1
Le taux de croissance potentiel peut être
défini comme celui que peut " supporter " une économie
sans tensions inflationnistes.
2
Voir Note n° 29 du 22 mai 1997 du
Département des Etudes Economiques d'Ensemble de l'INSEE.
3
Il faudrait ajouter que l'INSEE calcule cette balance commerciale
structurelle en neutralisant les effets du dynamisme de la demande mondiale
adressée à la France, consécutif à
l'émergence des pays non industrialisés.
4
Voir note n° 31 du Département des Etudes
Economiques d'Ensemble du 22 mai 1997.
5
Il faut en effet rappeler, certes de manière approximative,
que lorsque le salaire par tête évolue comme la
productivité, la masse salariale totale (salaire par tête x
effectifs) évolue comme le PIB (productivité x effectifs) et le
partage de la valeur ajoutée est stabilisé.
6
Bien que les pouvoirs publics fixent les salaires
des fonctionnaires et les salaires minimums, les évolutions salariales
ne résultent pas de décisions de
politique économique
(sauf à imaginer une mesure de hausse des cotisations employeurs
servant à financer des augmentations de prestations sociales). Il est
cependant intéressant de simuler les effets des hausses de salaires
pouvant résulter des négociations salariales.
7
Encore le modèle ne met-il pas en évidence
d'accélération de la substitution du capital au travail en cas
d'augmentation des salaires. On peut donc supposer que les effets sur l'emploi
de la mesure seraient plus défavorables en réalité que ce
que décrit le modèle.
8
La croissance potentielle est définie ici comme celle
permettant la stabilisation du taux de chômage.
9
Voir notamment le Rapport d'information n° 65
SÉNAT (1995-1996) présenté par
M. Bernard BARBIER au nom de la Délégation pour la
Planification.
10
Comme le montre un calcul arithmétique rapide, le
déficit public qui stabilise le ratio dette/PIB est tel que
l'accroissement de la dette qu'il entraîne et l'accroissement du PIB sont
proportionnels au ratio initial dette/PIB. On calcule ainsi le déficit
stabilisant la dette, égal au taux de croissance en valeur du PIB (soit
3,7 % dans la projection) x le ratio de dette initial (soit 57 % en
1997) = 2,1 %.
11
Les actes de ce Colloque figurent dans le rapport
d'information SÉNAT (1996-1997) n° 315 "
Perspectives
de l'économie mondiale à l'horizon 2005
",
présenté au nom de la Délégation pour la
Planification par M. Bernard BARBIER.
12
Depuis la crise financière de la fin octobre, la
parité dollar/franc paraît se stabiliser autour de 5,75 F.
13
En effet, si le potentiel de croissance de l'économie
américaine est, en terme nominal, de 5 % (2,4 % de croissance
en volume, + 2,6 % d'inflation) l'endettement extérieur des
Etats-Unis peut être
stabilisé
sur la base du besoin du
financement actuel de l'économie américaine (soit 2 % du
PIB), donc du taux de change actuel du dollar. En effet si le
PIB = 100, la dette extérieure = 40, avec une croissane
nominale du PIB de 5 % et un besoin de financement de la Nation de
2 %, la dette extérieure devient
42
= 40 %.
105
14
Article 109, alinéa 2 :
"
En l'absence d'un système de taux de change vis-à-vis
d'une ou de plusieurs monnaies non communautaires au sens du paragraphe 1, le
Conseil, statuant à la majorité qualifiée soit sur
recommandation de la Commission et après consultation de la BCE, soit
sur recommandation de la BCE, peut formuler les orientations
générales de politique de change vis-à-vis de ces
monnaies. Ces orientations générales n'affectent pas l'objectif
principal du SEBC, à savoir le maintien de la stabilité des
prix.
"
15
En effet, le Danemark, la Norvège et la
Suède se caractérisent par des taux d'emploi très
élevés (de 73,5 % à 75 %), la forte diffusion du
temps partiel, une productivité élevée et une durée
du travail par actif occupé relativement faible, ces
caractéristiques s'expliquant pour partie par une structure d'emploi
particulière (faible part de l'agriculture, prépondérance
des services et des industries à haute valeur ajoutée, importance
de l'emploi féminin).
16
Cf. sur ce point, le rapport du groupe de travail du Plan
présidé par notre collègue Joël BOURDIN
"
Démographie, développement économique et
finances publiques
", 1996.
17
Cf. notamment l'Avis du Conseil économique et social des
12-13 avril 1994, préconisant une gestion différente de
l'articulation entre les différentes périodes d'activité,
afin de les rendre moins étanches les unes aux autres, ou le rapport
publié en 1996 par l'OCDE "
Pour un vieillissement
actif
".
18
L'utilisation des congés parentaux demeure faible, de
l'ordre de 10 % des familles concernées, contre la
quasi-totalité des familles en Allemagne, en Finlande, en Norvège
et en Suède.
19
Rapport de Pierre CABANES sur l'aménagement
et la réduction du temps de travail en introduction à la
rencontre tripartite du 8 juillet 1996 (Gouvernement et partenaires
sociaux).
20
En effet, 100 salariés x 39 heures = 111 salariés
x 35 heures.
21
Cf. sur ce thème, Jacques FREYSSINET,
Le temps
de travail en miettes
, 1997.
