 |
Exportations |
-0,4 |
-0,5 |
Importations |
-1 |
-1,5 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,4 |
Taux d'épargne (1) |
0,4 |
0,5 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0,5 |
Inflation (1) |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,6 |
Taux de change effectif |
0 |
-0,5 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,2 |
-0,6 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
1 |
-0,5 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,4 |
Balance courante (2) |
0,1 |
0,2 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
SCÉNARIO D'" ATTERRISSAGE BRUTAL " AUX ETATS-UNIS
TENSION SUR
LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME AMÉRICAINS (+2 POINTS)
ET EFFONDREMENT DE WALL STREET (-30 %) AVEC TRANSMISSION SPONTANÉE
AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES ET ADAPTATION DES POLITIQUES
MONÉTAIRES
h) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,2
-0,2
dont : Allemagne
-0,2
-0,3
France
-0,3
-0,2
Italie
-0,2
-0,2
Royaume-Uni
-0,1
-0,2
Consommation
Zone Euro
-0,2
-0,1
dont : Allemagne
-0,2
-0,2
France
-0,3
-0,1
Italie
-0,1
-0,1
Royaume-Uni
-0,1
0
Investissement privé
Zone Euro
-0,3
-0,4
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
-0,2
-0,6
France
-0,6
-0,3
Italie
-0,4
-0,5
Royaume-Uni
-0,1
-0,4
Exportations
Zone Euro
-0,4
-0,5
dont : Allemagne
-0,5
-0,5
France
-0,4
-0,5
Italie
-0,4
-0,5
Royaume-Uni
-0,4
-0,5
Importations
Zone Euro
-0,5
-0,4
dont : Allemagne
-0,5
-0,3
France
-0,8
-0,5
Italie
-0,4
-0,2
Royaume-Uni
-0,2
-0,3
Taux de chômage
Zone Euro
0,1
0,1
(1)
dont : Allemagne
0,1
0,1
France
0,1
0
Italie
0
0,1
Royaume-Uni
0
0
(1) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0,1 |
0,1 |
(1) |
France |
0,2 |
0 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
0,2 |
0,1 |
(1) |
France |
0,2 |
0 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0 |
Inflation |
Zone Euro |
0 |
-0,2 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
0 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,2 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
-0,1 |
-0,3 |
|
Italie |
0 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,4 |
Taux de change |
Zone Euro |
0,1 |
0,6 |
contre $ |
Royaume-Uni |
0,1 |
0,5 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,1 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,2 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
-0,2 |
-0,3 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0,4 |
-0,3 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
0,3 |
-0,3 |
Solde public |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,1 |
(2) |
dont : Allemagne |
-0,1 |
-0,1 |
|
France |
-0,1 |
-0,1 |
|
Italie |
-0,1 |
0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,2 |
Balance courante |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0,1 |
0 |
|
Italie |
-0,1 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
0 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
SCÉNARIO D'" ATTERRISSAGE BRUTAL " AUX ETATS-UNIS
TENSION SUR LES TAUX D'INTÉRÊT DE LONG TERME AMÉRICAINS (+2
POINTS)
ET EFFONDREMENT DE WALL STREET (-30 %) AVEC TRANSMISSION SPONTANÉE
AUX AUTRES PLACES BOURSIÈRES ET ADAPTATION DES POLITIQUES
MONÉTAIRES
(1) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,3 |
-0,2 |
Consommation |
-0,3 |
0,1 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,4 |
-0,7 |
Exportations |
-0,5 |
-0,9 |
Importations |
-0,4 |
-0,1 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,1 |
Taux d'épargne (1) |
0,3 |
0 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0 |
Inflation (1) |
-0,1 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,1 |
Taux de change contre $ |
0 |
0,6 |
Taux de change contre euro |
-0,1 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,2 |
-0,2 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0,5 |
-0,3 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,2 |
Balance courante (2) |
0 |
-0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
ANNEXES
ANNEXE
1 : Dépréciation du dollar
ANNEXE 2 : Effondrement boursier généralisé
ANNEXE 3 : Le modèle multinational OEF
ANNEXE 1
Ø Dépréciation du dollar
DÉPRÉCIATION DU DOLLAR
Chute de 10 % du taux de change effectif et chute de 10 % du taux de change
vis-à- vis de l'euro et du yen
Ces
simulations portent sur les conséquences macro-économiques d'une
dépréciation du dollar. L'analyse est conduite en deux
étapes. Dans un premier temps, le dollar se déprécie de
10% par rapport à l'ensemble des monnaies entrant dans la composition du
taux de change effectif. Dans une deuxième étape, la monnaie
américaine se déprécie dans les mêmes proportions,
mais vis-à-vis du yen et de l'euro.
