B. L'ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE NATIONAL : DE TRÈS BONNES PERFORMANCES, MALGRÉ QUELQUES FAIBLESSES
Depuis 1990, l'Union européenne est la principale zone d'accueil des investissements étrangers, devant les États-Unis (elle est deuxième si l'on ne comptabilise pas les investissements intra-européens).
Sur longue période, la France se situe au troisième rang des pays les plus attractifs dans le monde, deuxième en Europe, derrière le Royaume-Uni.
L'attractivité du territoire se maintient à un niveau élevé, 1998 marque une année record, avec des performances brutes qui s'améliorent depuis 1992 ; 445 projets accueillis au cours de l'année, près de 30 000 emplois créés ou maintenus.
Toutefois, la France n'attire qu'une faible part des investissements émis par les États-Unis (premier investisseur mondial) et les pays émergents (Hong-Kong, Corée, Singapour).
De plus, le territoire national reste mal perçu sur les points suivants :
•
une fiscalité globale lourde
(malgré une bonne image du système d'aides
financières) et des procédures fiscales
compliquées ;
•
le niveau élevé des charges
sociales,
surtout pour la main-d'oeuvre non qualifiée,
•
l'instabilité réglementaire
(taux et assiettes fiscales, droit du travail),
• la législation
de
l'environnement et celle du travail,
jugées trop peu flexibles *
un déficit d'esprit d'entreprise,
• une fiscalité de la création
d'entreprise devenue dissuasive.
• une recherche publique difficilement
accessible au secteur privé.