2. Stagnation des crédits des observatoires régionaux de la santé
Les observatoires régionaux de la santé seront
appelés à jouer un rôle important dans la réforme de
la veille sanitaire. Celle-ci, en effet, suppose l'existence d'un réseau
de veille et de surveillance performant et implanté sur tout le
territoire.
Or, le Gouvernement semble n'en avoir pas tenu compte : les crédits des
observatoires régionaux qui s'élevaient à
19,6 millions de francs en 1997 sont simplement reconduits en 1998.
3. Forte régression des crédits du contrôle sanitaire de l'environnement
Les crédits du contrôle sanitaire de
l'environnement sont répartis, au sein des crédits de la
santé, en deux articles consacrés aux dépenses non
déconcentrées et déconcentrées.
Les premières rassemblent d'abord les subventions versées par
l'Etat à divers organismes qui jouent un rôle important en
matière de veille sanitaire, tels que les centres nationaux de
référence ou l'observatoire des consommations alimentaires, ou
encore les centres de coordination des comités de lutte contre les
infections nosocomiales. Les dépenses non déconcentrées
correspondent ensuite à celles qui sont engagées par la direction
générale de la santé pour financer la réalisation
de rapports d'experts en santé publique.
Les dépenses déconcentrées correspondent à des
dépenses engagées par les directions départementales et
régionales de l'action sanitaire et sociale en matière de
contrôle sanitaire de l'environnement.
En 1997, les crédits des dépenses non déconcentrées
s'élevaient à 13,63 millions de francs et ceux des
dépenses déconcentrées à 32,9 millions de
francs.
Ils régressent respectivement en 1998, de
15 %
et
12,8 %
pour s'établir à 11,65 millions de francs
et 28,7 millions de francs.