Dans les deux cas, la chute du dollar est maintenue sur l'ensemble de la
période et les mécanismes endogènes de formation des taux
d'intérêt sont actifs de sorte que les banques centrales, dans
chacune des zones, réagissent aux variations de prix et aux fluctuations
de l'activité.
La compétitivité-prix des entreprises américaines
s'améliore...
Dans le modèle OEF, la compétitivité-prix est prise en
compte à travers deux variables. Elle est représentée par
le coût relatif du travail sur le marché des biens et par
"
les termes de l'échange
"
(rapport des prix
à l'exportation sur les prix à l'importation) sur le
marché des services. Dans tous les pays, selon la nature des biens
échangés, ces deux variables sont des déterminants
fondamentaux, à court terme comme à long terme, du niveau des
échanges extérieurs. Dès lors, le choc sur les
parités du dollar vis-à-vis des autres monnaies entraîne
des gains de compétitivité importants pour les entreprises
américaines. Deux types d'explications peuvent alors être
données:
- lorsque la monnaie américaine se déprécie, le coût
moyen unitaire mondial du travail exprimé en dollars augmente. Le
coût relatif du travail diminue aux Etats-Unis et favorise les
exportateurs de biens.
- cette dépréciation conduit également à une
augmentation de l'indice des prix du commerce mondial exprimés en
dollars. Or, les prix à l'exportation et à l'importation sont
indexés sur cet indice. Les premiers l'étant avec une
élasticité deux fois plus faible à court terme comme
à long terme, le choc réduit leur rapport. L'amélioration
des termes de l'échange favorise les exportateurs de services.
En Europe et au Japon, le raisonnement inverse peut être tenu.
L'appréciation de l'euro et du yen vis-à-vis du dollar rend les
entreprises moins compétitives. La détérioration des deux
indices de compétitivité-prix contribue à la baisse des
exportations.
Dans la première partie de l'analyse, la hausse des exportations
américaines par rapport au compte central atteint 1,8 % la
première année pour s'établir à 3,2 % la
dernière année. Ces résultats sont toutefois moins
marqués dans la deuxième partie de l'analyse, puisque le dollar
ne se déprécie plus vis-à-vis de l'ensemble des monnaies
entrant dans la composition du taux de change effectif, mais seulement par
rapport à l'euro et au yen. Dans les deux cas, le dynamisme du commerce
extérieur permet une nette amélioration du solde courant
américain qui, en deux ans, se situe à un niveau supérieur
de 0,6 et de 0,5 % à celui du compte central.
...et le dynamisme de la demande extérieure stimule la croissance
et l'emploi aux Etats-Unis
La hausse de la demande extérieure adressée aux Etats-Unis
conduit à un accroissement de la production par rapport au compte
central (respectivement 1 % et 0,8 % la première année dans les
deux parties de l'analyse).
Cette accroissement de l'activité dope l'investissement des entreprises
américaines. En effet, celles-ci n'investissent que si elle anticipent
de futurs débouchés. Or, leurs anticipations sont
formalisées sur la base des évolutions passées de la
demande. La hausse de la production entretient, alors, l'accroissement de
l'investissement privé non résidentiel.
Cette hausse de l'activité pèse sur les prix à la
production et par conséquent, les prix à la consommation et les
prix du PIB. Les salaires nominaux étant indexés sur ces
derniers, ils augmentent à leur tour, entretenant ainsi les tensions sur
les prix.
