EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Par le passé, les immigrés qui venaient en France faisaient leur possible pour s'intégrer dans notre société. Aujourd'hui, certains flux migratoires conduisent à des comportements radicalement différents. Les personnes concernées créent des noyaux communautaristes qui rejettent notre façon de vivre et qui voudraient même nous imposer leurs us et coutumes. Il est donc regrettable que sous couvert d'une conception extravagante de la liberté individuelle, des responsables politiques cautionnent de telles attitudes.
Ainsi que l'a dit récemment le Président de la République, il faut avoir le courage de « regarder en face la question de l'immigration ». À juste titre, il fait le constat que « les bourgeois n'ont pas de problème avec l'immigration, ils ne la croisent pas ; les classes populaires vivent avec » (Le Monde, 18 septembre 2019). Que ce soit au Parlement ou dans les grandes collectivités locales et qu'ils soient de gauche ou de centre droit, beaucoup d'élus font précisément partie de ces bourgeois bien-pensants qui réagissent comme le décrit le Président de la République.
Il n'est donc pas surprenant que certaines municipalités aient pris, sans aucun scrupule, des mesures dans le seul but électoraliste de se concilier les suffrages des groupes islamiques. C'est par exemple le cas de la fixation d'horaires de piscine exclusivement réservés aux femmes. Il s'agit d'une véritable discrimination injustifiée dont sont victimes les hommes désirant se baigner.
Une autre dérive concerne la tolérance à l'égard du burkini dans les piscines. C'est incompatible avec l'hygiène la plus élémentaire car une personne normale qui va se baigner en maillot de bain est obligée de se laver en passant au préalable à la douche. Au contraire, si sous couvert d'un communautarisme nocif, une personne se baigne complètement habillée, elle ne peut manifestement pas se laver, même lorsque son hygiène corporelle est douteuse et qu'elle a donc bien besoin de prendre une douche.
La présente proposition de loi tend donc :
- d'une part, à interdire toute discrimination liée au sexe des baigneurs pour la fixation des horaires d'accès aux piscines publiques ou privées à usage collectif ;
- d'autre part, à interdire le port du burkini ou de vêtements du même type aux personnes qui se baignent dans une piscine publique ou privée à usage collectif.