B. DEUX PRIORITÉS AFFIRMÉES, LE TOURISME SOCIAL ET L'ADAPTATION DE L'OFFRE TOURISTIQUE

Pour la secrétaire d'État, le droit aux vacances dont sont encore exclus près de 40 % de nos concitoyens, doit devenir une réalité. Cela justifie un effort particulier en faveur du tourisme social. Dans cette perspective, il a été décidé d'intensifier l'action gouvernementale à deux niveaux :

· L'aide à la pierre, au travers du "plan patrimoine" par lequel l'État s'est engagé, depuis 1990, à participer à la rénovation des hébergements gérés par les associations . Une accélération de ce plan est prévue par le présent projet de loi de finances, avec le doublement des crédits de paiement qui lui sont consacrés.
L'aide à la personne destinée à lutter contre les phénomènes d'exclusion particulièrement répandus en matière de loisirs. A ce niveau, le gouvernement examine la possibilité de donner accès au chèque vacances à des catégories de salariés qui ne peuvent pas encore en bénéficier, - comme ceux des petites et moyennes entreprises ne disposant pas de comités d'entreprise - , ainsi que de relancer les aides au départ en vacances accordées par les caisses d'allocations familiales . Une réflexion doit être engagée pour une relance du tourisme associatif.

Par ailleurs, la secrétaire d'État entend poursuivre l'adaptation de l'offre touristique dans ce but, il est prévu de procéder à :

l'évaluation , conjointement avec les ministères concernés, de l'efficacité des sources nationales et européennes de financement du développement touristique, qu'il s'agisse des crédits d'intervention du fonds national d'aménagement du territoire (FNADT), des dotations de l'État aux collectivités locales, des crédits consacrés aux contrats de plan ou des crédits d'origine communautaire ;

la modernisation du cadre législatif et réglementaire de l'économie touristique, ce qui est nécessaire si l'on considère, par exemple, que certains textes sur les stations classées datent de 1929, 1942 et 1968.

D'une façon générale, le secrétariat d'État a l'intention de développer la coordination entre les administrations concernées et les collectivités locales. A cet égard, le financement de la structure nationale de promotion, Maison de la France, fera l'objet d'un examen attentif pour toutes les questions ayant trait à la participation du secteur privé et à la contractualisation des rapports avec les régions.

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