C. LE TGV RHIN-RHÔNE
Le
projet de TGV Rhin-Rhône, inscrit au schéma directeur national des
liaisons ferroviaires à grande vitesse, figure également dans le
réseau européen des trains à grande vitesse. Il s'agit
d'une liaison destinée à relier le Sud de l'Alsace à la
région Rhône-Alpes d'une part, et à la branche du
TGV-Sud-Est en direction de Paris d'autre part.
Des études ont donné lieu à la signature, le 2 juillet
1999, d'une convention entre l'ensemble des partenaires concernés par le
projet (Etat, régions Alsace, Bourgogne, et Franche-Comté, RFF,
SNCF).
Ces études doivent permettre d'approfondir le dossier sur les plans
technique, économique, et environnemental, en vue de
l'établissement du dossier d'enquête publique, qui sera prêt
fin 1999, dans la perspective d'une déclaration d'utilité
publique d'ici fin 2001. Une réflexion va aussi s'engager sur les
modalités de financement du projet.
D. LE TGV AQUITAINE
Le
schéma directeur national des liaisons ferroviaires à grande
vitesse approuvé en avril 1992 a retenu, concernant le Sud Ouest de la
France, le projet de TGV-Aquitaine, prolongement du TGV Atlantique de Tours
à Bordeaux et en direction de l'Espagne.
Après instruction du dossier, et comme cela a été
annoncé lors du CIADT du 23 juillet dernier, une décision sur les
fuseaux sera prise rapidement avec l'objectif d'engager la phase suivante des
études avant la fin de l'année 1999.
E. LE TGV BRETAGNE-PAYS-DE-LA-LOIRE
Le
schéma directeur national des liaisons ferroviaires à grande
vitesse a prévu, pour la desserte de l'Ouest de la France, la
réalisation des TGV-Bretagne et Pays-de-la-Loire, prolongements du
TGV-Atlantique du Mans à Rennes et du Mans à Angers.
En décembre 1998, sur la base du rapport du préfet et des
propositions de RFF, et après avoir recueilli l'ensemble des avis des
partenaires intéressés, le ministre a pris un ensemble de
décisions permettant de resserrer le champ des possibilités
(choix d'un fuseau entre Laval et Rennes, confirmation de
l'intérêt technique et économique du contournement de la
ville du Mans) et a demandé d'engager des études
complémentaires lorsque cela était nécessaire pour
éclairer les choix.
L'ensemble de ces études devrait être achevé au cours du
premier trimestre de l'année 2000.