3. Une visibilité et une reconnaissance internationales réduites
Notre système d'enseignement supérieur est confronté à des défis nouveaux. La stabilisation des effectifs depuis le milieu des années 1990 déplace l'enjeu majeur de l'adaptation du système d'enseignement supérieur d'une dimension quantitative à une dimension qualitative.
L'un des vecteurs en est la recherche de l'attractivité et du rayonnement extérieur des établissements d'enseignement supérieur.
Or, nos établissements ont des difficultés à se faire reconnaître à l'échelle mondiale.
A cet égard, il est regrettable que notre pays ne soit pas en mesure de donner à ses universités les premières places dans les classements internationaux des meilleurs établissements.
Malgré sa faiblesse méthodologique reconnue (en particulier la difficulté liée à l'absence de notation pour les sciences humaines), le classement de Shanghai n'en finit pas de faire parler de lui, chaque année. Si l'on sait que ses calculs ne reflètent pas exactement la réalité du dynamisme des universités, il n'empêche qu'étant quasiment uniques, ils font référence et que, depuis l'étranger, on s'y reporte volontiers pour se faire une opinion.