II. LES DÉPENSES ORDINAIRES : DES DOTATIONS CONFORMES À LA LOI DE PROGRAMMATION
Les dépenses ordinaires du titre III passeront de
13,213 milliards de francs en 1997 à 13,085 milliards de francs en 1998,
soit une diminution de 1 % d'une année sur l'autre.
Évolution des dépenses ordinaires (en
millions de F)
1997 |
1998 |
% |
|
Rémunérations et charges sociales |
9902 |
10 077 |
+ 1,8 |
Fonctionnement
|
3 310
|
3 008
|
- 9,1
|
Total dépenses ordinaires |
13 213 |
13 085 |
- 1,0 |
1. La progression des rémunérations et charges sociales
Les rémunérations et charges sociales
constituent 77 % des dépenses ordinaires pour 1998 et
s'élèveront à 10,076 milliards de francs, soit une
progression de 1,75 %.
Cette évolution résulte de plusieurs mouvements :
. une diminution globale des effectifs militaires de la Marine, qui
représente une économie de l'ordre de 70 millions de francs,
. la réévaluation des rémunérations et l'incidence
de diverses mesures catégorielles,
. l'inscription d'une dotation de 85 millions de francs au titre des
pécules d'incitation au départ.
En revanche, la création nette de plus de 900 emplois civils dans la
Marine n'a pas d'impact sur l'enveloppe dédiée aux
rémunérations et charges sociales, les personnels civils des
armées étant tous rémunérés sur le budget
des services communs.
2. Un fort recul des crédits de fonctionnement
Les crédits de fonctionnement passeront de 3,310
milliards de francs en 1997 à 3,008 milliards de francs de 1998, soit
une
régression de 9,1 %.
Pour une large part, ce recul est imputable au transfert à la DGA de 190
millions de francs de crédits d'entretien programmé du
matériel, ces crédits étant affectés au service des
programmes navals et non plus versés au compte de commerce de la DCN.
Pour le reste, il découle de l'application de la loi de programmation,
la réduction des effectifs et du format des forces entraînant des
économies de fonctionnement, particulièrement sur l'alimentation
et l'entretien. Il faut noter toutefois que les dotations destinées aux
carburants progresseront de près de 30 millions de francs, afin de mieux
tenir compte du coût des produits pétroliers.