L'emploi s'ajuste à la demande finale et le taux de chômage
américain diminue de 0,7 point en deux ans dans la première
variante et de 0,5 point dans la deuxième variante.
En Europe et au Japon, la dégradation des échanges
extérieurs pèse sur l'activité et sur l'emploi. Les prix
et les salaires nominaux s'ajustent alors à la baisse.
La réaction des banques centrales limite l'impact du choc
Le mécanisme endogène de formation des taux
d'intérêt étant actif dans tous les pays, les
réactions des politiques monétaires atténuent les effets
du choc.
Aux Etats-Unis, la hausse du niveau des prix et la réduction de
" l'output gap " conduisent les autorités monétaires
à accroître le taux des " Fed Funds ". La hausse du taux
d'intérêt à court terme nominal qui en découle
pèse mécaniquement sur les taux longs nominaux. Cette tension sur
les taux d'intérêt contribue à freiner la demande
intérieure et à limiter l'impact du choc positif provoqué
par le dynamisme du commerce extérieur.
A l'inverse, le fléchissement de la croissance et la désinflation
évoquées ci-dessus poussent les autorités
monétaires européennes et japonaises à réduire
leurs taux d'intérêt nominaux à court terme. Cette baisse
s'accompagne de celle des taux longs nominaux. Les taux d'intérêt
réels diminuent par rapport à la situation
précédente. Ils favorisent ainsi la consommation des
ménages et accroissent la rentabilité des projets
d'investissement.
CHUTE DU DOLLAR (BAISSE DU TAUX DE CHANGE EFFECTIF DE 10 %)
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(i) (2) ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
0,4 |
1 |
Consommation |
-0,4 |
-1 |
Investissement privé non résidentiel |
1,6 |
4,6 |
Exportations |
1,8 |
3,2 |
Importations |
-1,9 |
-3,3 |
Taux de chômage (1) |
-0,2 |
-0,7 |
Taux d'épargne (1) |
-0,3 |
0,2 |
Taux d'épargne financière (1) |
-0,2 |
0,3 |
Inflation (1) |
1,2 |
1,4 |
Salaires nominaux |
0,3 |
1,9 |
Taux de change effectif |
-10 |
-10 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0,2 |
1,4 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0,2 |
1,2 |
Solde public (2) |
0,1 |
0,3 |
Balance courante (2) |
0,2 |
0,6 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
CHUTE DU DOLLAR (BAISSE DU TAUX DE CHANGE EFFECTIF DE 10 %)
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
i) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,1
-0,2
dont : Allemagne
0
-0,2
France
0
-0,2
Italie
-0,1
-0,3
Royaume-Uni
0
0,1
Consommation
Zone Euro
0,2
0,2
dont : Allemagne
0,3
0,3
France
0,2
-0,1
Italie
0,1
0,2
Royaume-Uni
0
0,3
Investissement privé
Zone Euro
0
-0,1
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
0
-0,1
France
-0,1
-0,3
Italie
-0,3
-0,6
Royaume-Uni
0,1
0,4
Exportations
Zone Euro
-0,4
-0,9
dont : Allemagne
-0,4
-1,1
France
-0,4
-0,9
Italie
-0,4
-1
Royaume-Uni
-0,4
-1,1
Importations
Zone Euro
0,1
-0,2
dont : Allemagne
0,1
-0,1
France
-0,1
-0,6
Italie
0,2
0,1
Royaume-Uni
0,1
0,4
Taux de chômage
Zone Euro
0
0,1
(1)
dont : Allemagne
0
0,1
France
0
0
Italie
0
0,1
Royaume-Uni
0
0
(2) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0 |
0 |
(1) |
France |
0,1 |
0,3 |
|
Italie |
0 |
0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,4 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
-0,1 |
0 |
(1) |
France |
0 |
0,1 |
|
Italie |
-0,1 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,5 |
Inflation |
Zone Euro |
-0,4 |
-0,5 |
(1) |
dont : Allemagne |
-0,5 |
-1 |
|
France |
-0,5 |
-0,5 |
|
Italie |
-0,5 |
-0,6 |
|
Royaume-Uni |
-0,7 |
-1,1 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
-0,1 |
-0,4 |
|
France |
-0,1 |
-0,4 |
|
Italie |
-0,1 |
