3. Les dépenses réelles
(en milliards de francs)
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Exécution 1996 (a) |
PLF 97/ LFI 96 (c) |
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Evolution 1998/1997
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1.
Dépenses nettes du
budget
général
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1.558,19
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1.568,74
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+ 0,86
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1.582
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1.599,12
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+ 1,08 %
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Charges du budget de l'Etat
:
présentation du
tableau d'équilibre :
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Charges du
budget de
l'Etat en termes de dette
nette :
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(a) Hors FMI et hors fonds de concours (égaux
à 73,3 milliards de francs en 1996). Dépenses nettes du
budget général y compris fonds de concours :
1.642,04 milliards de francs.
(b) Y compris retraites de France Télécom (fonds de concours
jusqu'en 1996).
(c) Hors retraites France Télécom.
L'Assemblée nationale a développé depuis plusieurs
années une méthode de présentation des dépenses qui
permet de mettre en évidence les dépenses "réelles". Cette
présentation, intermédiaire entre celle de l'article
d'équilibre et celle du PLF, permet de mieux apprécier
l'évolution de ces dépenses.
Cette présentation permet de mettre en évidence plusieurs
indicateurs des dépenses budgétaires dont l'évolution peut
être contrastée, ainsi que l'illustre le tableau
ci-après :
PLF 1998/
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PLF 1997
(a)/
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Dépenses du budget
général
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+ 1,36 %
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+ 0,8 %
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(a) Hors retraites France Télécom
Quelle que soit la présentation retenue, la discussion sur des
variations au millième de point apparaît byzantine tant en raison
de l'importance des sommes traditionnellement non budgétées, que
des régulations ou mesures nouvelles intervenant en cours d'exercice.
Il demeure qu'à présentation constante, l'évolution
des charges réelles pour 1998 est supérieure à l'inflation.
De l'utilisation des statistiques
Le gouvernement présente, dans son dossier de presse, un graphique fondé sur le taux de croissance des charges nettes du budget général en LFI et en francs constants . Ce tableau conduit à affirmer que : "jamais, ces dernières années, il n'y avait eu une telle stabilisation des dépenses de l'Etat" .
Ce tableau retrace l'évolution des dépenses en
seule LFI sur longue période, sans tenir compte des lois de
règlement. Il en appelle un autre retraçant l'évolution
des dépenses en exécution.
En exécution, jamais les dépenses ne se sont autant accrues
qu'entre 1990 et 1993 et jamais elles n'ont autant diminué que depuis
cette date.