1
Le pourcentage d'exonérations
est trois fois inférieur en Allemagne (7 % en moyenne, la
proportion variant selon les Länder), en Belgique (7,9 %) ; il
n'est que de 0,6 % aux Pays-Bas. Les exonérations totales sont
inconnues au Royaume-Uni (2 % des foyers bénéficient
toutefois de tarifs réduits), alors que le PIB est, Outre-Manche,
inférieur à celui de la France.
2
Ces corrections concernent, d'une part, l'activité de
production exécutive de France 3, désormais introduite dans
le budget initial de la société (pour 20 millions de francs)
et, d'autre part, les recettes publicitaires de France 2, France 3 et
La Cinquième, qui sont dorénavant indiquées avant
versements au Compte de soutien financier de l'industrie
cinématographique et de l'industrie des programmes audiovisuels
(l'ensemble du budget s'accroît ainsi de 229,7 millions de francs).
En procédant de cette manière, la présentation des
recettes publicitaires est alignée sur celle appliquée à
la redevance, qui contient depuis l'origine les montants versés au
Compte de soutien. Ainsi, le projet loi de finances 1998, d'un montant de
18 001,2 millions de francs doit s'apprécier au regard d'une
base 1997 corrigée de 17 429,7 millions de francs et non
17 000 millions de francs.
3
Art. 13. - Pour l'exercice 1996, le produit, hors taxe sur la
valeur ajoutée, de la taxe dénommée " redevance pour
droit d'usage des appareils récepteurs de
télévision " est réparti entre les organismes du
secteur public de la communication audiovisuelle de la manière
suivante :
Institut national de l'audiovisuel |
285,50 |
France 2 |
2 588,80 |
France 3 |
3 342,70 |
Société nationale de radiodiffusion et de télévision d'outre-mer |
1 054,10 |
Radio France |
2 117,40 |
Radio France Internationale |
169,20 |
Société européenne de programmes de télévision : la SEPT-ARTE |
667,70 |
Société Télévision du savoir, de la formation et de l'emploi : La Cinquième |
518,20 |
Total |
10 743,60 |
4
Le chapitre budgétaire 46-01
Services généraux du Premier Ministre sur lequel
115,5 millions de francs hors taxes (117,593 millions de francs toutes
taxes comprises) de crédits de remboursement des exonérations de
redevance étaient ouverts en loi de finances 1997, a
bénéficié d'un report anticipé de crédits de
11 millions de francs hors taxes (11,231 millions de francs toutes
taxes comprises), octroyés à RFO par le collectif 1996 mais qui
n'avaient pu être ordonnancées sur la gestion 1996.
Ce montant a fait l'objet d'un engagement complémentaire dès la
parution au J.O. de l'arrêté portant report de crédit (J.O.
du 21 février 1997) et ordonnancé le 19 mars 1997.
5
Rapporté au nombre de comptes redevance
gérés, le coût unitaire annuel de gestion d'un compte
représente 23,43 francs. Il est très peu
élevé, notamment lorsqu'on le compare aux tarifications de base
de diverses prestations (ainsi, l'affranchissement de l'avis de payer la
redevance représente plus de 10 % du coût de gestion annuel
moyen d'un compte). Il s'élevait à 21,13 francs en 1988 et
n'a donc que très peu augmenté en francs courants.
Ce coût de gestion, qui est financé par un
prélèvement sur le produit de la redevance, fait l'objet d'un
rattachement par voie de fonds de concours au chapitre 37-98 " Frais
de
fonctionnement du service de la redevance " du budget des services
financiers.
En 1996, le budget de fonctionnement du service de la redevance s'est
élevé à 480 millions de francs prélevés
sur les recettes encaissées (11 527,1 millions de francs).
La part du prélèvement par rapport aux encaissements a donc
été limitée à 4,16 % en 1996. Ainsi, ce
pourcentage est-il en constante diminution d'année en année
puisqu'il était de 5,49 % en 1988. Les dépenses de
fonctionnement (dépenses de personnel incluses) n'ont au total
progressé en francs courants que de 20,8 % en 10 ans, à
missions constantes.