-0,4 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,2 |
Taux de change |
Zone Euro |
10 |
10 |
contre $ |
Royaume-Uni |
10 |
10 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
0,4 |
0,5 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,6 |
-0,8 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
-0,4 |
-0,4 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,3 |
0,1 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
-0,2 |
-0,1 |
Solde public |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,1 |
(2) |
dont : Allemagne |
-0,1 |
-0,1 |
|
France |
-0,2 |
-0,3 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,2 |
-0,3 |
Balance courante |
Zone Euro |
-0,2 |
-0,2 |
(2) |
dont : Allemagne |
-0,1 |
-0,1 |
|
France |
-0,1 |
-0,1 |
|
Italie |
-0,1 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,3 |
-0,6 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
CHUTE DU DOLLAR (BAISSE DU TAUX DE CHANGE EFFECTIF DE 10 %)
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(i) (2) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,2 |
-0,5 |
Consommation |
0,2 |
0,4 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,3 |
-1,1 |
Exportations |
-1,3 |
-3 |
Importations |
0,6 |
0,6 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,3 |
Taux d'épargne (1) |
0,2 |
0,4 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,2 |
0,3 |
Inflation (1) |
-0,6 |
-0,5 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,3 |
Taux de change contre $ |
10 |
10 |
Taux de change contre euro |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,1 |
-0,2 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0 |
0,4 |
Solde public (2) |
-0,2 |
-0,5 |
Balance courante (2) |
-0,2 |
-0,4 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
CHUTE DU DOLLAR PAR RAPPORT AU YEN ET À L'EURO (10 %)
Avec adaptation des politiques monÉtaires
(3)
ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
0,3 |
0,8 |
Consommation |
-0,3 |
-0,7 |
Investissement privé non résidentiel |
1,2 |
3,6 |
Exportations |
1,1 |
2,5 |
Importations |
-1,6 |
-2,6 |
Taux de chômage (1) |
-0,2 |
-0,5 |
Taux d'épargne (1) |
-0,3 |
0,2 |
Taux d'épargne financière (1) |
-0,1 |
0,2 |
Inflation (1) |
0,9 |
1,1 |
Salaires nominaux |
0,2 |
1,4 |
Taux de change effectif |
-6,7 |
-6,5 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0,2 |
1,1 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0,1 |
0,9 |
Solde public (2) |
0,1 |
0,3 |
Balance courante (2) |
0,2 |
0,5 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
CHUTE DU DOLLAR PAR RAPPORT AU YEN ET À L'EURO (10 %)
Avec adaptation des politiques monÉtaires
j) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,1
-0,1
dont : Allemagne
-0,1
-0,2
France
-0,1
-0,1
Italie
-0,2
-0,3
Royaume-Uni
-0,1
-0,2
Consommation
Zone Euro
0,2
0,3
dont : Allemagne
0,3
0,4
France
0,2
0,2
Italie
0,1
0,3
Royaume-Uni
0,3
0,9
Investissement privé
Zone Euro
0
0
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
0
-0,1
France
-0,1
-0,2
Italie
-0,4
-0,5
Royaume-Uni
0
0
Exportations
Zone Euro
-0,5
-0,7
dont : Allemagne
-0,6
-0,9
France
-0,5
-0,7
Italie
-0,6
-0,9
Royaume-Uni
-0,8
-1,4
Importations
Zone Euro
0
0,1
dont : Allemagne
0,2
0,3
France
-0,2
-0,3
Italie
0,1
0,4
Royaume-Uni
0,2
0,9
Taux de chômage
Zone Euro
0
0
(1)
dont : Allemagne
0
0,1
France
0
0
Italie
0,1
0,1
Royaume-Uni
0
0
(1) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0 |
0 |
(1) |
France |
0,1 |
0,2 |
|
Italie |
-0,1 |
0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,6 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
-0,1 |
0 |
(1) |
France |
0 |
0,1 |
|
Italie |
0 |
0,1 |
|
Royaume-Uni |
0 |
-0,7 |
Inflation |
