D. LA CROISSANCE

L'évolution du PIB et de ses principales composantes est décrite dans le tableau ci-dessous :

ÉVOLUTION DU PIB ET DE SES PRINCIPALES COMPOSANTES

1997-2002

 

1997

1998

1999

2000-2002*

POURCENTAGE ANNUEL DE VARIATION (en volume)

- PIB total

- PIB marchand

- Importations

- Consommation des ménages

- Investissement des entreprises

- Investissement logement des ménages

- Exportations

- Variations des stocks ( contribution à la croissance en points de PIB)




2,1

2,1

4,1

0,7

- 0,2


- 1,2

8,7



+ 0,0




3,2

3,2

5,3

1,6

3,4


2,8

7,4



+ 0,3




2,9

2,8

5,8

1,8

3,7


0,5

6,7



+ 0,1




2,2

2,1

4,4

2,2

1,9


0,3

4,5



- 0,0

* Taux de croissance annuel moyen pour les années 2000, 2001 et 2002.

Le profil de croissance de l'économie française décrit par la projection peut être décomposé en trois phases :

- après le ralentissement en 1996, l'activité se redresse en 1997 (+ 2,1 %) et surtout en 1998 (+ 3,2 %) et 1999 (+ 2,9 %). Les taux de croissance ainsi affichés pour 1997 et 1998 sont peu différents de ceux retenus par le Gouvernement dans ses hypothèses associées au projet de loi de finances pour 1998 et ceux des instituts de conjoncture indépendants.

Le redémarrage de l'activité s'expliquerait par le dynamisme de l'environnement international, l'amélioration de la compétitivité consécutive à l'appréciation du dollar et le plus grand dynamisme des entreprises, avec un mouvement de restockage et une reprise de l'investissement à partir de 1998.

La consommation des ménages se redresse progressivement, grâce à l'amélioration de l'emploi et à une légère accélération des salaires.

- En 2000 et 2001, l'environnement international se dégrade (en raison notamment du ralentissement de l'économie américaine à partir de 1999), le dollar connaît une nouvelle phase de dépréciation, et l'investissement des entreprises ralentit. La progression de la consommation des ménages (+ 2,1 % en 2000 et + 2,3 % en 2001) concourt toutefois à stabiliser la croissance autour de 2 % par an (+ 1,9 % en 2000 et + 2,1 % en 2001).

- Un retour de l'économie française vers son sentier de croissance potentielle , lié à la reprise de l'activité chez nos principaux partenaires, s'opère en fin de projection .

Le tableau ci-dessous décrit l'évolution des contributions à la croissance du PIB dans la projection.

CONTRIBUTIONS À LA CROISSANCE DU PIB (chiffres arrondis)

 

1997

1998

1999

2000-2002*

MOYENNES ANNUELLES (en points de pourcentage du PIB)

- Consommation des ménages
- Investissement logement des ménages
- Investissement des entreprises
- Dépenses des administrations
- Variation des stocks

Total de la demande intérieure

Solde extérieur

PIB marchand


0,5

- 0,1
0,0
0,0
0,0

0,4

1,7

1,1




1,1

0,1
0,8
0,0
0,3

2,3

0,9

3,2




1,2

0,0
0,8
0,1
0,1

2,2

0,6

2,8




1,4

0,0
0,4
0,0
- 0,0

1,9

0,1

2,1

* Contribution moyenne pour les années 2000, 2001 et 2002.

Deux éléments significatifs se dégagent :

- les échanges extérieurs constituent l'élément déterminant de la reprise de l'activité en début de période (1997-1999) ;

- la demande intérieure se redresse progressivement et prend le relais de la demande étrangère, de manière toutefois insuffisamment dynamique pour empêcher le ralentissement observé en fin de projection (2000-2002).

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