C. PROPOSER UNE APPROCHE DE LA LUTTE CONTRE LES INFLUENCES ÉTRANGÈRES MALVEILLANTE FONDÉE SUR TROIS PILIERS : SORTIR DE LA NAÏVETÉ, SORTIR DE LA PASSIVITÉ, SORTIR DE L'EMPIRISME

Dans le souci d'apporter une plus-value aux travaux antérieurs, sans les dupliquer, la commission d'enquête a adopté une approche globale des politiques publiques pour y faire face dans une logique d'évaluation de l'efficacité et de l'efficience des dispositifs existants, en effectuant des visites sur place et en s'inspirant également d'exemples étrangers à l'occasion de déplacements de délégations de la commission à Bruxelles, ainsi qu'à Helsinki et Tallinn (cf. liste des déplacements).

Le rapporteur s'est en outre rendu à Taïwan dans un autre cadre que celui de la commission d'enquête, en rencontrant les autorités en charge de la lutte contre les influences étrangères, telles que la Vice-première ministre, le Ministre des affaires étrangères, et le Ministre en charge du numérique. Il a pu contribuer à ses travaux à ce titre40(*).

Il en résulte dans une présentation du rapport de la commission en trois parties consacrées en premier lieu, à la France face aux influences étrangères malveillantes (première partie), puis aux outils et limites du dispositif actuel (deuxième partie) et, enfin, à la stratégie nationale préconisée par la commission (troisième partie) dont le volet programmatique, porté à l'attention du Gouvernement, s'articule en trois piliers et 47 recommandations nécessaires à leur mise en oeuvre.

L'apport de la commission vise à dépasser le stade des constats pour passer à l'action. Les trois piliers de son approche se décomposent en trois objectifs :

sortir de la naïveté par la résilience de la population ;

sortir de la passivité en s'engageant dans la bataille des narratifs ;

sortir de l'empirisme en se dotant d'une stratégie globale, nationale et interministérielle.


* 40 Déplacement de M. Rachid Temal, dans le cadre d'une délégation parlementaire composée de Mmes Else Joseph, sénatrice, Marie-Noëlle Battistel, députée, et M. Hadrien Ghomi, député, à l'occasion de l'investiture le 20 mai 2024 de M. Lai Ching-te, président de Taïwan.

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