XIV. MERCREDI 19 JUIN 1996
-
Présidence de M. Adrien Gouteyron,
président
.- La mission a tout d'abord procédé à
l'audition de M. Daniel Bancel, recteur de l'académie de
Lyon.
Souhaitant présenter de manière pragmatique les
expériences d'orientation des lycéens et des étudiants
engagées dans son académie,
M. Daniel Bancel
a
indiqué que ces programmes visaient à prendre en compte et
à étaler dans le temps le difficile passage du lycée
à l'enseignement supérieur.
Il a rappelé que l'académie de Lyon disposait désormais
depuis dix ans d'études quantitatives permettant de suivre l'orientation
des bacheliers et que l'enquête " Vivaldi ", de nature plus
qualitative, lancée en 1995, avait permis de suivre l'évolution
des projets d'études d'un échantillon de
932 élèves à partir de leurs voeux exprimés
successivement en avril, en juillet et à la fin de septembre : les
résultats constatés révèlent que les trois quarts
des lycéens de terminale souhaitent dès le mois d'avril
poursuivre des études universitaires, que la moitié des
bacheliers technologiques changent de projet et qu'une corrélation forte
peut être constatée entre l'imprécision des projets et la
situation d'échec universitaire.
Selon cette enquête, un élève de terminale sur trois n'a
pas, au mois d'avril, une idée précise de son futur
métier ; les élèves qui souhaitent s'engager dans des
études supérieures se partagent à parts égales
entre ceux qui envisagent des études courtes à bac + 2, à
bac + 3 ou 4 ou de plus longue durée.
Il a ensuite souligné que les projets d'orientation des lycéens
étaient le plus souvent déterminés par leurs
résultats scolaires et a indiqué qu'une majorité d'entre
eux attendait de l'université une formation les préparant
à une activité professionnelle intéressante.
Il a également noté la diversité des stratégies
d'orientation retenues par les lycéens, notamment pour ceux de la
filière tertiaire qui privilégient la recherche d'un emploi. Il a
ajouté que 30 % des élèves modifiaient leur projet
après le baccalauréat et près de la moitié dans les
séries technologiques.
Ces changements d'orientation résulteraient, pour 20 % des cas, de
la découverte d'une nouvelle filière, pour 15 % de leur
situation financière et pour 10 % du caractère jugé
décourageant des procédures d'inscription.
La troisième consultation en septembre révèle enfin que la
majorité des nouveaux étudiants sont satisfaits de leur choix
d'études mais que plus de la moitié éprouve des
difficultés résultant de problèmes financiers, de
l'organisation spécifique du travail universitaire et de la rupture avec
leur milieu, notamment familial.
M. Daniel Bancel
a souligné que l'amélioration de
l'orientation des nouveaux étudiants supposait des dispositifs
adaptés, notamment à chaque type de bacheliers et a
indiqué que l'échantillon de l'enquête
" Vivaldi " serait élargi à
4.000 élèves en 1996.
Abordant les dispositions prises dans son académie pour améliorer
l'information des élèves de terminale, il a précisé
que deux journées étaient consacrées dans les
lycées, au début de chaque année, à un
déplacement dans les universités et les classes
post-baccalauréat et que cette initiative était très
suivie par les intéressés.
Il a ajouté que ces journées d'information concernaient
également les professeurs principaux de terminale et les conseillers
d'orientation-psychologues qui avaient ainsi la possibilité de
rencontrer des universitaires dans chaque bassin de formation.