Cet effort de maîtrise de la dépense a été possible
grâce aux très importantes réductions d'emplois mises en
oeuvre au cours de la période. L'informatisation des procédures a
en effet permis de réduire les effectifs de 300 emplois entre 1988
et 1996, soit - 16,4 %, à missions constantes.
6
Ce calcul suppose toutefois que les chaînes du service
public et les chaînes privées consentent globalement aux
annonceurs un même pourcentage de remise. Selon les Indicateurs
statistiques de l'audiovisuel 1995 (p.191), la part du marché
publicitaire des chaînes publiques s'élèverait à
30,4 % en 1995, contre 28,9 % dans l'estimation ci-dessus.
7
Great Rating Point : coût nécessaire pour diffuser un
message susceptible de toucher 1 % de la cible choisie.
8
Le pourcentage d'exonérations est trois fois
inférieur en Allemagne (7 % en moyenne, la proportion variant selon
les Länder), en Belgique (7,9 %) ; il n'est que de 0,6 %
aux Pays-Bas. Les exonérations totales sont inconnues au Royaume-Uni
(2 % des foyers bénéficient toutefois de tarifs
réduits), alors que le PIB est, Outre-Manche, inférieur à
celui de la France.
9
On peut noter que l'application à titre transitoire d'un
taux réduit égal, par exemple, au montant de la redevance
" noir et blanc " aux comptes actuellement exonérés,
mais ne remplissant plus les conditions du décret de
décembre 1996, rapporterait plus d'un milliard de francs.
10
Le calcul s'effectue de la façon suivante :
1 |
Nombre de ménage :
statistiques INSEE actuelles
(janvier 1997)
|
23,2 millions |
2 |
Taux de 1er équipement |
95 % |
3 |
Nombre de ménages équipés au moins d'un téléviseur |
22,0 millions |
4 |
Nombre de comptés gérés par le service correspondant à des ménages en résidence principale |
20,3 millions |
5 |
Nombre de comptes manquants |
1,7 million |
|
Taux d'évasion au 30.06.1997 |
7,7 % |
11
Ainsi l'INSEE décomptait un
nombre total des ménages de 21,51 millions en 1990 et
22,9 millions en 1996, soit une progression de 6,5 % nettement
supérieure à l'évolution générale de la
population sur la même période (+ 2,97 %). Cette
importante réévaluation du nombre de ménages par l'INSEE
est liée à des changements importants dans la structure des
catégories de ménages :
- forte augmentation des ménages comportant une famille
monoparentale : + 11,3 % sur la période 1990-1996,
- forte augmentation des ménages d'une seule personne :
+ 10,1 % sur cette même période.
12
Ce qu'ils peuvent d'ailleurs déjà faire dans le
cadre - limité et dérogatoire - de la loi n°96-299 du 10
avril 1996 relative aux expérimentations dans le domaine des
technologies et services de l'information.
13
70 % Claude Berda, 30 % AB Production
14
Source : Astra - Juin 1996
15
Source : Eutelsat - Juin 1996
16
Lettre du CSA n°87 de décembre 1996
17
Monégasque des Ondes : société responsable
de l'exploitation de la chaîne Monte-Carlo TMC.
18
Si l'article 19 de la loi du 30 septembre 1986 donne au
Conseil supérieur de l'audiovisuel certains moyens d'investigation, il
les restreint aux administrations et titulaires d'autorisation, ce que n'ont
pas à être les chaînes du câble et du satellite.
19
Dans le cas d'émissions de fiction d'une durée
totale supérieure à 200 minutes et de 3 épisodes
minimum, France 2 disposera d'une option de prolongation gratuite de 6 mois,
cette option devant être levée 6 mois au moins avant la fin des 3
ans.
20
Il est important de rappeler que bien qu'aucun texte ne
limite ce mouvement de prise de participation des diffuseurs dans des
sociétés de production, il existe une limitation concernant la
hauteur des commandes qu'elles peuvent passer aux sociétés
dépendantes.
21
Les chaînes en clair répartissent leurs
investissements dans le cinéma entre la " part
coproducteur "
(sommes investies dans la production d'oeuvres cinématographiques par
leur filiale cinéma) qui fait l'objet d'un contrat de coproduction et la
" part antenne " ou " pré-achats "
(sommes
consacrées à l'achat des droits de diffusion exclusifs d'oeuvres
cinématographiques n'ayant pas encore reçu l'agrément
d'investissement).