Zone Euro |
-0,5 |
-0,6 |
(1) |
dont : Allemagne |
-0,5 |
-0,6 |
|
France |
-0,5 |
-0,6 |
|
Italie |
-0,5 |
-0,7 |
|
Royaume-Uni |
-0,6 |
-0,6 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
-0,1 |
-0,5 |
|
France |
-0,1 |
-0,5 |
|
Italie |
-0,1 |
-0,5 |
|
Royaume-Uni |
-0,2 |
-0,7 |
Taux de change |
Zone Euro |
10 |
10 |
contre $ |
Royaume-Uni |
11,4 |
11,5 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
0,3 |
0,4 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,6 |
-1 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
-0,5 |
-0,8 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,3 |
-0,1 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
-0,3 |
-0,3 |
Solde public |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,1 |
(2) |
dont : Allemagne |
-0,3 |
-0,1 |
|
France |
-0,2 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
-0,3 |
-0,4 |
Balance courante |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
0 |
|
Italie |
0,2 |
0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,2 |
-0,5 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
CHUTE DU DOLLAR PAR RAPPORT AU YEN ET À L'EURO (10
%)
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(1) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,4 |
-0,7 |
Consommation |
0,3 |
0,7 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,7 |
-1,6 |
Exportations |
-2,1 |
-3,9 |
Importations |
1,3 |
1,8 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,4 |
Taux d'épargne (1) |
0,2 |
0,3 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,2 |
0,3 |
Inflation (1) |
-0,7 |
-0,8 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,4 |
Taux de change contre $ |
10 |
10 |
Taux de change contre euro |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,1 |
-0,4 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0 |
0,2 |
Solde public (2) |
-0,3 |
-0,7 |
Balance courante (2) |
-0,3 |
-0,6 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
ANNEXE 2
Ø Effondrement boursier généralisé (Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon, Allemagne, France, Italie : -30 %) avec adaptation des politiques monétaires |
EFFONDREMENT BOURSIER GENERALISÉ
(ETATS-UNIS, ROYAUME-UNI, JAPON, ALLEMAGNE, FRANCE, ITALIE : -30 %)
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(2) ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,3 |
-0,8 |
Consommation |
-0,4 |
-1 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,3 |
-1,5 |
Exportations |
-0,3 |
-0,7 |
Importations |
-0,7 |
-1,4 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,3 |
Taux d'épargne (1) |
0,3 |
0,5 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0,5 |
Inflation (1) |
0 |
-0,1 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,5 |
Taux de change effectif |
0 |
-0,1 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,1 |
-0,5 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
-0,1 |
-0,4 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,4 |
Balance courante (2) |
0,1 |
0,1 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
EFFONDREMENT BOURSIER GÉNÉRALISÉ
(ETATS-UNIS, ROYAUME-UNI, JAPON, ALLEMAGNE, FRANCE, ITALIE : -30 %)
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
k) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,1
-0,4
dont : Allemagne
-0,1
-0,4
France
-0,2
-0,5
Italie
-0,1
-0,3
Royaume-Uni
-0,3
-0,9
Consommation
Zone Euro
-0,1
-0,2
dont : Allemagne
-0,1
-0,2
France
-0,1
-0,4
Italie
0
-0,1
Royaume-Uni
-0,7
-1,9
Investissement privé
Zone Euro
-0,2
-0,5
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
-0,1
-0,5
France
-0,3
-0,9
Italie
-0,2
-0,6
Royaume-Uni
-0,2
-1,3
Exportations
Zone Euro
