b) Un « scénario catastrophe » aussi inacceptable qu'inconcevable
Ce scénario extrême à 400 % du PIB est cependant peu vraisemblable.
Tout d'abord, comme l'indique M. Michel Pébereau, « un tel scénario est impossible : les prêteurs nous sanctionneraient bien avant que nous n'atteignions ces niveaux d'endettement ».
Ensuite, une dette publique de 400 % du PIB implique, avec un taux d'intérêt de 5 %, une charge de la dette de 20 % du PIB, qui viendrait s'ajouter au déficit primaire. Un tel niveau de déficit public n'est pas imaginable.
On voit ainsi les limites des raisonnements par l'absurde.