Le résumé
Le 15 mars 2017, les ambassadeurs des 26 autres États membres de l'Union européenne ont été invités à venir dialoguer, au Sénat, des propositions du groupe de suivi sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l'Union européenne. Les ambassadeurs ont pu échanger avec M. Jean-Pierre Raffarin, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, et M. Jean Bizet, président de la commission des affaires européennes, et les sénateurs présents de leurs propositions pour refonder l'Europe. Plusieurs think tanks ont également été associés à cet événement, ainsi que des étudiants de toute l'Union européenne, bénéficiaires du programme ERASMUS. M. Gérard Larcher, Président du Sénat a clôturé ces travaux.
La décision britannique de quitter l'Union a été un choc puissant qui apparaît comme un non-sens géostratégique, dans le contexte d'une globalisation qui s'organise de plus en plus autour d'États-continent et qui rend au contraire impérieuse l'exigence d'unité et de cohésion. Or, l'Europe paie aujourd'hui son impuissance face à la crise économique et financière, aux attaques terroristes et au choc migratoire. Le Sénat propose donc une « feuille de route » à l'attention des 27 dirigeants de l'Union européenne, réunis à Rome le 25 mars 2017. Elle est destinée à jeter les bases d'une Europe refondée sur des bases plus solides, qui réponde aux aspirations des peuples : une Europe recentrée sur la sécurité, l'emploi et la compétitivité, une Europe plus proche, plus efficace et plus lisible.
C'est cette « feuille de route » qui a été discutée le 15 mars au Sénat.