B. LES CRÉDITS DU MINISTÈRE CHARGÉ DE LA FONCTION PUBLIQUE
1. Définition
Ces crédits sont regroupés en un seul
"agrégat" au sein des services généraux du Premier
ministre, intitulé "Fonction publique".
Il s'agit des moyens consacrés à :
- la mise en œuvre d'une politique d'ensemble de la fonction publique,
- la modernisation de l'administration et la réforme de l'Etat,
- la tutelle des écoles d'administration.
2. Evolution des crédits de 1997 à 1998
De 1997 à 1998 les crédits évoluent de la façon suivante :
(En millions de francs)
|
1997 |
1998 |
1997/1996 |
Dépenses ordinaires |
|
|
|
Titre III
|
1.133,203
|
1.386,775
|
+ 22,3
|
Titre IV |
2,3 |
2 |
- 13,1 |
Total dépenses ordinaires |
1.135,503 |
1.388,575 |
+ 22 |
Dépenses en capital |
|
|
|
Titre V |
40 |
26 |
- 35 |
Total général |
1.175,503 |
1.414,575 |
+ 20,3 |
1) Les dépenses de personnel
sont exclusivement
constituées de prestations d'action sociale interministérielle.
La progression de 263,67 millions de francs est due principalement
-à hauteur de 230 millions de francs- à l'inscription d'une
provision destinée à accompagner la négociation salariale
dans la fonction publique. Pour le solde, la progression est liée
à des prestations telles que les chèques vacances des
fonctionnaires.
2) Les dépenses de fonctionnement
Les subventions aux écoles représentent
329,27 millions de francs en quasi-stagnation. C'est notamment le cas de
la subvention à l'ENA qui s'élève à
161,2 millions de francs.
Le fonds pour la réforme de l'Etat
s'élève
à 112,5 millions de francs ; cette année aucun
crédit d'investissement ne figure pour ce fonds, contrairement à
1997 où les crédits étaient de 110 millions de francs
en fonctionnement et les crédits en capital à 40 millions de
francs. La dotation pour 1998 est alignée sur la régulation
budgétaire pratiquée au mois de juillet dernier sur ces
crédits.
Les crédits de formation interministérielle
diminuent de
40 à 32 millions de francs, les crédits
de
modernisation
de 20 à 14,3 millions de francs, là encore
par alignement sur les dotations budgétaires issues de la
régulation de juillet 1997.
Une réserve d'emplois
destinée à la
mobilité des administrateurs civils entre ministères, vers les
services déconcentrés, et les organisations internationales,
progresse de 4,6 à 7,4 millions de francs.
3. Les dépenses en capital
Un crédit de 26 millions de francs est inscrit pour des opérations de délocalisations, soit - 35 % par rapport à 1997.