B. UNE RÉÉVALUATION SOUHAITABLE DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES
Les
crédits destinés à financer les contributions volontaires
seront reconduits à l'identique entre 2002 et 2003. Sur une dotation de
85,87 millions d'euros, 36,7 sont consacrés à la francophonie
(Fonds multilatéral unique) et 48,8 aux organisations du système
des Nations Unies.
L'intégration de la contribution au FMU depuis 2001, occulte une
diminution de plus de 50 % des contributions obligatoires de la France depuis
1993. Le rattrapage entamé depuis 1999, ne pourra pas être
poursuivi cette année, compte tenu des efforts financiers
effectués par ailleurs au profit de l'aide au développement et
des contributions obligatoires. Une hausse des crédits est
néanmoins souhaitée par votre rapporteur dès
l'année prochaine.
Evolution des contributions volontaires depuis 1993, hors FMU
( en millions d'euros)
Années |
Dotation en LFI |
Crédits consommés |
1993 |
106,29 |
92,08 |
1994 |
91,47 |
85,91 |
1995 |
84,15 |
36,99 |
1996 |
61,74 |
53,29 |
1997 |
52,67 |
40,92 |
1998 |
34,76 |
39,95 |
1999 |
45,43 |
50,66 |
2000 |
46,85 |
50,11 |
2001 |
48,78 |
52,1 |
2002 |
49,19 |
- |
2003 |
49,19 |
- |
La
faiblesse de nos contributions volontaires
ne nous permet pas de
répondre aux nouvelles sollicitations des institutions
spécialisées. Alors que la France est le 4ème contributeur
obligatoire au système des Nations Unies, elle n'occupe que le
12ème rang en moyenne en termes de contributions volontaires dans les
dix principaux fonds et programmes et dans les quatre principales institutions
spécialisées, ce qui
menace, à terme
:
- sa place au sein des conseils d'administration de ces agences ;
- la part de marché de la France dans les achats de l'ONU, qui a
déjà accusé une chute sensible en 2000, passant de
4,8 % à 3,5 %;
- la part du personnel français dans les effectifs totaux du
système des Nations Unies, qui est passée de 7,92 % en 1999
à 7,13 % en 2001, la part des administrateurs passant quant à
elle de 6,74 à 6,23 %.