Il a par ailleurs indiqué que l'exploitation de l'enquête dite
" Okapi " avait permis aux responsables universitaires et
aux
proviseurs, à partir des voeux de préinscription informatique,
d'accueillir les nouveaux bacheliers d'une manière concertée et
d'accélérer leur affectation finale en évitant des
inscriptions successives. A cet égard, la dernière enquête
a révélé une baisse de la demande initiale des bacheliers
pour les filières des premiers cycles (18 % en sciences, 14 %
en médecine, 15 % en droit) mais une hausse pour les filières
sportives (18 %) et pour les instituts universitaires de technologies
(IUT) (15,6 %). Il a également souligné que le tiers des
étudiants s'inscrivait en IUT et en sections de techniciens
supérieurs (STS) après avoir suivi une année à
l'université et que les pré-inscriptions témoignaient
d'une stabilité pour les brevets de techniciens supérieurs (BTS)
et pour les classes préparatoires aux grandes écoles dont les
filières scientifiques ont été
rééquilibrées.
Il a souligné que l'académie de Lyon avait organisé des
entretiens et des tests d'auto-évaluation, prévoyant notamment la
rédaction d'une lettre de motivation, qui avaient permis de
réduire le nombre de prétendants à certaines
filières.
Il a en outre indiqué que des entretiens complémentaires
étaient organisés en juillet pour fournir aux bacheliers des
informations sur les capacités d'accueil dans les diverses
filières, et notamment dans les STS, avec des procédures
d'inscription raccourcies. Il a précisé que des structures
destinées aux nouveaux étudiants " fragiles " avaient
été développées pour les aider, au cours du premier
trimestre, à confronter leur projet d'étude à la
réalité universitaire et leur proposer éventuellement une
réorientation, en particulier vers les STS industriels où des
sections d'apprentissage ont été expérimentées. Il
a ajouté que le potentiel d'accueil des STS, notamment dans les grands
lycées, ne pourrait être maintenu que si ceux-ci acceptaient de
recevoir des populations nouvelles de bacheliers, et que les universités
avaient pour leur part développé des filières
professionnalisées permettant d'offrir des diplômes d'insertion
aux populations fragiles.
Il a enfin indiqué que ce dispositif spécifique avait reçu
le soutien de la région, dans le cadre des contrats d'objectifs, et du
ministère, dans le cadre des contrats d'établissement.
Soulignant le caractère pragmatique et la souplesse de ces actions,
M. Adrien Gouteyron, président
, s'est enquis d'une
éventuelle généralisation de ces dispositifs d'orientation
et a souhaité obtenir des précisions sur l'organisation du
système de pré-inscription ainsi que sur la participation des
professeurs principaux, des conseillers d'orientation et des diverses
catégories d'universitaires aux entretiens évoqués.
Il s'est également interrogé sur la place respective des
enseignants-chercheurs et des professeurs agrégés de
l'enseignement secondaire dans l'organisation et le fonctionnement du trimestre
d'orientation, et sur la publicité donnée aux initiatives prises
par l'académie de Lyon.
M. Daniel Eckenspieller
est convenu de l'intérêt de ces
innovations et a demandé des précisions sur la corrélation
qui pourrait exister entre le flou des projets formulés par les
élèves et leur niveau scolaire ainsi que sur les raisons qui
conduisent les futurs étudiants à modifier leur projet
d'études au cours de la procédure d'orientation.
Il s'est par ailleurs demandé si les conseils d'orientation
prodigués aux nouveaux étudiants n'étaient pas
inspirés par la prise en compte des capacités d'accueil des
diverses filières.
Soulignant l'importance accordée à l'accueil des nouveaux
étudiants,
M. Franck Sérusclat
s'est interrogé
sur les perspectives d'extension de ces expériences, sur leur
efficacité pour réduire l'échec universitaire en premier
cycle et sur les modalités des tests évoqués.
M. Jean Bernadaux, co-rapporteur,
a souhaité obtenir des
précisions sur les étudiants qui s'inscrivent en IUT après
avoir suivi une année universitaire, sur l'accueil des étudiants
en STS en cours de scolarité et sur le développement de
l'apprentissage dans les sections de techniciens supérieurs.
M. André Maman
a demandé des informations
complémentaires sur les équipes responsables de
l'opération " Vivaldi ", sur les modalités d'une
préparation des lycéens au " métier
d'étudiant ", sur la nature des tests et des entretiens
proposés aux bacheliers ainsi que sur l'imbrication du trimestre
d'orientation dans le cursus universitaire.
