1
Toutefois, il faut le prendre avec
certaines
précautions, dans la mesure où il compare les aides publiques de
loi de finances à loi de finances. S'agissant des aides à la
personne notamment, cette comparaison n'est pas pertinente, puisque des
modifications importants interviennent en cours d'exercice (600 millions de
francs ont ainsi été annulés en 1998). De même,
s'agissant des mesures fiscales, seules les dépenses fiscales
(déductions et exonérations) sont prises en compte, et non les
alourdissements de fiscalité sur l'immobilier (ex : pour " gager " la
diminution des droits de mutation, les droits sur la cession de parts de
sociétés à prépondérance immobilière
ont été augmentés).
2
In rapport de la Cour des comptes sur l'exécution de lois
de finances pour 1998 (p. 160).
3
Cf. le rapport de M. Jacques Pelletier sur le budget du
logement pour 1999 : " Votre rapporteur estime en effet
essentiel qu'une réflexion s'engage sur les moyens accordés
à la rénovation des logements privés, dans la mesure
où l'économie du logement est globalement passée d'une
phase de construction à une phase de réhabilitation. Une
réflexion sur l'application plus large du taux réduit de TVA au
secteur du logement serait bienvenue, d'autant qu'elle a été
évoquée par la Commission européenne elle-même
à l'occasion du sommet sur l'emploi de Luxembourg (20 et 21 novembre
1997). "
4
On peut rappeler que la taxe sur les logements vacants devrait
rapporter 1 million de francs en 2000. Dans son XVIIème rapport au
Président de la République sur la fiscalité des revenus de
l'épargne, le Conseil des impôts a estimé que " le
champ d'application et les difficultés d'application de cette nouvelle
mesure rendent les dispositifs de contentieux importants et
posent la
question de l'intérêt même de ce dispositif
" (p.
66).
Projet de loi de finances pour 2000 : Urbanisme et logement
Rapports législatifs
Rapport général n° 89 (1999-2000), tome III, annexe 22, déposé le