2. Les facteurs récessifs
L'absence de reprise en 2003, qui a démenti les prévisions des conjoncturistes, s'explique par un double phénomène :
- tout d'abord, du fait notamment du conflit irakien (qui a favorisé un certain attentisme de la part des investisseurs et des consommateurs, et s'est accompagné d'une augmentation du prix du baril de « pétrole Brent », qui a dépassé 30 dollars), certains des principaux partenaires de la France ont connu en 2003 une croissance faible (0,4 % pour l'Italie), voire négative (- 0,1 % pour l'Allemagne), alors que la croissance des Etats-Unis, à la surprise des analystes, est demeurée de l'ordre de 3 % ;
- ensuite, l'euro a poursuivi en 2003 son mouvement de hausse amorcé en 2002 par rapport à la monnaie américaine, pour atteindre un taux de change proche de 1,2 dollar fin 2003.