A N N E X E S
ANNEXE N° 1
DÉCLARATION
COMMUNE
DU CHANCELIER FÉDÉRAL GERHARD SCHRÖDER
ET DU
PREMIER MINISTRE TONY BLAIR
Le football professionnel jouit dans nos deux pays d'une fière tradition. Tous les clubs sont profondément enracinés dans leurs villes d'origine, et les habitants sont tous très fiers de « leur » club. Le football est source d'enthousiasme. Les fans de football s'identifient avec leurs clubs. Nous ne voulons pas que cela change.
La Commission européenne n'est pas d'accord avec le système de transfert et les modalités des contrats de travail actuels dans le football rémunéré. Dans la perspective de la libre circulation des travailleurs, elle envisage des modifications de ce système auxquelles les clubs sont opposés.
Le système existant n'est certainement pas parfait. Nous craignons cependant qu'une réforme radicale ait des effets négatifs sur la structure du football européen. Nous nous faisons du souci en particulier pour les petits clubs dont l'existence risque d'être menacée. C'est pourquoi nous pensons qu'il faut trouver une solution qui tienne compte des intérêts justifiés tant des joueurs que des clubs et des fédérations.
Naturellement, nos fédérations de football doivent présenter des propositions alternatives à la Commission. Nous nous réjouissons que la Commission leur ait accordé le temps nécessaire. Nous nous félicitons du fait que la Commission soit prête à coopérer avec les représentants du football pour trouver une solution qui puisse satisfaire tout le monde. Nous sommes prêts à apporter une aide dans la recherche de solutions.
Les clubs ont besoin d'une sécurité de planification pour la promotion des jeunes footballeurs et pour la constitution de leurs équipes. Ils ont besoin d'un système qui garantisse un équilibre sain et donne des chances égales à tous. Nous espérons que la Commission tiendra compte de la situation particulière dans le football professionnel dans la recherche d'un règlement du système de transfert.
10 Septembre 2000.
ANNEXE N°
2 :
LISTE DES ENTRETIENS DU RAPPORTEUR
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M. Jean-François Lamour , Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative |
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M. Claude Simonet, Président de la Fédération française de football (FFF) |
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M. Gérard Enault , Secrétaire général de la FFF |
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M. Frédéric Thiriez , Président de la Ligue de Football professionnel (LFP) |
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M. Jacques Thébault , directeur général de la LFP |
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M. François Ponthieu , responsable de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) |
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M. Jean-Claude Darmon , Président-Directeur général de Sportfive |
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M. Michel Platini |
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M. Wladimir Andreff , professeur des Universités |
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M. Jean-François Bourg , professeur des Universités |
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M. Michel Fansten , membre de la Cour des Comptes |
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M. Philippe Piat , Président de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) |
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M. Jean-Jacques Amorfini , Vice-président de l'UNFP |
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M. Stéphane Burkhalter de l'UNFP |
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M. Pierre Repellini , Vice-président de l'Union nationale des entraîneurs et cadres techniques du football (UNECATEF) |
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M. Thibaut Dagorne , Directeur à l'UNECATEF |
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M. Laurent Perpère , Président-délégué du Paris Saint-Germain |
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M. Christophe Bouchet , Président du Directoire de l'Olympique de Marseille (OM) |
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Mme Nathalie Paoli , Directrice des relations extérieures de l'OM |
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M. Alain Perrin , entraîneur de l'OM |
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MISSION À BRUXELLES : |
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- M. Michel Rocard , Président de la Commission de la culture du Parlement européen. |
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- Mme Corinne Dussart-Lefret , Administrateur à la direction générale Concurrence de la Commission européenne. |
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M. Jean-Michel Baer
, Directeur
chargé de la culture, de la politique audiovisuelle et du sport à
la Commission européenne.
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MISSION À GENÈVE ET ZURICH : |
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GENÈVE : UEFA |
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- M. Christer Olsson , Directeur football professionnel et marketing. |
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M. Jurgen Muller
, senior product manager
« équipes nationales ».
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ZURICH : FIFA |
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- M. Joseph S. Blatter , Président de la FIFA. |
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- M. Jérôme Champagne , Secrétaire général adjoint de la FIFA. |
QUELS ARBITRAGES POUR LE FOOTBALL PROFESSIONNEL ?
Le football professionnel européen est aujourd'hui confronté à d'importants déséquilibres, financiers, économiques et sportifs (pertes, endettement...). Ces déséquilibres sont l'expression de contradictions qui, à terme, ne sont pas supportables. La coexistence d'objectifs commerciaux et d'aléas sportifs appelle une bonne régulation qui, actuellement, fait défaut. Cette régulation doit aussi discipliner les investisseurs et restaurer des conditions de concurrence plus normales.
Il faut donc poser les règles nécessaires. Les instances du football semblent peu à même de le faire, et le projet de Constitution européenne n'est pas satisfaisant sur ce point. Il convient ainsi d'instituer une meilleure gouvernance du football en Europe.
Le football français a un temps d'avance. En outre, il devrait bénéficier d'une mise à niveau des disciplines économiques chez ses voisins, même si, lui aussi, devra évoluer. Enfin, sans mésestimer les revendications de quelques grands clubs français, il faut éviter d'engager des réformes à la portée économique et politique contestable. Des solutions plus inventives peuvent maintenir le cadre traditionnel d'expression du football professionnel en France et donner à nos clubs un nouvel élan dans les compétitions européennes.