B. L'ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION MANUFACTURIÈRE
1999 |
2000 |
2001 |
mi-2002 |
|
Production. manufacturée hors IAA |
115 |
119 |
120 |
119 |
Biens de consommation |
104 |
106 |
108 |
106 |
Automobile |
138 |
146 |
154 |
153 |
Biens d'équipement |
115 |
118 |
118 |
119 |
Biens intermédiaires |
114 |
119 |
118 |
117 |
Sources Sessi - Insee ; indice de la production industrielle
Le poids relatif de l'industrie manufacturière dans l'économie nationale résiste bien et représente, en valeur ajoutée, 15 % du PIB. Il diminue assez régulièrement en raison de gains importants de productivité (de l'ordre de 4 % depuis 20 ans) et de l'externalisation croissante de certains services. Cependant, l'industrie reste, depuis 20 ans, le secteur où la croissance de la production a été la plus rapide. Ainsi, la « désindustrialisation » ne reflète que le transfert du surplus créé par cette forte croissance de l'industrie vers les autres secteurs d'activité, via une baisse considérable des prix industriels.
1. Dans un contexte mondial dégradé, la France résiste mieux que ses partenaires
Évolution de la production industrielle dans les grands pays industrialisés
Base 100 en 1995 |
1999 |
2000 |
2001 |
Printemps 2002 |
Variation en 3 ans |
Etats-Unis |
122 |
127½ |
122½ |
122 |
0% |
Japon |
100 |
105½ |
98 |
94 |
-6% |
France |
112 ½ |
116 ½ |
117 |
117 |
+4 ½ % |
Allemagne |
110½ |
117 |
118 |
115 |
+4½% |
Italie |
103 |
108 |
106½ |
104½ |
+1½% |
Source : OCDE-Principaux indicateurs économiques
2. Des perspectives de reprise fragilisées par d'importants déséquilibres
Les signes de reprise se sont généralisés dès janvier 2002 en Europe et dans le monde. Cette reprise a néanmoins marqué le pas au cours de l'été 2002 avec l'instabilité des marchés des changes qui s'est accrue en raison de l'ampleur des déficits publics et commerciaux américains, de la montée du prix du pétrole, du recul des marchés financiers et de la baisse du dollar qui a réduit la compétitivité des industries européennes.