3. Wallis et Futuna
L'appréciation de la situation économique de Wallis et Futuna se heurte au manque de données chiffrées précises , lié à l'imperfection de l'appareil statistique . En outre, une large part de cette économie relève encore de la sphère des productions traditionnelles, organisée autour d'échanges coutumiers.
L'emploi salarié (1.741 personnes déclarées) aurait baissé en 2003 par rapport à 2002. Le secteur public emploie, rappelons-le, l'essentiel de cette main d'oeuvre (1.032 emplois locaux et 331 fonctionnaires d'Etat).
Les soutiens publics sont également importants pour cette économie . Sur la période 2000-2004, le territoire recevait 37,2 millions d'euros au titre du contrat de développement, orienté principalement vers l'éducation, l'emploi et l'agriculture. Une convention de développement, dotée de 25 millions d'euros sur 2003-2007, prévoit des actions complémentaires, notamment dans les domaines des équipements, de la santé, de la culture, du sport et de la pêche.
Les exportations restent très marginales . Quant aux importations, elles concernent surtout des produits alimentaires et des biens intermédiaires tels que le ciment ou les hydrocarbures. A cet égard, l'augmentation des prix de l'énergie contribue sensiblement au renchérissement du coût des importations .