D. DES TRAVAUX AUX FRONTIÈRES DU CHAMP D'ACTION DE L'AFIT
La Cour des comptes relève un cas d'intervention de l'AFIT jugé « à la limite » de sa vocation. Il s'agit d'une commande de 59.991 francs « curieusement » passée par l'AFIT dans un domaine de pure compétence du Centre des Monuments Nationaux. L'AFIT a pris à sa charge le coût d'un « diagnostic marketing » en « espérant que cet investissement déclenchera une action concrète du Centre des monuments nationaux et que l'expérience, si elle est concluante, fera exemple ».
Il semble à votre rapporteur que l'AFIT n'a pas pour rôle de se substituer à tel ou tel organisme, en assumant, aux frais du contribuable, les risques d'un investissement dont le coût aurait du être supporté par l'organisme qui en bénéficie. L'AFIT est suffisamment sollicitée et son champ de compétence suffisamment vaste : elle doit à tout prix éviter de disperser ses moyens dans des opérations qui ne sont pas de son domaine .