22
Il existe une base réglementaire pour ce qui concerne :
- La fenêtre de diffusion des films en paiement à la séance
qui est assimilée au délai de diffusion vidéo (l'art. 70-1
de la Loi du 30 septembre 1986). L'article 1 du décret du 4 janvier 1983
modifié stipule " le délai avant l'expiration duquel aucune
oeuvre cinématographique... ne peut être exploitée sous
forme de vidéocassettes...est fixé à un an à
compter de la délivrance du visa d'exploitation ". En fonction des
résultats d'exploitation de l'oeuvre en salle, des dérogations
pouvant porter ce délai de 4 à 9 mois après la date de
sortie en salle peuvent être accordées par le ministre de la
Culture après avis d'une commission placée auprès du CNC.
- les films diffusés sur les chaînes hertziennes en clair
(l'article 4 du décret 87-36 du 26 janvier 1987 modifié). Les
délais de diffusion sont fixés à deux ans après la
date d'obtention du visa d'exploitation pour une oeuvre
cinématographique coproduite par une chaîne et à trois ans
pour une oeuvre non coproduite. Néanmoins au vu des résultats
d'exploitation en salle, ces délais peuvent être réduits
par dérogation accordée par le Ministre de la Culture
après avis d'une commission constituée auprès du CNC, sans
que ce délai puisse être inférieur à 18 mois
après l'obtention du visa d'exploitation. Cette dérogation est
dans les fait peu utilisée.
23
Les pré-achats sont les sommes consacrées à
l'achat des droits de diffusion exclusifs d'oeuvres cinématographiques
n'ayant pas encore reçu l'agrément d'investissement
délivré par le CNC.
24
Le capital de Multivision est détenu par Lyonnaise
Communications, France Télécom, la CLT et TF1.
25
Georges Vanderchmitt, La télévision par satellite :
approche d'un nouveau marché. Rapport à M. François
FILLON, ministre délégué à la Poste, aux
Télécommunications et à l'Espace, novembre 1995, p. 56.
26
Avis n°96-4 du 8 octobre 1996 sur le projet de loi modifiant
les dispositions du code de la communication et du cinéma relatives
à la communication audiovisuelle, JO du 18 octobre 1996, p. 15304.
27
Organisation internationale sous l'égide de l'ONU.
28
Avant sa modification prévue pour avril 1997.
29
Précité, note 26.
30
Le dernier alinéa de l'article 34 de la loi de 1986 donne
au Conseil supérieur de l'audiovisuel le pouvoir d'imposer au
câblo-opérateur :
" 1° la retransmission de services diffusés par voie
hertzienne normalement reçus dans la zone ;
2° la distribution d'un nombre minimal de programmes propres ;
3° l'affectation d'un canal à temps complet ou partagé
à la commune ou au groupement de communes intéressées,
destiné aux informations sur la vie communale et, le cas
échéant, intercommunale ;
4° la distribution d'un nombre minimal de programmes édités
par des personnes morales indépendantes de l'exploitant effectif du
réseau ;
5° le paiement par l'exploitant d'une redevance à la commune ou au
groupement de communes intéressées. "
31
Dans les seuls cas où une délégation de
service public est présente cependant.
32
S'agissant des services relevant de l'article 24 de la loi de
1986, c'est-à-dire utilisant une fréquence ou une bande de
fréquences dont l'attribution ou l'assignation n'a pas été
confiée au Conseil supérieur de l'audiovisuel.
33
Article 41-3, 2° de la loi du 30 septembre 1986.
34
Ibid. note 45.
35
En Europe, c'est en Grande-Bretagne que l'on regarde le plus la
télévision avec 229 minutes en moyenne par jour et par
individu, suivie par l'Italie et la Hongrie (222 minutes), l'Espagne
(221), la Turquie (216), la Grèce (200), l'Allemagne (195), l'Irlande
(194), la Belgique et la France (192) et le Portugal (179). Si la durée
de temps passé devant le petit écran ne cesse de progresser en
Europe, elle a encore baissé aux États-Unis, 239 minutes en 1996
contre 241 en 1995.
