b) L'hypothèse neutre d'une progression uniforme du recours aux différentes modalités, individuelles ou collectives, de services aux ménages
[« scénario 2 bis » dans le rapport annexé du BIPE]
Dans un contexte général, semblable au précédent, de professionnalisation et d'appétence croissantes, l'offre de services collectifs progresse légèrement, entraînant un moindre rationnement de cette demande que dans le scénario précédent, ce qui vient en légère atténuation de la dynamique de progression des services à la personne individualisés.
Au total, la part de la dépense à l'accueil dans la dépense totale demeure ici inchangée.
Dans ce cas, la dépense totale en 2020 atteint 55,5 milliards d'euros, soit 2,2 milliard de plus que dans le scénario précédent. La part des dépenses dans le PIB, globalement stable à l'issue du « bouclage », atteint alors 2,1 % en 2020 , tandis que la part des aides relevant de dispositifs individuels représente 55 % du total, au lieu de 60 % dans le scénario précédent.