b) L'objectif pour 2011 sera-t-il atteint sans mesures supplémentaires ?
La principale interrogation de la commission des finances concerne à ce stade l'année 2011 - et donc, mécaniquement, l'année 2012 : si la « base 2011 » est moins favorable, le déficit de 2012 s'en trouvera nécessairement accru.
En effet, une croissance de 1,75 % au lieu de 2 % devrait, selon ses estimations, accroître le déficit public d'environ 0,2 point de PIB (soit 4 milliards d'euros). C'est notamment pour cette raison que dans ses estimations du mois d'avril 2011, elle considérait que l'effort supplémentaire total par rapport à la programmation devait être compris entre 10 et 15 milliards d'euros.
Ces interrogations sont présentées plus en détails dans le commentaire de l'article 2 du présent projet de loi de finances rectificative. La commission des finances ne dispose pas toutefois, à ce stade de l'année, d'informations suffisantes pour se prononcer à ce sujet.