36
Dans la perspective d'une implication du service public dans le
numérique, on peut toutefois noter son absence préoccupante de la
bataille des programmes, la constitution de catalogues étant une arme
absolue de l'aventure numérique. Or, si le secteur public est riche en
droits de diffusion hertzienne, mode le plus coûteux de diffusion, il
demeure pauvre en droits de diffusion sur le câble et le satellite.
37
Cette chaîne en 16/9 lancée en 1993 va être
" repositionnée " et ses programmes consacrés à
la musique, l'opéra et la danse.
38
Article 41-4 de la loi du 30 septembre 1986
modifiée : " le Conseil de la concurrence veille au respect du
principe de la liberté de la concurrence dans le secteur de la
communication audiovisuelle, selon les règles et dans les conditions
prévues par l'ordonnance n° 86-1243 du
1er décembre 1986 relative à la liberté des prix et
de la concurrence, à l'exception de son titre V. "
Il
recueille dans le cadre de cette mission, en tant que de besoin, les avis du
Conseil supérieur de l'audiovisuel.
39
Article 41-3 de la loi du 30 septembre 1986
modifiée : " Le Conseil supérieur de l'audiovisuel
saisit le Conseil de la concurrence des abus de position dominante et des
pratiques entravant le libre exercice de la concurrence dont il pourrait avoir
connaissance dans le secteur de la
communication audiovisuelle. "
Article 17 de la loi du 30
septembre 1986 modifiée : " Le Conseil supérieur de
l'audiovisuel adresse des recommandations au Gouvernement pour le
développement de la concurrence dans
les activités de communication audiovisuelle.
"&nb
sp;Il est habilité à saisir les autorités administratives
ou judiciaires compétentes pour connaître des pratiques
restrictives de la concurrence et des concentrations économiques. Ces
mêmes autorités peuvent le saisir pour avis . "
40
" une position de puissance économique détenue
par une entreprise qui lui donne le pouvoir de faire obstacle au maintien d'une
concurrence effective sur le marché en cause en lui fournissant la
possibilité de comportements indépendants dans une mesure
appréciable vis-à-vis de ses concurrents, de ses clients, et
finalement, des consommateurs. "
41
Cette catégorie intermédiaire regrouperait
l'ensemble des services, nouveaux ou existants, caractérisés par
le fait qu'ils sont fournis à distance par des moyens
électroniques, sur demande individualisée d'un destinataire de
services.
42
Sur ce projet, la France a cependant manifesté des
réserves, soucieuse qu'elle est d'éviter que les services de la
société de l'information soient regardés comme de simples
marchandises. En outre, il convient d'empêcher que les procédures
de notification ne soient génératrices d'inutiles lourdeurs.
43
Proposition de création d'un Fonds d'aide à
l'exportation de programmes français exportables rendue publique le
11-09-1997.
44
Consacré par M. J.P. Cluzel, président-directeur
général de RFI, et George Van der Schmitt, président de la
SOFIRAD.
45
Technique consistant à faire financer une émission
en associant dès l'origine la production d'une émission et la
vente d'une partie de l'espace publicitaire qu'elle supporte.
46
RFI est aujourd'hui présente en diffusion directe sur cinq
satellites :
Astra 1 C et Astra 1 E (Europe de l'Ouest),
Intelsat 601 (Afrique et Europe occidentale),
Panamsat PAS4 (Afrique australe),
Palapa C2 (Asie du Sud-Est et Australie).
Elle est présente sur quatre satellites de bouquets
numériques :
- Anick E2 (États-Unis et une partie du Canada et de
l'Amérique latine),
- Panamsat 3 (Amérique latine et Amérique centrale et
États-Unis),
- Astra 1 (Europe),
- Asiasat 2 depuis le 16 août 1997 (Asie et Océanie).
Des négociations sont par ailleurs en cours pour assurer la
montée des signaux de RFI dans deux bouquets sur l'Afrique, le bouquet
numérique francophone Portinvest (Intelsat 601 qui sera remplacé
vers la fin 1997 par Intelsat 803) et le bouquet Multichoice, sur Panamasat
PAS 4 en bande C. Ces bouquets permettront la réception directe et
l'alimentation des radios partenaires.
