1
Le bureau de votre commission des
finances
est composé de M. Jean Arthuis, président, M. Philippe
Marini, rapporteur général, MM. Jacques Oudin, Gérard
Miquel, Claude Belot, Roland du Luart, Mme Marie-Claude Beaudeau et M. Aymeri
de Montesquiou, vice-présidents, et MM. Yann Gaillard, Marc
Massion, Michel Sergent et François Trucy, secrétaires.
2
La liste de ces auditions figure en annexe au présent
rapport d'information.
3
Cette « culture du secret » a
été dénoncée notamment dans le rapport de votre
commission des finances constituée en commission d'enquête sur le
fonctionnement des services de l'Etat dans l'élaboration des projets de
loi de finances et l'exécution des lois de finances, intitulé
« En finir avec le mensonge budgétaire : enquête
sur la transparence très relative des comptes de l'Etat »,
Alain Lambert et Philippe Marini, n° 485, 2000-2001.
4
In Rapport de la Cour des comptes sur l'exécution des lois
de finances pour l'année 2002, juin 2003, page 121.
5
Cette partie reprend des extraits de la présentation de la
direction de la réforme budgétaire figurant sur le site Internet
www.moderfie.finances.gouv.fr.
6
La composition et les missions du comité des normes ont
été définies par l'article 136 de la loi
n° 2001-1275 du 28 décembre 2001 portant loi de finances pour
2002.
7
Application Coordonnée de Comptabilisation,
d'Ordonnancement et de Règlement de la Dépense de l'Etat.
8
Page 10351.
9
In « Guide initial d'audit des programmes »
établi par le Comité interministériel d'audit des
programmes le 17 mars 2003, page 4.
10
In rapport précité de la Cour des comptes sur
l'exécution des lois de finances pour l'année 2002, juin 2003,
pages 118-119.
11
On rappellera toutefois que l'article 58-2, qui prévoit la
réalisation par la Cour des comptes d'enquêtes à la demande
des commissions chargées des finances des deux Assemblées, est
également entré en application au 1
er
janvier 2002.
Cette procédure est détaillée à la page 33 du
présent rapport d'information.
12
In Journal Officiel Débats Assemblée nationale,
séance du 19 décembre 1975, page 10 109.
13
Ainsi que l'écrivait notre collègue Michel Mercier,
rapporteur spécial des crédits de la décentralisation dans
son rapport spécial pour le projet de loi de finances initiale pour 2003
(Rapport général n° 68, tome III, 2002-2003, annexe
23), « les crédits de la DGD inscrits au budget du
ministère de la culture s'établissent à 12,7 millions
d'euros dans le projet de loi de finances pour 2003, et ceux inscrits au
chapitre 43-06 du budget des affaires sociales s'élèvent à
1.389,4 millions d'euros. Ce sont donc environ 20 % de la DGD des communes, des
départements et des régions qui ne figurent pas dans la DGD
inscrite au budget du ministère de l'intérieur. Le maintien des
crédits au budget du ministère de la culture est destiné
à gonfler les crédits de ce ministère afin d'atteindre
plus facilement l'objectif de 1 % du budget de l'Etat (alors que, par
définition, les crédits de la DGD ne peuvent être
considérés comme un effort financier de l'Etat puisqu'il s'agit
du financement de compétences que l'Etat n'exerce plus) ».
14
Cette partie reprend de larges extraits de la partie du rapport
de votre commission des finances sur le débat d'orientation
budgétaire pour 2004 consacrée à la mise en oeuvre de la
loi organique du 1
er
août 2001 relative aux lois de
finances : « La quadrature du cercle ? Débat
d'orientation budgétaire pour 2004 », rapport n° 359
de M. Philippe Marini au nom de la commission des finances, 2002-2003.
15
On notera toutefois que cette remarque s'applique aux
réponses aux questionnaires budgétaires relatifs au projet de loi
de finances initiale pour 2003, le délai imparti pour les
réponses aux questionnaires budgétaires portant sur le projet de
loi de finances initiale pour 2004 n'étant pas échu à la
date de la publication du présent rapport d'information.
16
In « La quadrature du cercle ? Débat
d'orientation budgétaire pour 2004 », rapport n° 359
de M. Philippe Marini au nom de la commission des finances, 2002-2003, page 7.
17
La Cour des comptes a transmis à votre commission des
finances, à sa demande, des communications sur les sujets
suivants : l'organisation et la gestion des services
déconcentrés du ministère de la culture, l'activité
internationale d'EDF depuis 1993, le contrôle des comptes et de la
gestion du Centre national de la fonction publique territoriale, les actions de
développement et de reconversion industriels menées par le
secrétariat d'Etat à l'industrie et le réseau de la Banque
de France.
18
Trois rapports d'information ont été publiés
à ce jour : « Réseau de la Banque de France :
urgence et nécessité de la réforme » par
M. Jean Arthuis, président (n° 254, 2002-2003) ;
« Communication de la Cour des comptes relative aux actions de
développement et de reconversion industriels menées par le
secrétariat à l'industrie », par M. Jean Clouet,
rapporteur spécial (n° 322, 2002-2003) ; « Le
Centre national de la fonction publique territoriale : une modernisation
nécessaire » par M. Michel Mercier, rapporteur spécial
(n° 335, 2002-2003).