-0,3
-0,9
dont : Allemagne
-0,3
-0,9
France
-0,3
-0,9
Italie
-0,3
-0,9
Royaume-Uni
-0,2
-0,2
Importations
Zone Euro
-0,3
-0,7
dont : Allemagne
-0,3
-0,7
France
-0,4
-1,2
Italie
-0,2
-0,4
Royaume-Uni
-0,6
-1,9
Taux de chômage
Zone Euro
0
0,1
(1)
dont : Allemagne
0
0,2
France
0
0,1
Italie
0
0,1
Royaume-Uni
0
0,1
(1) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0,1 |
0,1 |
(1) |
France |
0,1 |
0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
0,6 |
1,8 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
0,1 |
0,2 |
(1) |
France |
0,1 |
0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
0,6 |
1,9 |
Inflation |
Zone Euro |
0 |
-0,2 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,2 |
-1 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
0 |
-0,3 |
|
Italie |
0 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
-0,2 |
-1,3 |
Taux de change |
Zone Euro |
0,1 |
0,4 |
contre $ |
Royaume-Uni |
-0,3 |
-0,5 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
-0,4 |
-0,8 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,3 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
-0,3 |
-1,1 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
-0,1 |
-0,3 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,4 |
Solde public |
Zone Euro |
0 |
-0,1 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
-0,1 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,2 |
-0,7 |
Balance courante |
Zone Euro |
0 |
0 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0 |
0,1 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0,5 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
EFFONDREMENT BOURSIER GÉNÉRALISÉ
(ETATS-UNIS, ROYAUME-UNI, JAPON, ALLEMAGNE, FRANCE, ITALIE : 30 %)
AVEC ADAPTATION DES POLITIQUES MONÉTAIRES
(1) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,3 |
-0,7 |
Consommation |
-0,4 |
-0,6 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,5 |
-1,7 |
Exportations |
-0,4 |
-0,9 |
Importations |
-0,5 |
-0,9 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,3 |
Taux d'épargne (1) |
0,3 |
0,6 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0,6 |
Inflation (1) |
-0,1 |
-0,2 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,2 |
Taux de change contre $ |
-0,1 |
0,1 |
Taux de change contre euro |
-0,2 |
-0,2 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
-0,2 |
-0,4 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
-0,1 |
-0,3 |
Solde public (2) |
-0,2 |
-0,5 |
Balance courante (2) |
0 |
0 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
(i) effondrement boursier generalisÉ
(ETATS-UNIS, ROYAUME-UNI, JAPON, ALLEMAGNE, FRANCE,
ITALIE : -30 %)
A POLITIQUES MONÉTAIRES INCHANGÉES
(2) ETATS-UNIS
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,3 |
-1,1 |
Consommation |
-0,4 |
-1,2 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,3 |
-2,2 |
Exportations |
-0,3 |
-1,1 |
Importations |
-0,8 |
-2,1 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,4 |
Taux d'épargne (1) |
0,3 |
0,7 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,3 |
0,7 |
Inflation (1) |
0 |
-0,2 |
Salaires nominaux |
-0,1 |
-0,6 |
Taux de change effectif |
0,1 |
0,2 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0 |
0 |
Solde public (2) |
-0,1 |
-0,5 |
Balance courante (2) |
0,1 |
0,2 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
EFFONDREMENT BOURSIER GENERALISÉ
(ETATS-UNIS, ROYAUME-UNI, ALLEMAGNE, FRANCE, ITALIE : -30 %)
A POLITIQUES MONÉTAIRES INCHANGÉES
l) EUROPE
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
-
Année
1
2
PIB
Zone Euro
-0,2
-0,5
dont : Allemagne
-0,1
-0,6
France
-0,2
-0,6
Italie
-0,1
-0,4
Royaume-Uni
