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Professeur à l'Université de Paris I
(Panthéon-Sorbonne), directeur scientifique du Centre d'Observation
Economique (COE), Chambre de Commerce et Industrie de Paris (CCIP)
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Responsable de la modélisation au COE, CCIP
1
Ce qui signifie que chaque point d'inflation en moins a
coûté 0,6 % PIB, en France.
2
cf. les travaux de P. Sevestre et alii cités ci-dessus.
3
Ainsi, si l'on s'intéresse à
l'évolution de l'économie américaine de 1994 à
1998, il est logique que les salaires connaissent une
accélération compte tenu du bas niveau du taux de chômage
mais il est étonnant que cette accélération ne se
répercute pas dans les prix. De même, il est logique que le taux
d'inflation soit bas car le taux d'utilisation des capacités l'est
aussi. Mais il est surprenant, en revanche, d'avoir simultanément un
taux d'utilisation des capacités et un taux de chômage à
bas niveau.
4
Blanchard O., Fitoussi J.P. (1998) considèrent que la marge
de baisse du taux de chômage avant que la croissance ne se heurte
vraiment à l'inflation est importante. Par ailleurs, les auteurs
estiment que, pour atteindre un taux de chômage de 7,5 % en 5 ans en
France, la croissance annuelle effective doit s'élever à
3,6 % - 3,8 % (soit 1,5 point au-dessus de la croissance potentielle
estimée à 2,1 % - 2,3 %).