2. Les perspectives d'évolution à moyen terme des effectifs
a) Les effectifs de terminale
Les données fournies par la DEP indiquent que les effectifs de terminales générales et technologiques, après la forte baisse survenue en 1995-1996, devraient reprendre une progression mesurée entre 1997 et 2000. Le nombre d'admis au baccalauréat suit ces tendances, et le contingent de bacheliers généraux et technologiques attendu au cours des cinq prochaines années n'atteindrait à aucun moment celui de 1995 (418.000 en 2000 contre 425.000 en 1995). Les bacheliers professionnels verront également leur essor se ralentir au cours des cinq prochaines années.
b) Les flux d'entrée à l'université
D'une manière générale, l'évolution des flux d'entrée à l'université (y compris en IUT) reflète celle des terminales générales et technologiques. Des poursuites d'études après le baccalauréat technologique de plus en plus nombreuses ne suffisent pas à compenser, lors des périodes de creux démographiques, le déclin des effectifs de terminales. Après le fort recul attendu à la rentrée 1996 (18.800 nouveaux inscrits), les flux d'entrée retrouveront une croissance modérée entre 1998 et 2000 et devraient atteindre un maximum de 313.000.
La vigoureuse progression des effectifs, constatée ces dernières années, s'estompe donc nettement. Au total, les effectifs universitaires (IUT exclus) s'élèveront à un peu plus de 1,4 million d'étudiants à l'horizon 2000. Ils s'établissaient à 900.000 en 1985 et à 1,1 million en 1990. Les effectifs de premier cycle, après deux années de baisse aux rentrées 1996 et 1997, ne gagneront que 2.400 étudiants entre 1997 et 2000. Sur la même période, les effectifs du deuxième cycle n'augmenteront que de 3.000, malgré l'anticipation d'une hausse continue du taux d'accès en licence, le nombre d'inscrits en troisième cycle connaissant la même progression.
Les IUT poursuivront leur développement de manière atténuée jusqu'à l'an 2000, le nombre d'inscrits dans cette filière devrait alors dépasser les 119.000.
Le tableau ci-après retrace l'évolution des effectifs universitaires par cycle (France et DOM).