M. Jean-Claude Carle
a demandé si la délocalisation des
sites universitaires avait contribué à réduire
l'échec dans les premiers cycles.
Répondant à ces interventions,
M. Daniel Bancel
a
notamment apporté les précisions suivantes :
- l'échec universitaire résulte d'abord d'un décalage
entre les projets d'études et les études engagées mais
l'imprécision de ces projets ne paraît pas liée directement
au niveau scolaire des lycéens ;
- l'accès des étudiants en IUT et en STS, à l'issue d'une
année passée à l'université, tend à se
développer et répond à un besoin de finalisation des
études mais ces filières sélectives ne jouent plus
aujourd'hui le rôle d'excellence qui était le leur il y a quelques
années ;
- l'orientation, même si celle-ci est tardive, doit résulter
davantage des voeux de bacheliers et de leurs projets d'études que de la
prise en compte d'un rééquilibrage des filières et des
capacités d'accueil existantes ;
- le semestre serait sans doute la période la plus adaptée pour
faciliter la réorientation des nouveaux étudiants et leur
permettre d'affiner leur projet d'études ;
- les lycées et les universités ressentent désormais le
besoin de travailler ensemble, ce qui n'a pas toujours été le cas
dans le passé ;
- les réorientations vers les STS se réalisent fréquemment
en deuxième année mais nécessitent une organisation
intensive de la scolarité, et notamment un développement des
stages pendant les vacances ;
- l'enquête " Vivaldi " est conduite par des équipes de
conseillers d'orientation ayant une "sensibilité universitaire "
et
son échantillon devrait être élargi afin notamment de
représenter toute la variété de la population
lycéenne ;
- une section d'apprentissage en métallurgie est en cours
d'expérimentation en BTS et cette formule s'adresse plus
particulièrement aux étudiants dépourvus de tout projet
d'études, ou en situation difficile, et a pour objectif de faciliter
leur insertion professionnelle ;
- les tests d'auto-évaluation des étudiants ont été
élaborés avec l'aide des psychologues et portent principalement
sur l'appréciation des prérequis, compte tenu de la nature des
études envisagées, alors que les lettres de motivation ne sont
pas exploitées comme outil de sélection ;
- l'éloignement des étudiants de leur domicile et de leur famille
constitue un facteur important d'échec universitaire ;
- les enseignants-chercheurs " chevronnés " qui ne sont plus
accaparés par leur activité de recherche ont une vocation
particulière à participer à l'orientation et à
l'accueil des étudiants des premiers cycles.
La mission a ensuite procédé à l'audition de
M. Jean-Louis Aucouturier
,
président du comité
national d'évaluation (CNE),
et de
Mme Renée Ridier,
chargée de mission.
M. Jean-Louis Aucouturier
a d'abord rappelé la mission et les
activités du CNE en soulignant que depuis 1985, cette autorité
administrative indépendante, composée de dix-sept membres,
était notamment chargée d'évaluer les universités
et les grandes écoles.
Il a ensuite indiqué que le comité avait procédé
depuis dix ans à l'évaluation de l'ensemble des quelque 130
établissements d'enseignement supérieur et venait d'engager une
seconde évaluation.
L'évaluation de chaque établissement est assurée par deux
membres du CNE et par une dizaine d'experts choisis en fonction de leurs
compétences, et porte plus particulièrement sur la gestion, les
résultats ainsi que sur l'activité de recherche.
Chaque équipe présente un rapport d'étape au CNE qui est
ensuite débattu avec l'établissement concerné ; le
comité adopte ensuite le rapport définitif qui est transmis au
président d'université, ce dernier ayant la faculté
d'apporter des réponses aux observations formulées.
Le CNE procède en outre à des évaluations transversales
pour certaines disciplines, comme l'odontologie et la pharmacie et publie des
études générales comme celle qui a été
consacrée aux instituts universitaires de formation des maîtres
(IUFM).