-0,4
-1,7
Consommation
Zone Euro
-0,1
-0,4
dont : Allemagne
-0,1
-0,4
France
-0,2
-0,6
Italie
0
-0,2
Royaume-Uni
-0,2
-2,9
Investissement privé
Zone Euro
-0,2
-0,8
non résidentiel (*)
dont : Allemagne
-0,1
-0,7
France
-0,4
-1,3
Italie
-0,2
-1
Royaume-Uni
-0,2
-2,5
Exportations
Zone Euro
-0,4
-1,3
dont : Allemagne
-0,4
-1,3
France
-0,4
-1,3
Italie
-0,4
-1
Royaume-Uni
-0,3
-1
Importations
Zone Euro
-0,3
-1,2
dont : Allemagne
-0,4
-1,2
France
-0,5
-1,8
Italie
-0,2
-0,8
Royaume-Uni
-0,7
-2,9
Taux de chômage
Zone Euro
0
0,2
(1)
dont : Allemagne
0
0,2
France
0
0,1
Italie
0
0,2
Royaume-Uni
0
0,2
(1) Ecarts en points (*) investissement total pour la zone euro
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
|
1 |
2 |
Taux d'épargne |
Allemagne |
0,1 |
0,2 |
(1) |
France |
0,1 |
0,4 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0,6 |
1,8 |
Taux d'épargne financière |
Allemagne |
0,1 |
0,3 |
(1) |
France |
0,1 |
0,4 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
0,6 |
2 |
Inflation |
Zone Euro |
0 |
-0,2 |
(1) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,1 |
|
France |
0 |
-0,2 |
|
Italie |
0 |
-0,1 |
|
Royaume-Uni |
-0,1 |
-0,8 |
Salaires nominaux |
Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
0 |
-0,3 |
|
Italie |
0 |
-0,2 |
|
Royaume-Uni |
-0,3 |
-1,8 |
Taux de change |
Zone Euro |
0 |
0 |
contre $ |
Royaume-Uni |
0,1 |
1 |
Taux de change contre euro |
Royaume-Uni |
0,1 |
1 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0 |
0 |
nominal à court terme (1) |
Royaume-Uni |
0 |
0 |
Taux d'intérêt |
Zone Euro |
0 |
0 |
nominal à long terme (1) |
Royaume-Uni |
0 |
0,2 |
Solde public |
Zone Euro |
0 |
-0,2 |
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
-0,2 |
|
France |
-0,1 |
-0,3 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
-0,2 |
-0,7 |
Balance courante |
Zone Euro |
|
|
(2) |
dont : Allemagne |
0 |
0 |
|
France |
0 |
0,1 |
|
Italie |
0 |
0 |
|
Royaume-Uni |
0,1 |
0,7 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points
(2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
EFFONDREMENT BOURSIER GENERALISÉ
(ETATS-UNIS, ROYAUME-UNI, JAPON, ALLEMAGNE, FRANCE, ITALIE : -30 %)
A POLITIQUES MONÉTAIRES INCHANGÉES
(1) JAPON
Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)
Année |
1 |
2 |
PIB |
-0,3 |
-0,8 |
Consommation |
-0,4 |
-0,7 |
Investissement privé non résidentiel |
-0,5 |
-1,8 |
Exportations |
-0,4 |
-1,4 |
Importations |
-0,5 |
-1,1 |
Taux de chômage (1) |
0,1 |
0,3 |
Taux d'épargne (1) |
0,4 |
0,8 |
Taux d'épargne financière (1) |
0,4 |
0,8 |
Inflation (1) |
-0,1 |
-0,3 |
Salaires nominaux |
0 |
-0,2 |
Taux de change contre $ |
0 |
-0,2 |
Taux de change contre euro |
0 |
-0,2 |
Taux d'intérêt nominal à court terme (1) |
0 |
0 |
Taux d'intérêt nominal à long terme (1) |
0 |
0,1 |
Solde public (2) |
-0,2 |
-0,6 |
Balance courante (2) |
0 |
0 |
*Les
taux de change sont exprimés au certain de sorte qu'un écart
variantiel positif corresponde à une appréciation de la monnaie
(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB
Source : COE avec le modèle multinational OEF
ANNEXE 3
Ø Le modèle multinational OEF
LE MODÈLE MULTINATIONAL OEF
Le
modèle multinational macroéconométrique OEF, de
fréquence trimestrielle, comprend 22 modèles nationaux et 6
zones géographiques (couvrant 52 pays). Bien entendu, une
hiérarchie existe dans le traitement détaillé des pays.
Les principales économies industrialisées (Etats-Unis, Japon,
Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) donnent lieu à des
modèles "volumineux" et plus performants (250 variables) que les petits
pays européens ou certains pays émergents (150 variables).
