B. L'EVOLUTION DES EFFECTIFS
Le tableau ci-après récapitule, à structure constante, l'évolution des effectifs des services financiers entre 1996 et 1999.
Variation des emplois entre 1996 et 1999
|
1996 |
1997 |
1998 |
1999/1998 en niveau |
1998/1997 en % |
1999 |
Administration centrale |
7.311 |
7.236 |
7.194 |
- 19 |
- 0,5 |
7.175 |
Services financiers à l'étranger |
110 |
108 |
108 |
+ 2 |
0 |
110 |
Juridictions financières |
1.653 |
1.639 |
1.639 |
+ 13 |
0 |
1.652 |
Trésor public |
55.008 |
54.577 |
54.445 |
- 196 |
- 0,2 |
54.249 |
DGI |
79.460 |
78.835 |
78.607 |
- 320 |
- 0,3 |
78.287 |
Douanes et droits indirects |
20.317 |
20.150 |
20.090 |
- 85 |
- 0,3 |
20.005 |
Expansion économique à l'étranger |
1.216 |
1.187 |
1.168 |
- 20 |
- 1,6 |
1.148 |
INSEE |
6.793 |
6.754 |
6.720 |
- 28 |
- 0,5 |
6.692 |
DGCCRF |
3.746 |
3.715 |
3.705 |
- 8 |
- 0,3 |
3.697 |
Service de la redevance |
1.531 |
1.501 |
1.471 |
- 30 |
- 2 |
1.441 |
Autres |
685 |
709 |
709 |
+ 11 |
0 |
720 |
TOTAL |
177.830 |
176.411 |
175.856 |
- 680 |
- 0,3 |
175.476 |
Entre
1991 et 1995, les effectifs budgétaires des services financiers ont
diminué de 1.617 unités.
Par rapport à cette tendance, l'année 1996 avait
marqué une inflexion puisque le nombre des effectifs budgétaires
s'était accru de 251 unités à la suite de certaines
titularisations.
La politique d'emploi du ministère pour 1997 avait repris le mouvement
de réduction des effectifs. Elle s'était traduite par une
réduction de 0,8 % par rapport à leur niveau
théorique de 1996, soit 1.419 emplois supprimés. En 1998, le
nombre net des suppressions d'emplois avait porté sur 555 emplois,
soit - 0,3 %. Pour 1999, le nombre net des emplois supprimés
s'était élevé à 680.
En 1998 et 1999, les principales évolutions ont été les
suivantes :
- Administration centrale |
- 61 |
- Trésor public |
- 328 |
- Direction générale des impôts |
- 548 |
- Direction générale des douanes et droits indirects |
- 145 |
- Expansion économique à l'étranger |
- 39 |
- INSEE |
- 62 |
- Cour des comptes et chambres régionales des comptes |
+ 13 |
- Service de la redevance |
- 30 |
Pour 2000, les variations d'effectifs s'établiraient comme suit :
- DGI |
- 416 |
- DGCP |
- 130 |
- DGDDI |
- 31 |
- INSEE |
- 34 |
- DGCCRF |
- 6 |
- DREE |
- 10 |
- Administration générale |
- 31 |
- Juridictions financières |
+ 2 |
- Autorité de régulation des télécommunications |
+ 2 |
soit
654 suppressions d'emplois
à quoi s'ajouteraient des transferts
nets d'emplois à hauteur de 73 emplois pour l'essentiel au profit des
services du Premier ministre du budget de l'environnement.
Ces variations d'emplois qui concernent principalement les directions à
réseau que sont la DGI et la DGCP doivent aussi être
appréciées en tenant compte de la situation d'emploi
réelle du ministère que présente le tableau
ci-après :
Effectifs des services communs et finances par chapitre
budgétaire au 1
er
janvier 1999
Comparaison des effectifs budgétaires et de l'emploi
réel.
