B. LA FORMATION PRÉALABLE
Votre rapporteur qualifie de " préalable " les actions de formations destinées :
- à des demandeurs d'emplois,
- ou à des candidats à la création ou à la reprise d'entreprises.
1. Les actions en faveur des demandeurs d'emploi
Ces actions consistent en formations de longue durée ou en stages concernant surtout des demandeurs d'emploi.
a) Les formations de longue durée
Il s'agit du cofinancement d'offres de formation s'adressant prioritairement à des demandeurs d'emploi qui souhaitent devenir salariés du commerce, des services ou de l'artisanat.
Les stages correspondant sont organisés, principalement par les IPC (Instituts de promotion commerciale) gérés par les chambres de commerce et d'industrie, ou par l'IFOCOP (Institut de formation commerciale permanente), association qui propose des cycles variés tendant à former des salariés du commerce (du cadre de gestion à l'employé, en passant par le chef de rayon) ou des spécialistes du commerce électronique.
29 millions de francs ont été consacrés en 2000 à ces actions dont l'efficacité est avérée.
b) La rémunération des stagiaires de la formation professionnelle
Les stagiaires (en majorité primo demandeurs d'emploi ou jeunes ayant peu d'expérience professionnelle) relèvent :
- soit de l'assurance-chômage (ils touchent l'allocation formation-reclassement versée par les ASSEDIC),
- soit du régime public de rémunération (une aide de l'Etat leur étant versée, pendant leur formation, par l'intermédiaire du centre national d'adaptation des structures des exploitations agricoles).
La dépense prévue en 2000 pour ces stages conventionnés par le Secrétariat d'Etat était de 28 millions de francs.
2. La préparation aux fonctions de chefs d'entreprises
a) L'initiation à la gestion
Les chambres de commerce organisent une initiation à l'intention de toute personne qui sollicite pour la première fois son inscription sur le registre du commerce.
Il s'agit d'un dispositif, dont le coût est d'environ 4 millions de francs, composé de trois éléments (une demi journée d'information générale, un stage de trois jours d' " acculturation " économique et sociale, auxquels s'ajoute un enseignement individualisé).
b) L'aide à la création ou à la reprise d'entreprise
Dans l'artisanat sont prévues des mesures d'accompagnement de la reprise ou de la création d'entreprises (des aides à l'embauche peuvent être aussi proposées). Par ailleurs de nouveaux stages à la reprise d'entreprise par un salarié (SARE), jeune ou chômeur, sont actuellement expérimentés dans trois régions.