M. Jean-Louis Aucouturier
a ensuite indiqué que
l'évaluation " de retour " reposait sur un rapport
d'auto-évaluation demandé aux universités qui n'ont
cependant pas toujours une perception claire de leur fonctionnement en
dépit de la mise en place des projets et des contrats
d'établissement.
Il a ajouté que la création de grilles d'auto-évaluation
méthodologique devrait permettre de réduire la période
entre chaque évaluation, l'objectif étant d'obtenir un avis
exhaustif de chaque université tous les six ans et d'évaluer
quelque vingt-cinq établissements chaque année.
Il a précisé que cette évaluation se ferait
désormais par site universitaire et porterait particulièrement
sur l'examen des flux d'étudiants et sur la synergie entre
établissements afin notamment de faire apparaître la
réalité de ces sites au plan national et international.
Il a enfin évoqué le rôle international du CNE qui est
appelé à coopérer dans le cadre européen avec les
comités d'évaluation existants ou à aider à la
définition des outils d'évaluation des pays qui en sont encore
dépourvus.
Mme Renée Ridier
a précisé que les Pays-Bas et la
Grande-Bretagne disposaient déjà d'un comité
d'évaluation, cette dernière établissant une
corrélation entre l'évaluation et le financement de ses
universités.
Elle a ajouté que la plupart des pays européens cherchaient
à se doter de structures d'évaluation, notamment la Suède,
l'Espagne, et l'Allemagne. Elle a également souligné que les pays
de l'Europe de l'Est, comme la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie exprimaient
une demande considérable en ce domaine, née d'un besoin
d'habilitation et de transformation de certaines formations qui sont devenues
obsolètes.
Elle a enfin souligné l'intérêt d'un projet-pilote qui
consiste à tester des méthodologies d'évaluation dans une
quinzaine de pays proposant des formations analogues et qui doit aboutir
à l'adoption d'un protocole européen.
A l'issue de cet exposé général, un large débat
s'est instauré.
M. Jean Bernadaux
,
co-rapporteur
, s'est enquis du rôle du
CNE dans l'évaluation des résultats obtenus dans les
différentes disciplines par chaque université.
Il s'est ensuite interrogé sur les conséquences de la
présence majoritaire des universitaires au sein du CNE et a
souligné l'intérêt d'une évaluation qui serait
également assurée par des professionnels. Il a demandé si
le CNE avait pu mesurer l'importance de l'échec universitaire en licence
et en maîtrise selon les disciplines, et comment les
établissements réagissaient à l'annonce d'une
évaluation.
Il a enfin souhaité obtenir des précisions sur les
méthodes d'évaluation retenues à l'égard des IUFM.
M. Adrien Gouteyron, président,
a demandé si les membres
du CNE exerçaient leur fonction à temps plein et si ses experts
étaient des universitaires. Constatant que les rapports du CNE restaient
confidentiels, il a souhaité obtenir des précisions sur la place
du comité par rapport aux autres organismes d'évaluation et de
prévision, sur les perspectives d'une plus large diffusion de ses
travaux et sur leur prise en compte éventuelle pour l'attribution des
crédits aux établissements d'enseignement supérieur.
M. Daniel Eckenspieller
a évoqué le problème de
l'information des étudiants de premier cycle et a souhaité savoir
si le comité avait constaté que cette question avait
été appréhendée de manière
différenciée selon les établissements.
M. André Maman
a demandé si les travaux
d'évaluation menés par le CNE pouvaient permettre d'opérer
un classement entre les universités et de distinguer leurs
résultats selon les différentes disciplines.
Il a estimé qu'un tel classement serait de nature à stimuler une
compétitivité entre établissements et à faire
apparaître les raisons pour lesquelles certains fonctionnent mieux que
d'autres.
Il s'est enfin inquiété du suivi professionnel par les
universités de leurs diplômés.