22
Direction de l'Animation de la Recherche, des Etudes et
des Statistiques du ministère de l'Emploi et de la Solidarité
(Liaisons sociales Documents n° 67/96, 1996).
23
Sous l'hypothèse d'une augmentation de 20 % de la
durée moyenne du travail des salariés à
temps
partiel contraint.
24
Cf. Lettre de l'OFCE, juillet 1997.
25
Jacques FREYSSINET, Directeur de l'Institut de Recherches en
Economie Sociale, In
Le temps de travail en miettes,
1997.
26
En effet, 47 semaines x 4 heures égalent 168 heures.
27
La projection a été réalisée avant la
crise financière asiatique de la fin du mois d'octobre.
28
Voir Rapport d'information Sénat n° 315,
1996-1997, présenté au nom de la Délégation pour la
Planification par M. Bernard BARBIER.
29
Les gains de productivité annuels entre 1974 et 1989
étaient de 2,3 % en moyenne, puis de 1,5 % en moyenne entre
1990 et 1996.
30
On observe une relation inverse entre salaires et
niveau de chômage - ou " Courbe de Phillips " -
dans
tous les modèles macroéconomiques.
31 En prenant les prix du PIB comme déflateur.
32
En prenant les prix du PIB comme
déflateur.
33
Dans les définitions de la comptabilité nationale,
il s'agit essentiellement des dépenses
hospitalières hors
dépenses de personnel et d'investissement.
34
Ces mesures sont contenues dans la loi du 22 juillet 1993
sur la sauvegarde de la protection sociale.
35
Ces dépenses sont considérées en
Comptabilité nationale comme des prestations sociales. Il s'agit
toutefois de prestations sociales versées par l'Etat et non par les
organismes de Sécurité sociale.
36
Voir: Coquet B. et H. Le Bihan, 1996: " La boucle
prix-salaires dans MIMOSA ",
Document de travail MIMOSA
n° M-96-03,
novembre.
37
Voir: MIMOSA, 1997 : " La croissance est ailleurs
", in
Perspectives de l'économie mondiale à l'horizon 2005
,
Rapport du Sénat n °315, mars.
38
Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité
réalise chaque trimestre une enquête auprès des
établissements de plus de dix salariés des secteurs
marchands non agricoles sur l'activité et les conditions d'emploi de la
main-d'oeuvre, dite enquête ACEMO. Cette enquête permet d'estimer
une durée hebdomadaire " offerte " du travail, qui
représente d'une certaine manière le point de vue des employeurs
sur la durée du travail à temps complet des salariés non
cadres. Depuis 1983 cette durée hebdomadaire offerte est quasiment
stable à 39 heures par semaine, car cette statistique ne tient pas
compte du temps partiel et prend peu en compte l'impact de mécanismes
tels que le chômage partiel et les heures supplémentaires.
39
Par exemple, une année bissextile accroît la
durée du travail effective annuelle d'environ
0,3 %, cette
variation étant de même ordre de grandeur que l'évolution
tendancielle de la durée du travail
40
L'augmentation du nombre de journées de chômage
technique indemnisées de 2 millions en 1990 à
12 millions en 1993 s'est ainsi traduite par une baisse de près
d'une demi-heure par semaine de la durée effective du travail dans
l'industrie.
41
Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et
des Statistiques du Ministère de l'Emploi et de la Solidarité.
42
Selon les enquêtes de l'INSEE, ceux-ci seraient en
augmentation et représenteraient en moyenne 1 h 20 par jour en
Ile-de-France et 0 h 50 ailleurs.
43
"
La réduction du temps de travail
"
INSEE-Liaisons-Sociales-DARES, 1997.
44
Par exemple, un changement de méthode statistique de
référence a conduit l'OCDE à réviser en 1996 la
durée du travail aux États-Unis à la hausse de plus de
160 heures par an (+ 9 %).
45
OCDE,
Perspectives de l'emploi
, juillet 1997.
46
Ainsi, la durée habituelle moyenne du travail est
significativement plus longue dans l'agriculture (de 41,8 heures par
semaine en Italie, à 60,3 heures par semaine en Irlande
-48,4 heures pour la France en 1990 selon EUROSTAT) ce qui influence
d'autant plus la durée globale du travail que le poids de l'agriculture
dans l'emploi est élevé : la prise en compte de l'emploi agricole
augmente la durée moyenne du travail de 0,5 % en Italie, 0,6 %
au Royaume-Uni, 1,6 % en France et de 7 % en Irlande.
47
La part des emplois indépendants dans l'emploi total
varie de 1 à 4 en Europe (de 11 % en Allemagne à 48 %
en Grèce en 1990, la France se situant, avec 16 %,
légèrement en deçà de la moyenne européenne).
48
Selon une étude de la Direction de la Prévision,
"
Le temps de travail un concept de plus en plus
complexe
",
Yves GUEGANO, Économie et Prévision n° 115, 1994,
"
l'Italie affiche ainsi une durée hebdomadaire du travail
supérieure à la moyenne de l'Union européenne
principalement parce que l'emploi féminin y est très peu
développé : les hommes travaillent moins longtemps dans la
semaine qu'un Européen en moyenne, mais ils occupent plus de 65 %
des emplois, contre 60,7 % en moyenne dans l'Union européenne
à douze
".