En diffusion numérique SCPC, RFI est sur :
Panamsat 1B.KU (Amérique du Nord),
Panamsat 3 (Amérique centrale et Amérique latine, une partie de
l'Amérique du Nord),
Eutelsat II F4 (Europe, une partie de l'Afrique du Nord),
Intelsat 704 (Asie et Océanie)
et Intelsat 707 (Amérique latine, Nord-Est de l'Amérique,
Afrique, Europe de l'Ouest, Europe centrale, Europe orientale, une partie de
l'Asie et Inde).
Son serveur avec plus de 15 000 connexions par jour est devenu une
véritable vitrine interactive pour RFI dans le monde.
47
Société Opératrice de la Chaîne
Européenne Multilingue d'Information EURONEWS
48
Aux termes de l'article 4 du décret n° 90-66 du 17
janvier 1990 modifié " constituent des oeuvres audiovisuelles les
émissions ne relevant pas d'un des genres suivants : oeuvres
cinématographiques de longue durée : journaux et
émissions d'information ; variétés ; jeux ;
émissions autres que fiction majoritairement réalisées en
plateau ; retransmissions sportives ; messages publicitaires ;
télé-achat ; autopromotion ; services de
télétexte ".
Cette définition "en creux" a permis au Conseil supérieur de
l'audiovisuel, tout en aménageant une indispensable souplesse pour la
qualification, d'identifier sans ambiguïté comme oeuvres
audiovisuelles les genres suivants : émissions de fiction, oeuvres
d'animation, documentaires ou magazines majoritairement réalisés
hors plateau, vidéomusiques scénarisées, programmes de
recherche et de création, concerts et retransmissions de spectacles
théâtraux et chorégraphiques.
49
Penser la communication, Flammarion 1997. Page 288.
50
Penser la comunication Flammarion 1997. Page 101.
51
" La société veille à ce que les
contrats qu'elle passe avec des producteurs indépendants soient
signés avant la mise en productions des oeuvres. Elle rend compte
régulièrement au conseil d'administration des contrats personnels
passés avec les producteurs indépendants ".
52
Le calcul des frais financiers de préfinancement avait
été estimé en avril 1995 à 113 millions de
francs.
La baisse des taux d'intérêts à court terme intervenue
depuis, permet d'estimer ces frais à 53 million de francs.
53
Pour une somme empruntée d'un montant de
1 345 millions de francs à un taux de 7,2 %
+ 1,1 %, la première annuité de remboursement sera de
116 millions de francs en 1998. Les charges locatives du nouveau
siège sont estimées à 100 millions de francs 1998,
soit un total de 216 millions de francs en 1998.
Hors filiales et hors locaux de la tête de réseau France 3,
les loyers et charges locatives des implantations parisiennes de France 2,
de France 3 et de France Espace s'élèvent en 1998 à
233 millions de francs. Loyers : 106,6 millions de francs.
Charges : 126,3 millions de francs.
Si toutes choses égales par ailleurs, le montant des loyers parisiens
évolue de façon équivalente à celle des taux
monétaires à moyen terme, le groupe France
Télévision, en dépensant chaque année des sommes
comparables à celles de ses loyers et charges actuelles, sera
propriétaire dans 20 ans d'un terrain et d'un bâtiment.
Toutefois, le mode de financement choisi, un crédit bail immobilier,
rationnel si on le confronte aux charges locatives actuellement
supportées par France Télévision, reste une solution
onéreuse. Le coût exact reste difficile à déterminer
et ne peut être apprécié qu'en faisant des
hypothèses de taux d'intérêts.
Le montant du crédit bail immobilier, y compris les frais financiers du
préfinancement de cette opération, ne devrait cependant pas
excéder 1 350 millions de francs 1998.
Ce crédit bail immobilier s'étend sur 20 ans. Pour les dix
premières années du remboursement, le choix d'un taux fixe pour
le calcul des intérêts a été retenu. Il est de
7,22 % auquel s'ajoute 1,1 % de frais de gestion bancaire. Au
bout de la dixième, puis de la quinzième année, il est
prévu, au contrat de crédit bail de pouvoir renégocier ce
taux et de choisir pour les cinq années suivantes soit un taux fixe,
soit un taux variable.
