C. LES GRANDES PRIORITÉS BUDGÉTAIRES

1. Les grands thèmes

Ce projet de budget vise à :

- accroître l'attractivité des formations supérieures par la recherche, en renforçant l'insertion professionnelle des jeunes docteurs dans le dispositif national de recherche et d'innovation ;

- maintenir la capacité d'engagement des organismes de recherche et d'enseignement supérieur ;

- renforcer l'innovation et le développement d'une synergie entre recherche publique et privée ;

- accompagner les grands programmes industriels et aéronautiques ;

- favoriser le développement de la culture scientifique et technique et les relations entre science et société.

2. Les grandes mesures

Il est prévu la suppression de 162 emplois de chercheurs dans les EPST en veillant à préserver un flux homogène de renouvellement des effectifs. Ces suppressions toucheront le CNRS (137 postes), l'INRA (16 postes), l'IRD (6 postes) et le LCPC (3 postes). Toutefois, elles seront largement compensées par de nombreuses créations de postes.

Tout d'abord, 100 emplois d'ingénieurs et de techniciens seront créés dans les EPST (CNRS, INSERM, INRIA, IRD) et permettront d'améliorer l'environnement administratif et technique des chercheurs et de les alléger de certaines tâches.

En outre, 400 postes de post-doctorants seront créés et permettront, pour la première fois en France et à l'image de ce qui se fait dans de nombreux grands pays scientifiques, d'accueillir dans les organismes de recherche 400 jeunes scientifiques, d'origine française ou étrangère, qui avaient pu faire le choix d'aller exercer leurs talents à l'étranger. Les responsables des grands organismes de recherche devront organiser le recrutement de ces chercheurs, qui commenceront leur activité à un niveau attractif de rémunération (2.050 euros bruts mensuels) et qui devront se voir affectés des tâches précises sur des projets de recherche.

Par ailleurs, la création de 420 postes de maîtres de conférences et de professeurs des universités, en plus de ceux prévus dans les grands organismes, offrira des débouchés supplémentaires dans la recherche publique.

Le nombre de bourses CIFRE (conventions industrielles de formation par la recherche en entreprise) passerait de 800 à 860, ce qui représente une augmentation des crédits de 8,3 % et permet un renforcement du développement de la recherche privée et du partenariat des entreprises avec les établissements publics.

Enfin, la revalorisation des allocations de recherche de 5,5 % en 2003, qui concerne plus de 11.900 allocataires, permettra de corriger la stagnation du montant de cette allocation depuis 1991.

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