B. LA PARTICIPATION DES DIFFÉRENTS FINANCEURS
En 1998, la collectivité nationale française (Etat, collectivités territoriales, entreprises, ménages) a dépensé 607 milliards de francs pour les activités d'éducation en métropole, soit 7,2 % du PIB et 10.300 francs par habitant.
La dépense d'éducation
•
les activités d'éducation
de
type scolaire de tous niveaux (préélémentaire,
élémentaire, second degré, supérieur, enseignement
artistique, enseignement spécial) effectuées dans les
établissements publics ou privés ;
•
les dépenses pour les formations de type
extra-scolaire (enseignement à distance, formation professionnelle y
compris la formation interne aux entreprises et aux administrations, cours du
soir,...) ;
•
les dépenses pour les activités visant
à organiser le système d'enseignement (administration
générale, orientation, recherche sur l'éducation,
documentation pédagogique et rémunérations des personnels
d'éducation en formation) ;
•
les dépenses pour les activités visant
à favoriser ou accompagner la fréquentation scolaire (cantines et
internats, médecine scolaire et transports scolaires) ;
•
les dépenses liées à la
fréquentation des établissements scolaires (achats de livres et
de fournitures scolaires, d'habillement demandées par les institutions).
Les dépenses de l'Etat comprennent la totalité des charges
sociales employeur, y compris celles intégrées au budget des
charges communes.
La dépense d'éducation, au sens du compte de l'éducation,
ne comprend pas la rémunération des élèves ou des
stagiaires de la formation continue, sauf pour le personnel d'éducation
en formation.
Le tableau suivant indique la répartition de la charge financière
selon les agents économiques qui la supportent.
L'Etat a en outre dépensé 21,5 milliards de francs pour des activités d'éducation dans les départements et territoires d'Outremer et 5,5 milliards de francs pour des activités d'éducation dans des pays étrangers.