3. Les risques pour le consommateur
Des études ont été effectuées sur les résidus de paraquat dans les cultures en dépassant très largement les doses homologuées ( de 8 à 13 fois la dose homologuée ). Elles ont montré que, même à ces doses, les résidus à la récolte étaient inférieurs aux valeurs toxicologiques de référence (laitue et carotte) ou assez peu supérieurs (pomme de terre).
Les études de rotations culturales menées en parallèle ont abouti à des résultats convergents.
Mais l'AFSSA note que le paraquat n'est pas recherché par les plans de contrôle et de surveillance.
Par ailleurs, les prélèvements effectués sur l'eau potable (24 en Guadeloupe, 18 en Martinique) ne font apparaître aucune trace de résidu supérieure à 0,1 ug/L (limite de potabilité).
En conclusion de l'ensemble de son étude , l'AFSSA estime que :
1. concernant le risque pour le consommateur, l'évaluation ne met pas en évidence de risque inacceptable. Compte tenu de l'absence de risque de migration du paraquat vers les végétaux cultivés sur des sols éventuellement contaminés, des études complémentaires, notamment des mesures dans les denrées végétales et animales, n'apparaissent pas nécessaires.
2. et concernant l'impact sur l'environnement, dans la mesure où le paraquat n'est plus autorisé, des mesures dans les sols, afin de caractériser son éventuel potentiel d'accumulation dans ceux-ci, n'apparaissent plus utiles à ce jour.