19
« Tous les renseignements et documents d'ordre
financier qu'ils
[le président, le rapporteur général,
ainsi que, dans leurs domaines d'attributions, les rapporteurs spéciaux
des commissions
chargées des finances]
demandent, y compris
tout rapport établi par les organismes et services chargés du
contrôle de l'administration, réserve faite des sujets à
caractère secret concernant la défense nationale et la
sécurité intérieure ou extérieure de l'Etat et du
respect du secret de l'instruction et du secret médical, doivent leur
être fournis ».
20
Cette interprétation était notamment celle de M.
Lionel Jospin, alors Premier ministre, quant à la transmission des
documents aux rapporteurs spéciaux de votre commission des finances.
21
L'article 57 de la loi organique du 1
er
août
2001 relative aux lois de finances, issu d'une initiative de votre commission
des finances, n'a pas entendu restreindre la portée des dispositions
adoptées antérieurement. Le rapport n° 343 (2000-2001)
de M. Alain Lambert, au nom de la commission des finances du Sénat,
dispose ainsi, page 288, au sujet de cet article, que « votre
rapporteur souhaite mentionner que le présent article n'a pas pour
vocation d'entraîner l'abrogation des dispositions législatives
précisant les matières dont il traite ». On rappellera
que le Conseil constitutionnel, dans sa décision, n'avait émis
aucune réserve d'interprétation sur ce point.
22
In Journal Officiel Débats Sénat, séance du
19 mars 2003, page 1945.
23
In Journal Officiel Débats Sénat, séance du
19 mars 2003, page 1947.
24
In Journal Officiel Débats Sénat, séance du
5 juin 2003, page 4030.
25
S'agissant des Etats-Unis d'Amérique, le rapport de notre
collègue Joêl Bourdin, réalisé dans le cadre de la
Délégation du Sénat pour la Planification « De
la démocratie budgétaire en Amérique - L'information
économique aux Etats-Unis : quels enseignements pour la
France ? » (n° 326, 2000-2001) détaille
l'expertise des assemblées parlementaires américaines en
matière budgétaire.
26
L'article 14 prévoit que « le montant
cumulé des crédits annulés par décret en vertu du
présent article et de l'article 13 ne peut dépasser 1,5 %
des crédits ouverts par les lois de finances afférentes à
l'année en cours ».
27
On notera que ces émissions peuvent également
constituer une échappatoire possible pour un gouvernement peu scrupuleux
qui, gêné par le plafond de la dette à plus d'un an,
souhaiterait émettre des BTF pour financer de la dette à moyen et
long terme.
28
Par exemple, une augmentation brutale des taux à court
terme, comparable à celle du début des années 90,
inciterait rationnellement à un recours relatif accru en cours
d'année au financement de long et moyen terme dans la politique
d'émission de l'Etat.
29
Cette appellation fait référence au titre du
rapport d'information de notre ancien collègue Alain Lambert, alors
président de la commission des finances du Sénat :
« Doter la France de sa nouvelle Constitution
financière : un préalable à la réforme de
l'Etat », n° 37, 2000-2001.
30
L'article 67 de la LOLF prévoit toutefois que les
dispositions de l'ordonnance organique n° 59-2 du 2 janvier 1959
« demeurent applicables aux lois de finances afférentes
à l'année 2005 et aux années
antérieures ».
31
Pierre Méhaignerie et Gilles Carrez,
« Contrôle des dépenses publiques et amélioration
des performances de l'Etat », rapport d'information n° 765,
XII
ème
législature.
32
Pages 62-63 du rapport d'information précité.
33
C'est le cas, à titre d'exemple, des crédits
consacrés à l'aide alimentaire, qui figurent à la fois sur
le fascicule du ministère des affaires étrangères et sur
celui du ministère de l'agriculture.
34
Cette note a été transmise à votre
commission des finances le 6 juin 2003.
35
Deux hypothèses sont envisagées à ce
sujet : la première porte sur la création d'une mission
interministérielle comprenant l'ensemble des crédits concourrant
à l'action extérieure de la France ; la seconde porte sur la
création d'une mission interministérielle portant sur l'aide
publique au développement, la masse des crédits concourrant
à l'action extérieure de la France faisant l'objet d'un projet
coordonné de politique interministérielle (PCPI). Les PCPI visent
notamment à définir des objectifs dont la mise en oeuvre
relève de plusieurs ministères, à mettre en commun des
indicateurs, et à rendre compte de l'exécution de crédits
correspondants à une politique interministérielle.
36
Rapport sur l'exécution des lois de finances pour
l'année 2002, page 125.
37
Délégation interministérielle à la
réforme de l'Etat (DIRE), L'amélioration de la gestion publique,
Rapport du groupe de travail dit (« rapport Weiss »),
ministère de la fonction publique et de la réforme de l'Etat,
octobre 2000.
38
Comité interministériel pour la réforme de
l'Etat.
39
Alain Lambert in « Vers une nouvelle gestion
publique », n°2, décembre 2001.
40
Le décret du 25 octobre 1935 dispose que
« la compétence des contrôleurs financiers
s'étend à toutes les opérations susceptibles d'avoir une
répercussion financière directe ou indirecte ».
41
In Journal Officiel du 17 juillet 2003, page 12 095.
42
La réforme de l'Etat à l'étranger, rapport
d'information n° 348, 2000-2001, page 9.
L'état d'avancement de la mise en oeuvre de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances
Rapports d'information
Rapport d'information n° 388 (2002-2003), déposé le