F. LE TGV SUD-EUROPEEN
Les
gouvernements français et espagnol ont signé le 10 octobre 1995
à Madrid un accord concernant la construction et l'exploitation de la
section internationale d'une ligne ferroviaire à grande vitesse entre la
France et l'Espagne (façade Méditerranéenne).
Ce projet de ligne à grande vitesse est inscrit parmi les 14 projets
prioritaires retenus au titre des grandes infrastructures de transport. A ce
titre il bénéficie d'une participation de l'Union
Européenne (à hauteur de 50 %) au financement des études.
L'accord franco-espagnol a prévu la mise en place d'une commission
intergouvernementale (CIG), chargée de suivre au nom des deux Etat
l'ensemble des questions liées à la construction et à
l'exploitation de la section internationale. Il lui appartient notamment de
piloter les études nécessaires : études techniques,
économiques, financières et juridiques.
Cette CIG, officiellement installée le 9 décembre 1998 à
Paris, s'est attachée à valider les études techniques et
économiques déjà réalisées, de
manière à proposer les conditions de financement et de
réalisation du projet.
G. LE PROJET LYON-TURIN
Ce
projet combine la réalisation d'une ligne nouvelle à grande
vitesse avec l'aménagement d'un itinéraire performant pour le
trafic fret transalpin.
Concernant la partie française du projet, les décisions prises le
18 septembre 1999 par le ministre de l'équipement, des transports
et du logement ont porté sur :
- l'adaptation du cahier des charges du projet ;
- le choix du tracé de la ligne à grande vitesse entre
Satolas et la limite de la Savoie ;
- l'élimination des variantes les moins pertinentes ;
- l'engagement de compléments d'études permettant notamment
une comparaison de toutes les solutions envisagées dans le secteur de
Chambéry.
Ces compléments d'études ont été engagés au
début de 1999, et les principaux résultats seront disponibles
à l'automne 2000.