D'autre part, certaines régions du monde sont traitées en bloc et
avec une précision sommaire.
L'approche "globalisante" des modèles multinationaux se traduit par une
structure théorique similaire à la plupart des modèles
nationaux qui les composent. C'est le cas du modèle OEF. Les
spécificités nationales transparaissent alors essentiellement
à travers les valeurs des coefficients estimés dans chacune des
équations de comportement.
Sur le plan méthodologique, l'approche économétrique
correspond à la nouvelle génération de modèles
macro-économiques puisqu'elle est basée sur l'existence et la
mise en évidence de relations de cointégration entre les
principales composantes économiques dans le long terme. Techniquement,
cela se traduit par la présence de modèles à correction
d'erreur dans la majorité des équations du modèle.
Pour l'interprétation économique, cette architecture technique
n'est pas sans importance. Elle permet d'appréhender à la fois la
dynamique de court terme et le comportement de long terme des principales
variables analysées, la première étant corrigée
systématiquement afin d'assurer l'équilibre de moyen-long terme
du modèle. Le qualificatif "long" doit être nuancé car pour
un modèle trimestriel comme l'est OEF, l'ajustement au long terme peut
être réalisé en l'espace de quelques années (dont le
nombre est inférieur à 5 ans, notamment). Cette structure
technique répond ainsi doublement aux exigences du contenu
théorique puisque les expressions de long terme ont aussi la
propriété d'intégrer des déterminants
reflétant des comportements d'offre, souvent absents dans les
générations précédentes de modèles
macro-économiques néo-keynésiens.
Outre la globalisation géographique, la quasi-totalité des
variables économiques sont endogénéisées.
Le traitement des taux d'intérêt et des taux de change est, sur ce
plan, un exemple déterminant. La politique monétaire est
endogène dans le modèle multinational, conduire des variantes
à politique inchangée suppose donc que l'on neutralise un certain
nombre d'équations.
La formalisation des variables financières s'étend au-delà
des taux d'intérêt et de change. Elle couvre, en effet, mais de
façon plus sommaire, les déterminants directeurs de
marchés financiers. Ainsi, le marché des actions et leur prix ne
sont pas exogènes dans le modèle. La demande de monnaie est
également déterminée par le bouclage
macro-économique multinational.
Ces choix de développement ont des conséquences sur l'ensemble du
modèle car, ces variables financières sont présentes dans
les comportements économiques centraux : approche en Q de Tobin pour
l'investissement des entreprises ; influence de la richesse financière
dans le comportement de consommation et bien entendu, présence des taux
d'intérêt courts et/ou longs dans un grand nombre
d'équations pour expliquer à la fois l'équilibre de
moyen-long terme et la dynamique de court terme.
La transmission des chocs financiers internes et/ou externes conditionne donc,
de manière significative, à côté de la transmission
des chocs en volume, les résultats du modèle. Dans ces domaines,
la prédominance de l'économie américaine et allemande
(pour l'Europe) apparaît clairement.
La dernière version du modèle OEF (début 1999)
intègre la modélisation de la zone euro (11 pays). Cela se
traduit par l'existence de variables "zone euro" résultant simplement de
l'agrégation pondérée de variables calculées par
les différents modèles nationaux. Mais surtout, les
spécifications concernant la politique monétaire ont
été modifiées. Ainsi, le taux d'intérêt
à court terme pour la zone euro est déterminé dans le
modèle allemand par une fonction de réaction de la BCE
basée prioritairement sur une cible d'inflation (2 %) et, de
façon marginale, sur une cible de croissance potentielle (2,5 % pour
l'ensemble de la zone).
Un taux de change euro/dollar est formalisé à partir des
différentiels de taux d'intérêt et d'inflation par rapport
aux Etats-Unis et d'une prime de risque fonction de la balance courante. Il est
décliné à l'ensemble de la zone. Aucune autonomie
nationale n'est donc plus autorisée.
3
novembre 1999
EXPLORATION SUR LES FORMES ET LES CONSÉQUENCES D'UNE NOUVELLE
DYNAMIQUE TECHNOLOGIQUE EN FRANCE