c) Une présentation budgétaire qui ne permet pas d'évaluer correctement les efforts consentis
La question du soutien budgétaire à la photographie est impossible à évaluer en raison de son éparpillement entre plusieurs programmes de la mission « Culture » . Le « Plan pour la photographie », l'observatoire et la mission de la photographie sont autant d'actions annoncées dont on ne peut mesurer la portée concrète.
Ainsi en est-il du « Plan pour la photographie » qui, d'après le projet annuel de performances pour 2012, se déploie sur trois programmes :
- le programme « Patrimoines » pour l'aspect patrimonial et de conservation ;
- le programme « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » pour l'enseignement et la transmission ;
- le programme « Création » ;
Mais les précisions chiffrées sont faibles.
En outre, le ministère de la culture n'a pas pu identifier ce qui est donné à l'éducation nationale au travers du CLEMI (Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information) - qui a en charge l'éducation aux médias - et de la semaine de la presse et des medias à l'école. Il en est de même pour l'appréciation des efforts en direction de la photo au travers de l'action des FRAC. Enfin, le fonctionnement de l'Observatoire est pris en charge par la DGMIC (Direction générale des médias et des industries culturelles).
Votre rapporteure regrette que malgré une volonté affichée de soutenir la photographie dans toutes ses dimensions, le ministère de la culture ne soit pas en mesure de mesurer l'effort budgétaire consenti .