|
Chapitre budgétaire principal (1) |
Effectifs budgétaires |
Effectifs réels payés en EATP (2) |
Administration centrale et services rattachés |
(*) |
(3) 12548 |
12751,8 |
Contrôles économiques et financiers |
02 à 05 |
190 |
181,8 |
Inspection générale des finances |
01 |
110 |
90,0 |
Cour des comptes |
31-91 art 07 |
482 |
470,9 |
Chambres régionales des comptes |
31-91 art 08 |
1170 |
675,4 |
Institut national de la statistique et des études économiques |
70 |
6692 |
6534,4 |
Service de l'expansion économique à l'étranger et directions régionales du commerce extérieur |
81, 82 |
1148 |
1079,5 |
Services financiers à l'étranger |
83 |
110 |
90,0 |
Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes |
87 |
3697 |
3658,4 |
Services déconcentrés du Trésor |
40 |
54249 |
53995,5 |
Service de la Redevance |
37-98 |
1441 |
1416,4 |
Direction générale des impôts |
50 |
78287 |
78222,3 |
Service du cadastre |
31-98 |
161 |
155,0 |
Direction générale des douanes et droits indirects |
61 |
20005 |
19770,8 |
Total Services communs et finances |
|
180290 |
179092,2 |
(*)
Chapitre 31-90 art. 6, 12, 13, 21, 22, 23, 24, 25, 91, 92 et chapitre 31-98
art.91.
(1) Les numéros à deux chiffres sont ceux des articles du
chapitre 31-90 (rémunérations principales).
Les numéros à quatre chiffres (XX-XX) sont ceux d'autres
chapitres.
(2) EATP = équivalent agent à temps plein.
(3) Y compris 235 postes budgétaires pour les délégations
départementales des services sociaux, les effectifs réels
payés correspondants étant recensés dans les services.
Cette récapitulation montre d'abord l'existence de situations de
suremploi dans les deux réseaux principalement atteints par les
suppressions proposées cette année (254 à la DGCP ;
65 à la DGI). Elles devraient favoriser l'application des mesures de
réductions d'emplois proposées.
Cette récapitulation montre également l'existence d'un
écart globalement important entre les emplois financés en loi de
finances initiale et les effectifs réellement payés.
Sur moyenne période, ces écarts sont récapitulés
comme suit dans la monographie consacrée par la Cour des Comptes
à l'exécution du budget des services financiers.
6(
*
)
Emplois prévus en loi de finances initiale et effectifs réels au 1 er janvier
|
1983 |
1990 |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
Variation 98/97 |
Evolution moyenne 98/95 |
Emplois financés en LI |
188.579 |
179.754 |
177.970 |
178.214 |
176.796 |
176.262 |
- 0,30% |
- 0,32 % |
Effectifs en personnes physiques |
182.918 |
186.847 |
187.186 |
187.387 |
187.660 |
183.345 |
- 1,23 % |
- 0,33 % |
Equivalents temps plein |
177.345 |
177.225 |
176.645 |
176.526 |
176.495 |
174.367 |
- 1,21 % |
- 0,43 % |
Les
effectifs dénombrés en personnes physiques sont
supérieures aux emplois budgétés en raison du
développement du temps partiel. Mais, les effectifs réellement
rémunérés exprimés en équivalents agents
à temps plein sont moins nombreux que les emplois budgétés
à partir desquels sont pourtant estimés les besoins de
rémunérations.
Cet écart manifeste sans doute un phénomène de
sur-calibrage des crédits de ce type. Il est heureux qu'il se soit
atténué dans le temps puisque les emplois inscrits au budget ont
diminué de 12.317 agents entre 1983 et 1998 quand les effectifs
équivalents temps plein n'ont baissé que de 2.978 agents.
Il convient au demeurant de garder à l'esprit ces évolutions
asymétriques pour apprécier l'ampleur des gains
d'efficacité du ministère sur longue période.
Mais, pour apprécier l'évolution des dépenses de
rémunération, il faut aussi tenir compte des modifications de la
structure des emplois du ministère. A ce sujet, la Cour des Comptes
rappelle les contrastes ayant caractérisé l'évolution des
effectifs par catégorie.
" Les effectifs de la catégorie B ont fortement augmenté
jusqu'en 1997, avant de baisser légèrement en 1998, atteignant,
pour une base 100 en 1983, un indice de 129 en 1998. La catégorie A a
augmenté également, avec 112 % en 1998 des effectifs de 1983. En
revanche les autres catégories ont baissé par rapport aux
effectifs de 1983, avec respectivement pour les catégories C et D, 74 %
pour les contractuels, et 64 % pour les autres catégories
d'agents ".