Répondant à ces interventions
, M. Jean-Louis Aucouturier
et
Mme Renée Ridier
ont notamment apporté les
précisions suivantes :
- si parmi ses dix-sept membres le CNE comprend onze universitaires, ceux-ci
exercent une activité qui déborde largement du domaine de
l'enseignement et de la recherche et la présence de quatre membres du
conseil économique et social traduit le rôle accordé aux
personnalités extérieures ;
- le CNE recourt à des experts d'origine universitaire mais fait aussi
largement appel aux gestionnaires et aux représentants de
l'industrie ;
- dans la plupart des cas, l'évaluation est demandée par
l'établissement et les conclusions rendues permettent à chaque
président d'université de présenter des requêtes au
ministère en s'appuyant sur les travaux du CNE qui est une
autorité administrative indépendante ;
- l'évaluation faite par le comité est tributaire des
informations fournies par les établissements selon un questionnaire
statistique type ; si certains disposent d'un appareil statistique
satisfaisant, d'autres ne connaissent pas le nombre réel de leurs
étudiants ;
- le CNE n'a pas pour mission d'établir une base de données sur
les cursus universitaires et le suivi professionnel de l'ensemble des
étudiants ;
- le rapport annuel du CNE a consacré une étude
générale aux problèmes des premiers cycles universitaires
et le comité a apporté sur ce point sa contribution aux
récents états généraux de
l'université : les problèmes des premiers cycles ne doivent
pas être isolés de ceux des enseignements
post-baccalauréat, la recherche ne doit pas être absente des
premiers cycles, sauf à courir le risque d'une secondarisation de ces
études, et le libre accès à l'université doit
être maintenu ;
- le niveau de l'université doit rester élevé, ce qui
implique l'acquisition de savoirs et d'une méthodologie dans les
dernières années de lycée, le développement des
relations entre les universitaires et les enseignants du secondaire dans le
domaine de l'orientation et un rééquilibrage des diverses
composantes de l'enseignement supérieur ;
- il conviendrait de mettre l'accent sur l'adaptation des filières
supérieures aux capacités des étudiants, sur le
développement des passerelles et de la formation continue et sur une
plus grande participation des diverses catégories d'enseignants au
fonctionnement des premiers cycles ;
- si le baccalauréat doit rester le passeport permettant
d'accéder à l'université, il ne peut à lui seul
garantir une répartition satisfaisante des bacheliers entre les diverses
filières : ceci suppose de mettre en place un palier d'orientation en
première année d'une durée de quelques mois, sans
envisager de porter à trois ans les premiers cycles ;
- la résorption de l'échec universitaire passe par le
développement de l'alternance dans les filières courtes mais la
création de nouvelles formations courtes professionnalisées
n'apparaît pas souhaitable ;
- en dépit des recommandations formulées par le CNE, les
établissements n'assurent pas le suivi professionnel de leurs
diplômés, à la différence des grandes écoles
qui disposent d'associations actives d'anciens élèves ;
- l'étude menée sur le fonctionnement des IUFM
révèle notamment que la cohabitation, difficile à
l'origine, entre deux types d'enseignants et d'étudiants était
désormais satisfaisante et que la synergie recherchée avait
apporté les effets attendus : cette étude a
nécessité un lourd travail méthodologique et il conviendra
notamment de mesurer, en liaison avec l'inspection générale,
comment les professeurs d'école remplissent leur mission par rapport aux
anciens instituteurs ;
- des problèmes budgétaires sont pour partie à l'origine
de la faible diffusion des rapports du CNE, mais ceux-ci sont désormais
accessibles sur le réseau Internet et de courts condensés de ces
rapports devraient être mis à la disposition d'un plus large
public ;
- le CNE arrête son programme de travail en toute indépendance
mais peut répondre aux suggestions et aux demandes qui lui sont
adressées, notamment par le Gouvernement, comme l'a montré sa
récente contribution aux états généraux de
l'université.