Il est donc, dans ces conditions, difficile de calculer sur 20 ans le montant
total des intérêts représentés par le remboursement
de ce crédit bail.
Une simulation peut être faite en considérant que le taux fixe
retenu pour les dix premières années soit reconduit pour les dix
années suivantes. Dans ces conditions, le montant total des
20 annuités de remboursement, capital et intérêts
cumulés en francs courants, serait pour un capital initial de
1 345 millions de francs, de 2 970 millions de francs.
Ce dernier montant n'est toutefois pas certain, car il est soumis à la
fluctuation des taux d'intérêt à moyen terme (entre 2008 et
2018) et il ne prend pas en compte les effets relatifs de l'inflation.
Pour répondre à la question posée, le montant
cumulé estimé à 2,97 milliards de francs reste
inférieur au chiffre annoncé de 3,7 milliards de francs.
54
Le projet approuvé par les conseils d'administration de
France 2, France 3 et France Espace en avril 1995 prévoyait le
regroupement dans le futur siège social de France 2, de France
Espace et des services parisiens de France 3. Dans ce projet, les filiales
des sociétés conservaient leurs implantations actuelles.
Au cours de l'été 1996, la réactualisation des besoins des
chaînes a fait apparaître une insuffisance des surfaces,
constatée dans le cadre de l'audit menée par Jean-Michel
Bloch-Lainé.
France Télévision a fait savoir qu'un travail d'optimisation de
l'utilisation des surfaces, de rationalisation de l'implantation des services
et d'alignement des ratios de surface par salarié entre les
sociétés a permis de réduire ce déficit et de
revenir à l'hypothèse initiale d'occupation. Seule exception, la
régie finale de France 3 reste temporairement dans son implantation
actuelle.
55
A ces 60 millions de francs s'ajoutent 6,8 millions de
francs d'acquisitions d'immobilisations corporelles financées sur la
dotation aux amortissements.
56
Selon Libération du 17 février 1997 : " La
plupart du temps, le CSA n'a d'autre choix que de régulariser ces
situations de fait, ou condamner la station à mettre la clé sous
la porte. Les sages de l'audiovisuel n'ignorent rien de ces
" magouilles " (le mot est d'Hervé Bourges) (...) Le CSA
disposerait d'une liste de 150 fréquences désirant changer de
catégorie ".
57
RFM : 29,5 millions de personnes, Chante France :
9,1 millions, Skyrock : 29,9 millions, Europe 1 :
51,2 millions, Europe 2 : 38, 1 millions, AFP audio :
3 millions.
58
Le groupe RTL arrive à 111 millions, RMC à
77 millions, NRJ à 80 millions.
59
Notamment M. Michel Cacouault, président d'Europe
Régies, dans un entretien publié par le Figaro du 18
février 1997.
60
Entretien de M. Michel Boyon publié par CB News du 3-9
février 1997.
61
France Info a été lancée avec huit
fréquences et n'émettait, après six mois, que sur 22 sites.
62
Entretien publié par
CB News
le 6-12 janvier 1997.
63
La Tribune, 8 janvier 1997 : " la mise aux enchères
déséquilibrerait le secteur sur le plan économique ",
selon Benoît Sillard, président du Syndicat des réseaux
nationaux. Quand à M. Jean-Paul Baudecroux, président du
groupe NRJ, il a précisé que ce système " avait
été abandonné en Grande-Bretagne parce que les montants en
jeu ont conduit très vite les opérateurs à cesser leur
activité ".
64
Rapport Assemblée nationale, n°3421, 13 mars 1997.
65
Entretien accordé par M. Axel Duroux au Figaro le 6
février 1997 " Tout le monde serait gagnant, à commencer par
les Français, qui pourraient ainsi écouter la totalité des
programmes sur tout le territoire ".
66
La bande MF comprend une cinquantaine de fréquences. Pour
diffuser sur une fréquence unique, il en faut deux par réseau.
Or, il existe 17 stations nationales, y compris celles du secteur public. Il
reste donc une quinzaine de fréquences pour les stations locales dans
chaque ville.
67
Elaboré en application de l'article 17 de la loi
n°94-88 du 1er février 1994.
68
Écarts de 400 kilohertz à Paris contre 600
kilohertz à New-York.
(
69
) Union internationale des Télécommunications.