C. LES RÉSULTATS
Au-delà des impacts positifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les véhicules fonctionnant à l'hydrogène, quelles que soient les conditions, offrent une autonomie moyenne de 650 kilomètres, ce qui apparait compétitif au regard des 150 kilomètres d'autonomie pour un véhicule électrique et les 750 kilomètres pour un véhicule à essence. Contrairement à l'essence, l'hydrogène, particule chimique la plus fine, ne rejette que de l'eau dans l'atmosphère, engendrant une pollution quasi nulle. De plus, n'émettant aucun bruit, les véhicules fonctionnant à l'hydrogène limitent la pollution sonore. Ces réductions d'externalités négatives vont réellement dans le sens d'un accroissement du bien-être des riverains.
L'investissement budgétaire pour déployer ce type de transports fonctionnant à l'hydrogène reste néanmoins élevé : chaque voiture (« Kangoo ZE ») a représenté une charge de plus de 30 000 euros pour la collectivité, et l'expérimentation du projet « NavHybus » a de son côté nécessité un investissement financier d'1 million d'euros (dont 600 000 euros uniquement dédiés à l'élaboration et la construction du prototype).
Pour approfondir : http://www.afhypac.org/documents/actualites/pdf/PREZ%202-Expose%CC%81%20H2%20en%20Pays%20de%20la%20Loire%20-NavHybus-MulTHy.pdf