b) Les prestations-vieillesse
La pression démographique sur les régimes de
retraite connaîtrait un répit avec l'arrivée à
l'âge de la retraite des classes nombreuses de l'après-guerre,
avant la forte croissance du nombre de retraités qui devrait intervenir
à partir de 2005.
Par ailleurs, la progression du montant unitaire des retraites resterait
faible, en raison des nouvelles modalités d'indexation (sur les prix) et
de la montée en charge progressive de la réforme du régime
général (allongement de la période de cotisation
nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein et modification
du calcul du salaire de référence
25(
*
)
).
Les mesures d'équilibre décidées par les régimes
complémentaires (baisse du rendement) contribueraient également
à la maîtrise des dépenses de ces régimes.
Au total, l'augmentation en volume des
prestations vieillesse serait de 2 %
en 1997
, puis de
1,7 % par an
en moyenne
de 1998 à
2001
(contre 2,7 % par an en moyenne de 1990 à 1995).
c) Les prestations familiales et les dépenses en faveur du Revenu Minimum d'Insertion
Après les ajustements des années 1996 et 1997
(réduction de l'allocation de rentrée scolaire), le pouvoir
d'achat des prestations par enfant de moins de vingt ans serait maintenu ce
qui, compte tenu du ralentissement démographique, entraînerait une
faible augmentation de la masse des allocations familiales.
Pour l'allocation-logement, la croissance serait plus rapide, sans
dépasser toutefois celle du PIB.
L'augmentation des dépenses au titre du Revenu Minimum
d'Insertion
26(
*
)
se prolongerait
sur un rythme rapide, du fait du niveau élevé du chômage et
du fait que l'assurance-chômage ne prend plus en charge les titulaires
d'emplois précaires. Par rapport aux périodes antérieures,
on observerait toutefois un ralentissement de la croissance des dépenses
allouées au RMI.
L'ensemble
prestations familiales et dépenses pour le RMI
croîtrait ainsi en volume de
1,6 % en 1997
, puis de
1,3 % par an
en moyenne de 1998 à 2001 (après
4,5 % de 1990 à 1995).