b) Les tableaux de bord
Depuis 1996, le GIE tient des tableaux de bord mensuels qui donnent une idée de l'activité de l'organisme.
En fait, on mesure le nombre de contacts ou le nombre d'actions de promotion sans que l'on puisse se faire une idée de l'impact final sur l'économie touristique française de ces actions.
A titre d'exemple, on peut noter que le rapport d'activité de Maison de la France pour 1998 établit le bilan quantitatif suivant :
* la participation à 90 opérations d'information auprès du grand public, dont 70 organisées par les bureaux à l'étranger ;
* la réalisation de 107 opérations de promotion (dont 67 organisées par les bureaux étrangers) ayant permis à 2.120 professionnels français d'entrer en relation avec 3,125 millions professionnels et visiteurs étrangers ;
* par ailleurs, 1.740 journalistes étrangers ont été accueillis en France cette année là -soit 1.450 pour la presse écrite et 290 pour la presse télévision et radio- avec pour résultat 1.500 reportages dont la contre-valeur publicitaire a été estimée à 600 millions de francs.
On note le caractère nécessairement sommaire de tels indicateurs de résultats.
L'objectif reste de disposer d'instruments de nature à évaluer l'efficacité des bureaux et le potentiel des marchés auxquels ils correspondent.
On a toutes les raisons de penser que le processus de modernisation en cours - on pense ici au développement des mail et de call centers , d'une part, et à la montée en puissance d' Internet , d'autre part, - va permettre non seulement des gains de productivité directs consécutifs à des moindres besoins de manipulation physiques, mais encore une mesure plus précise tant des résultats des actions de promotion que des potentiels des différents marchés .