B. LES DÉPENSES D'INTERVENTION
Les
dépenses d'intervention
(titre IV)
baissent de plus de
25 %
en raison du transfert de la subvention au BAPSA au budget des
charges communes. Hors BAPSA, la diminution aurait été
limitée à 1,9 % par rapport au budget voté pour 1999.
Au titre de l'action sociale, il faut remarquer la dotation pour 2000 de 50
millions de francs au financement du Fonds national de garantie contre les
calamités agricoles alors que cette dotation était nulle en 1999.
L'action économique voit ses crédits diminuer de 3,2 % avec
notamment la diminution des charges de bonification liées à la
baisse des taux d'intérêt (- 37 % ; - 900 millions de
francs). L'aide alimentaire est également réduite (- 19 millions
de francs). C'est au sein de cette partie qu'est inscrite la dotation du fonds
de financement des contrats territoriaux d'exploitation (+ 650 millions de
francs) ainsi que certains crédits relatifs à la forêt, en
hausse.
L'action éducative et culturelle voit ses crédits augmenter de
2,9 %. Un effort particulier est en effet sur les bourses, le fonds social
lycéen ainsi que les rémunérations et subventions de
fonctionnement de l'enseignement agricole privé.
C. LES DÉPENSES EN CAPITAL
Les
dépenses en capital
(crédits de paiement) connaissent cette
année une forte augmentation : + 19 %, en particulier grâce
à la budgétisation des dépenses du FFN.
Les dépenses en capital progressent également en matière
d'enseignement, de formation et de recherche agricoles.